2 Fast 2 Furious, John Singleton (2003)
Surfant sur le succès de FF1, on reprend les mêmes ingrédients avec de l'amitié virile, une enquête bidon (mais parfois fun), de la bonasse, et de la course tuning entourée de kékés qui n'ont rien d'autre à faire un samedi soir. Sauf que la sauce peine à prendre cette fois-ci.
A commencer par le casting. On perd Vin Diesel qui avait un petit truc en plus en termes de charisme et de respect mutuel, et on fout à la place un wesh-wesh aka le rappeur Tyrese Gibson dénué d'épaisseur. Puis Paul Walker qui prend la relève de Diesel comme mâle alpha avec sa gueule d'ange et ses converses, ce n'est pas top non plus. Sinon on a Eva Mendes à la place de Michèle Rodriguez comme bombasse de service, ça va encore même si ça manque de scènes aguichantes. Le reste du casting est presque inexistant niveau présence.
Alors le scénario tourne autour de Walker, où on comprend mieux pourquoi il a laissé partir Toretto, via sa relation avec son pote d'enfance. La façon dont cette amitié (l'un devient flic, l'autre gangster, mais sont pareils au fond) est écrite avec les pieds, mais bon ça fait passer le temps entre les courses de bagnole/d'action, qui sont malheureusement peu nombreuses, et moins intenses que dans le premier épisode. Seules deux restent en mémoire, complètement débiles en soi mais on ne voit pas un F&F pour sa crédibilité : la première avec le pont qui s'ouvre en deux, et celle qui termine sur le bateau.
En parlant de crédibilité, l'enquête est inexistante, avec un bon vieux commissaire/nounours qui file tous les moyens à ses deux gars qui infiltrent cette petite mafia, les yeux tout écarquillés devant leurs exploits (en gros, il ne contrôle rien et attend que ça réussisse), et le flic revanchard et jaloux (con donc) qui va tout faire pour compliquer la situation (sans y arriver car sont trop futés les deux mecs). Et pour que nos deux acolytes se fassent accepter par le milieu, ça se réduit à un gros concours de bites incarnés par les courses de bagnole, avec les petits "vas-y que je te nargue", les petits regards ou gestes, qui vont avec. Le bad-guy ça va encore, mais à part la scène du rat et son regard qui tue, il n'a pas l'air trop menaçant.
Bref pas très original comme film, ni palpitant ou bandant, pas complètement mauvais non plus (en mode brainless) car au moins ça suit un peu l'histoire de Walker avec quelques scènes amusantes (le petit jeu de malins avec les tueurs et les flics) si on n'est pas trop difficile sur la marchandise. Mais ça reste de l'amuse-gueule en attendant de voir le tant acclamé cinquième épisode (je me tape les quatre premiers dans cet unique but).
A commencer par le casting. On perd Vin Diesel qui avait un petit truc en plus en termes de charisme et de respect mutuel, et on fout à la place un wesh-wesh aka le rappeur Tyrese Gibson dénué d'épaisseur. Puis Paul Walker qui prend la relève de Diesel comme mâle alpha avec sa gueule d'ange et ses converses, ce n'est pas top non plus. Sinon on a Eva Mendes à la place de Michèle Rodriguez comme bombasse de service, ça va encore même si ça manque de scènes aguichantes. Le reste du casting est presque inexistant niveau présence.
Alors le scénario tourne autour de Walker, où on comprend mieux pourquoi il a laissé partir Toretto, via sa relation avec son pote d'enfance. La façon dont cette amitié (l'un devient flic, l'autre gangster, mais sont pareils au fond) est écrite avec les pieds, mais bon ça fait passer le temps entre les courses de bagnole/d'action, qui sont malheureusement peu nombreuses, et moins intenses que dans le premier épisode. Seules deux restent en mémoire, complètement débiles en soi mais on ne voit pas un F&F pour sa crédibilité : la première avec le pont qui s'ouvre en deux, et celle qui termine sur le bateau.
En parlant de crédibilité, l'enquête est inexistante, avec un bon vieux commissaire/nounours qui file tous les moyens à ses deux gars qui infiltrent cette petite mafia, les yeux tout écarquillés devant leurs exploits (en gros, il ne contrôle rien et attend que ça réussisse), et le flic revanchard et jaloux (con donc) qui va tout faire pour compliquer la situation (sans y arriver car sont trop futés les deux mecs). Et pour que nos deux acolytes se fassent accepter par le milieu, ça se réduit à un gros concours de bites incarnés par les courses de bagnole, avec les petits "vas-y que je te nargue", les petits regards ou gestes, qui vont avec. Le bad-guy ça va encore, mais à part la scène du rat et son regard qui tue, il n'a pas l'air trop menaçant.
Bref pas très original comme film, ni palpitant ou bandant, pas complètement mauvais non plus (en mode brainless) car au moins ça suit un peu l'histoire de Walker avec quelques scènes amusantes (le petit jeu de malins avec les tueurs et les flics) si on n'est pas trop difficile sur la marchandise. Mais ça reste de l'amuse-gueule en attendant de voir le tant acclamé cinquième épisode (je me tape les quatre premiers dans cet unique but).