Vendredi 13 V – Une nouvelle terreur |
Titre original: Friday the 13th part V: A New Beginning |
3/10 |
Or, cette idée n'est jamais exploitée. D'abord, parce que l'enquête se résume à une seule scène avec le shérif qui se fait engueuler par le maire parce qu'il n'a pas encore arrêté le coupable. Ensuite, parce que l'identité du tueur est grillée dès sa première apparition avec un plan tellement insistant que je me suis dit "ça peut être qu'une fausse piste"...bah non, c'est bien lui!
On a donc droit à exactement la même intrigue que dans les quatre précédents, avec des personnages plus fades que jamais. Encore une fois, deux scènes s'avéreront être des rêves et le final se déroule dans une grange comme dans le numéro 3. La seule surprise du film, c'est que le premier meurtre n'est pas commis par le simili-Jason, mais par un des pensionnaires de l'institut. Les meurtres, principal attrait d'un slasher, sont tous nuls: en gros, ils se résument à un plan de l'arme sur le point de frapper, suivi d'un plan de la victime déjà morte, sans aucune effusion gore. Par contre, niveau boobs, y'en a pour tous les goûts: des petits, des moyens et des gros!
Bizarrement, ça reste plaisant à suivre. Quelques passages sont assez marrants pris au second degré, comme la scène où le black chante en duo avec sa copine alors qu'il est enfermé dans les chiottes en train de couler un bronze, les apparitions du voisin demeuré qui traite les patients de l'institut de tarés, ou le passage où le héros fait du kung fu filmé en accéléré! La scène la plus réussie est celle qui clôt le film: elle doit bien durer 30 secondes (dans le prochain, ils expliqueront sûrement que c’était un rêve! ). Pour l'instant, l’épisode le plus faible avec le 2.