CLOCKERS
- De Spike Lee 1995-
9/10
Un travaille remarquable qui mêle avec grande intelligence et surtout beaucoup d’émotion tout une peinture culturel et social authentique, étaler au sein d’un polar procédural qui étudie ces pistes en nous impliquant a chaque étape.
L’alternance entre la description de la vie dans les projects de brooklyn , des mœurs des dealers ( super tranche de vie , super réalisme , belle palette de personnage ) et l’enquête de Keitel ( parfaitement équilibrer entre professionnalisme et compassion humaine ) permet a Lee de laisser l’histoire délivrer sont message plutôt que de nous l’asséner , du coup les choix moraux sont ici tous compréhensible et fort en puissance émotionnel . Le script est un petit bijou puisqu’il traite nombreuse relation complexe ( stike et son frère , strike et lindo , strike et sont crew , strike et rocco , strike et le jeune gamin ect ect ect …) et qui on directement conséquence sur les faits et évolue de façon surprenante vers toute les conclusion de pistes narratives , de plus les 2h10 de film permettent d’en étudier en profondeur les nombreux thèmes et même si l’enquête et le meurtre sont résolue foncièrement a la fin , le film ne fait que seulement commencer a trouver une solution au système qui a conduit a ce même meurtre , et c’est exactement ça le but et raison du film .
Avec un tel fond , lee se paye un putain de cast all star pour faire vivre tous ces personnages , Phifer se cherche pas a tout prix a gagner notre empathie , s’en est que plus troublant . Keitel est imposant de force persuasive et domine toute ces scènes, jamais un interrogatoire ne nous aura donné envie de tout balancer !
Delroy lindo est a sont best , putain de présence dans le hood pourtant jamais trop montrer comme le gros kingpin qu’il est . Keith david trouve ici un rôle miroir avec celui de Dead president et il est mortel, il crée un contre poids touchant et nécessaire comme De niro dans A bronx tale ( ici , ca aurait pue s’appeler a brooklyn tale et un parfait dyptique officieux avec Fresh ) Isaiah washington prouvait deja a l’époque combien il est sous estimer ( mais clint lui offrira un beau role juste apres ) et puis Turturro et imperioli ajoute encore plus de street credibiliter italo new yorkais pour la team de flic ( et la aussi , époque crée encore plus de variation psychologique avec 2 perso fait de zone d’ombre , interagissant avec leur environnement , faisant leur boulot sans compromettre leur valeur et conviction ).
Formellement Lee qui se repose sur une scenario en béton , truffe sont film de séquence toute plus virtuose les unes que les autres et bien que le film se suis avec quelque ellipse et une alternance entre « hood » et « polar » , le tout se déroule de façon ultra fluide et uniforme , on sent la patte scorsese qui produit , dans la narration . La photographie très riche et un régal qui pousse les contraste dans leur dernier retranchement ( c’est vraiment complexe le taf fait sur les éclairage ) .
Tout simplement un grand film mésestimer qui regroupe tout les points fort du cinéma de lee en délaissant tout ces point faible , une adaptation de roman policier qui lui permet de tisser une œuvre bien plus dense qu’en apparence ( on peut tres bien le voir comme un bon pti polar qui se déroule dans le hood , ou on peut s’attarder sur les discours des perso les plus proéminent et se questionner sur leur raisonnement . notamment Keitel qui fait le lien parfait entre le recul de personnes étranger a ce monde et la réalités cru , sans concession de leur habitants