[Scalp] Mes Critiques en 2013

[Logan]

Ton prochain film Scalp

[Scalp]

Oue mais on va ptet pas abuser hein, j'ai déjà ma critique de Gravity à faire, ça va me prendre du temps.

[Heatmann]

bientot des critiques des Charlie angels

[Logan]

Oue mais on va ptet pas abuser hein, j'ai déjà ma critique de Gravity à faire, ça va me prendre du temps.

Tu l'as vu?

[Scalp]

bientot des critiques des Charlie angels

Je les ai même pas

[Heatmann]

le Mcg ci dessus je l'est vue parcque mine de rien Reese et Hardy ca m'avait fait bcp envie , mais serieur jpeut comprendre pour Mrs smith ( ben quoi ) mais la celui la non , c'est vraiment nul que ce soit niveau action ou meme empathie et coolitude pour perso

par contre angelina aurai du creuser le creneau SM-salope-bonnasse , car la , elle est bien , mais quand elle joue "serieux" tin j'y croit jamais

[Scalp]

L'Aventurier du Texas Budd Boetticher - 1958

Western le plus faible de la collaboration entre Boetticher et Scott qui les aura vu faire 5 westerns toujours autour des mêmes thèmes. Ici on est loin de 7 hommes à abattre et Décision à Sundown ), de loin les meilleurs film du duo, il se révèle tout juste sympa, faute à l'absence d'un réel bad guy consistant, chose qu'on trouvait toujours dans les autres films.
L'histoire c'est comme toujours, Scott qui arrive et qui va avoir des emmerdes, donc là il débarque dans une petite ville frontalière appartenant à une grande famille ( en gros chaque frère à un commerce ou une fonction ) et il assiste au meurtre du fils du maire et prend la défense du tueur qui se faisait lyncher, c'est bien entendu le début des emmerdes.
Cette petit ville va se révéler être un vrai nid à vipère où tout le monde se trahit pour de l'argent et du coup les alliances changent souvent, ça donne un petit coté ludique mais bon ça rend pas tout ça meilleur pour autant.
L'avantage de ce genre de western c'est que la courte durée fait que malgré un rythme pas spécialement alerte on a pas vraiment le temps de s'ennuyer, tout s'enchainant assez rapidement.
On peut lui reprocher un petit coté un peu trop statique ( surement dut au fait que le script a été écrit sur le plateau ) mais ici c'est jamais transcendé comme dans Sundown, ça reste très pépère et Boetticher s'est montré plus à l'aise dans ses autres intrigues minimalistes, là à part Scott et sa coolatitude à la Clint (sérieux c'est vraiment évident que Clint s'est inspiré de Scott de chez Boetticher pour son perso de chez Leone ) on a rien de véritablement marquant, alors ça se suit sans déplaisir et c'est même souvent drôle ( la découverte de la ville et des prix pratiqué entre autre ) mais c'est oublié dans la seconde où le film se termine.
A noter la total absence de personnage féminin, là où Boetticher nous avait toujours habitué à une petite romance un brin platonique.
La réal je retiendrais juste l'exécution raté de Scott où le talent de réalisateur de Boetticher est une nouvelle fois bien présent, très bonne scène où on voit une fois de plus qu'il avait un réel savoir faire, la scène rappelle la tuerie au début de l'Homme de l'Arizona ( si ma mémoire fonctionne ), à savoir une utilisation très intelligente du hors champs. Le reste du film c'est plus tranquille et le climax final c'est un peu à l'arrache quand même ( enfin les méchants frère s'entretuent pour rafler le pactole ).
Faut aussi oublier les grands espaces et les jolies cadres urbains, ici on a un aspect cheap de spaghetti bas de gamme.

Le soucis du film si il n'est pas plus marquant c'est que à part Scott on a pas d'acteur vraiment intéressant, alors on a quelques trognes sympa mais aucun personnage sort du lot, alors on a Craig Stevens avec un look à la Jack Palance donc il est classe mais en fait le perso ne sert strictement à rien, il ne fait rien de tout le film. Quand a la fratrie circulez y a rien à voir.

A voir si on veut faire le complètiste, sinon c'est carrément dispensable.

5/10

[Heatmann]

ben non , t'as pas vue Westbound

il a deja fait un western en scope boetticher ? ( je suis pas sectaire ou autre c'est juste une question que me vient comme ca , y a plein de ford ou mann en 1.33 que jtrouve mortel )

[Scalp]

La flemme de vérifier mais je crois.

[Scalp]

La Dernière Chasse Richard Brooks - 1956

Sympathique petite découverte que ce western de Brooks qui était jusqu'à présent seulement le réal du sympathique Professionnels, ici il livre un western écolo au message simple et dénonciateur ( merde alors on a donc pas attendu Lone Ranger pour dénoncer certaines choses ). Ici le thème c'est le massacre des bisons par l'homme blanc, c'est sans équivoque, les chasseurs blancs ignorant on exterminer tout les bisons pour ne prendre que la peau et laissait la viande pourrir alors que le peuple indien mourrait de faim dans les réserves, des peaux revendu 2 misérables dollars.
On va donc suivre le parcours de 2 chasseurs, l'un cynique et dénué de bon sentiments, il déteste les indiens mais ça le dérange pas de coucher avec une indienne chaque nuit ( pour le viol c'est pas explicite surtout qu'un dialogue laisse penser le contraire ) et quand il s'agit de tuer bison ou humain pour lui c'est la même chose, il a la même froideur dans le geste ) et l'autre qui a évolué et pour qui tuer provoque un dégout. Faut pas s'attendre à des grands rebondissements, c'est le quotidien des chasseurs et on a 5 perso, aux 2 chasseurs vont venir se greffer un vieux unijambiste, un métisse et une indienne et tout ce beau petit monde va cohabiter lors de cette période de chasse qui verra prendre une tournure dramatique quand Taylor tuera un bison blanc.
Par contre la faiblesse du film c'est le manichéisme des 2 perso, l'un est vraiment sans aucune humanité et l'autre on va trop loin dans son dégout de la mort, y avait ptet moyen d'être un peu plus subtil là dessus car du coup on se demande comment il peut trouver des hommes pour bosser avec lui tant il est un connard de la première à la dernière scène du film, d'ailleurs on ne sait jamais rien de ce personnage, pourquoi il est comme ça, c'était un minimum, genre dans la prisonnière du désert on comprend le racisme de Wayne, ici bein on a un connard sans autre explication que c'est un connard, et même à la fin un connard fou sans que le cheminement vers la folie soit spécialement réussit, mais malgré ça c'est pas trop gênant, c'est juste ce qui empêche le film d'être un grand film. Car à coté de ça les symboliques ne sont pas lourd et le message que Brooks veut faire passer est pas asséner à coup de burin.

La réalisation de Brooks dans l'ensemble se fait invisible, manquant clairement d'ampleur, y a quelques passages marquants et quelques plans qui laissent des traces ( les carcasses dans la vallée ) mais pour un film qui met en avant le massacre des bisons y manque un petit quelque chose, on ne ressent pas vraiment le malaise voulu alors qu'en plus (assez surprenant même si c'était à l'occasion du "massacre" annuel de l'époque pour le surplus de bison) des bisons ont vraiment été tué pour les besoins du film. Brooks opte pour la sobriété et c'est surement le plus intelligent mais ça se fait au détriment de la puissance de certaines scène, ainsi la puanteur des carcasses qui est mise en avant par le perso de Granger je trouve qu'on la ressent jamais.
Par contre le climax final est vraiment génial, loin des autres du genre, c'est pas le duel de 2 hommes mais finalement 1 homme contre la nature et il perdra car il ne l'a jamais respecté et jamais comprise.

Richard Taylor livre ici une prestation loin des ses autres rôles positif comme dans la Porte du Diable, Libre comme le Vent ou le Trésor du Pendu, il joue ici un homme cynique immédiatement antipathique et même carrément odieux, il tue parce qu'il ne sait faire que ça, il est incapable de communiquer avec les autres et ne comprend jamais ce qu'on lui explique ( c'est d'ailleurs un piètre chasseur ), les seules moments où on le voit ressentir quelque chose c'est quand il tue, ça donne d'ailleurs lieu à un truc rarement vu dans un western avec un personnage obliger de refroidir sa winchester tellement il a tiré de cartouches. Et la fin du personnage est fidèle à ce qu'il nous montre tout au long du film [spoiler]il meurt comme un con en prenant une peau de bison pour se protéger du froid alors que pas 5 minutes avant on entend dire que le froid la fait se rétracter et devenir dur comme du bois[/spoiler]. Taylor joue tellement bien qu'on arrive quand même a avoir de la pitié pour ce gars qui ne comprend juste rien à rien.
Stewart Granger est un peu le maillon faible du film, alors son personnage fait que forcément il est en retrait de Taylor et son manque de réaction plusieurs fois est très bien joué mais quand son personnage doit s'affirmer ( la scène en ville où il est bourré ) bein il y arrive pas, c'est pas convaincant et on voit là les limites de jeu de l'acteur, par contre pour un héros j'aime bien comme il est traité, il n'a jamais le courage de s'opposer à Taylor, en plus que du courage c'est surtout une grande lassitude du personnage qu'on sent, il a plus la force de s'opposer à quoi que ce soit.
Lloyd Nolan lui par contre pas de problème c'est le seul personnage qui arrive à exister à coté de celui de Taylor et il s'en sort dans toute les scènes de son intro où il parle de Wild Bill à sa mort parmi les plus belle que j'ai vu dans un western. Debra Paget rejoue son rôle d'indienne et autant je l'aimais bien dans la Flèche Brisée et La Plume Blanche mais ici je sais pas je la trouve vraiment fade.

Malgré des petits défauts ce film reste essentiel et rien que pour le plan final de Taylor il mérite une vision.

7/10

[Heatmann]

un bon gros 8 pour moi , voir un poil plus , bon on en a deja bcp parler de celui la .

Ce moi ci , l'un des 3/4 film et western qui me reste le plus en tete , totalement scotcher , vraiment pertinent , puissant .....

[Scalp]

Enfin mit un 8 ce mois, un second peut être à venir vu que je vais voir le Luc Besson.

[Alegas]

Ah bah enfin !

[Scalp]

La Ruée vers l'Ouest Anthony Mann - 1960

Anthony Mann qui remake un western de 1931, adaptation d'un roman de Edna Ferber. Sur le papier ça fait envie, on se dit que ça va forcément être bien, Mann n'ayant jamais rater de western ( pas encore vu The Furies par contre ) et bien là il se rate complétement, bon il a visiblement eu pleins de problèmes sur le film ne pouvant pas faire ce qu'il voulait et il a renié le film, quand on voit le résultat on comprend.
Alors la première demi heure laisse penser qu'on va assister à un truc épique et vraiment bien, on suit donc Glenn Ford se lançant dans la grande aventure qui vit l'Etat ouvrir l'état de l'Oklahoma à tout ceux voulant récupérer une terre juste en plantant son drapeau. On découvre donc les personnages et notamment Ford qui luttera toujours pour les minorités, bon ça se suit tranquillou on attend que la course soit lancé et là c'est épique à souhait avec une centaine (voir plus) de chariot, chevaux, vélos et autre moyens de locomotion lancé à pleine vitesse dans les plaines pour récupérer les parcelles promises ( une scène que Ron Howard a dut voir ), c'est même assez sombre avec des morts violentes et puis alors qu'on se dit cool on va assister à la construction d'une ville ou d'une ferme, enfin un truc cool de western, le perso principal devient journaliste. Et là on sent que ça va partir en couille et ça part en couille.
Le script est toute en raccourcis, ça s'étire sur 30 ans et on ressent jamais de souffle épique ( on parle finalement de la construction d'un pays et on y voit notamment les premiers puits de pétrole ), aucune émotion ( car les persos sont inintéressant, les scènes intimistes très nombreuses se révèlent donc toute chiante ). On traverse les époques avec beaucoup d'ennui (ça se termine en 1914) et c'est pas un ton finalement dur ( on oublie jamais que le pays s'est construit dans le sang ) qui sauve le truc. J'aurais largement préféré que le film s'attarde sur la vie des colons entrain de construire leur ville, plutôt que se taper 30 ans d'histoire en vitesse accéléré.

Mann s'est effacé derrière son producteur et il illustre ce film de façon bien fade, à part la scène des chariots on ne se dit jamais qu'on regarde un Mann, on y retrouve jamais sa mise en scène pleine d'idée et de vigueur, ici on se croirait devant un McLaglen. D'ailleurs Mann aurait quitté le tournage avant la fin et fut remplacé par Charles Walters. Et il enchaina d'ailleurs avec un autre film où il se fit virer.

Ici c'est le Glenn Ford que j'aime pas, sans charisme, au jeu approximatif il joue donc un colon idéaliste toujours là pour aider son prochain mais qui va s'éloigner de sa femme ( et c'est ça le coeur du film, la relation entre les 2 persos qui ne se comprennent pas ) il est au mieux transparent, Maria Schell qui joue sa femme se révèle être finalement le personnage principal et le dernier tiers du film est centré sur elle et on souffre, son jeu est pas fameux et son personnage vite soulant, dans les seconds rôles on retiendra surtout ce pauvre Charles McGraw terriblement sous exploité.

Film a oublié dont on ne retiendra qu'une séquence.

2/10

[Heatmann]

, bon Edna Ferber ca me laisse un peu de confiance quand meme , mais je le remet en bas de la pile du coup