[Mark Chopper] Mes critiques en 2013

[Dunandan]

Je les aime tous, mais de souvenir, Ponyo et Le château ambulant sont les moins intéressants. Je les trouve néanmoins attachants pour leurs personnages, l'ambiance, les petites trouvailles, etc.

[Mark Chopper]

Oui, tu es un fan boy

[Mr Jack]

Château ambulant est un des seuls moyens films du maître, pour ma part, voir l'unique.

[Mark Chopper]

La première fois que j'ai vu Ponyo, j'étais malade. Avec le recul, je me suis dit que j'avais manqué quelque chose avec cette mauvaise condition de découverte.

Mais non, même en bonne santé, c'est un calvaire. A la rigueur, si j'étais trois fois plus jeune...

[Mr Jack]

Calvaire... tu y vas fort. C'est pas son meilleur mais il a une vraie beauté ce film.

[Mark Chopper]

Le garçon n'évolue pas de tout le film, le poisson / fille est traité de manière superficielle... C'est gentillet.

C'est beau, évidemment. L'animation + la musique, ça tue : comme toujours. Mais c'est un film pour les très, très jeunes. La où l'apparente simplicité de Mon voisin Totoro cache une réelle intelligence qui peut plaire à tout âge, celle de Ponyo tend vers le simplisme.

[Alegas]

Ponyo sur la falaise, de Hayao Miyazaki (2008)

L'histoire : Le petit Sôsuke, cinq ans, habite une maison construite au sommet d'une falaise qui surplombe la mer. Un matin, alors qu'il joue sur la plage en contrebas, il découvre un étrange poisson rouge qu'il nomme Ponyo...

Ponyo sur la falaise marque le retour du studio Ghibli à un univers plus enfantin, moins sombre que ses prédécesseurs, notamment le mal-aimé Les Contes de Terremer, et à une animation plus traditionnelle : préférant limiter au maximum l'usage de l'outil informatique dont il se méfie, Hayao Miyazaki propose un travail plus instinctif, un style plus épuré et chaleureux. Mais là où un conte comme Mon voisin Totoro parvenait à dépasser son statut de film pour enfants et à atteindre une certaine universalité de par sa richesse thématique, Ponyo sur la falaise se révèle assez simple, voire simpliste sur le fond comme dans son traitement : entre son héros bien lisse et trop parfait qui n'évolue pas entre le début et la fin de l'histoire, malgré les quelques épreuves subies, et son héroïne qui se révèle trop unidimensionnelle (sa double nature humaine/animale reste survolée), nous sommes loin de la prise de risque narrative de son illustre prédécesseur qui évitait toute facilité. La magie opère parfois, notamment lors de son introduction maritime et silencieuse ou au cours de l'épisode du tsunami, grâce à la musique de Joe Hisaishi et à la qualité de l'animation (le rendu des vagues impressionne), mais de manière générale, Hayao Miyazaki prend peu de risques avec la narration et semble s’adresser principalement à un très jeune public, qui ne manquera pas d’être conquis, malgré quelques problèmes de rythme.

Note : 5,5/10

[Criminale]

Comment je l'avais détesté celui là. Je l'avais vu uniquement parce qu'il était premier du classment de feu dvdrama, mais c'était d'un niais...

[Mark Chopper]

Je n'irai pas jusqu'à le qualifier de niais : il reste naïf. Mais le traitement trop léger des personnages peut le laisser penser.

[Alegas]

Man of Steel, de Zack Snyder (2013)

L'histoire : Tout le monde la connaît, non ?

Un film sur les origines de Superman peut-il me passionner ? Non... Sans avoir lu une grande quantité de comic books qui le mettent en scène, sans conserver de nombreux souvenirs de la tétralogie ringarde avec Christopher Reeves, de la série avec Dean Cain et Teri Hatcher et sans avoir regardé un seul épisode de Smallville en entier, le fait est que je connais cette histoire par cœur et ce super-héros insipide, qui me paraît trop lisse, ne m'intéresse pas. Seul le traitement peut changer la donne... Et avec un Zack Snyder que l'on sent sur la retenue, ce n'est pas gagné. L'introduction sur Krypton, avec ses effets spéciaux dégoulinants et ses dialogues pompeux, m'a consterné. L'évocation de l'enfance/adolescence à Smallville et l'errance des premières années de l'âge adulte aurait pu changer la donne, mais le (mauvais) choix d'une narration déstructurée, qui dissémine des flash-backs, limite l'implication émotionnelle. Et les dialogues surécrits parasitent l'ensemble du film. Que sauver, dans ce cas ? Trois choses, principalement : 1) Le sérieux de l'ensemble, vis-à-vis du matériau d'origine et à l'intention du public, loin du cynisme qui parasite les franchises Marvel (Captain America excepté), 2) L'excellente interprétation, avec Henry Cavill et Amy Adams qui surclassent sans peine leurs prédécesseurs dans les rôles de Kal-El/Clark Kent/Superman et Lois Lane (une excellence qui concerne même les troisièmes rôles, comme Christopher Meloni), 3) Les scènes d'action, la nature extraterrestre du héros et de ses opposants permettant des affrontements spectaculaires que l'univers d'un Batman, par exemple, ne permet pas, ou que les réalisateurs des différents Avengers n'ont pas su proposer. Au final ? Un blockbuster qui divertit sans insulter l'intelligence du spectateur, en ces temps de disette, c'est toujours ça de pris. Mais rien de transcendant.

Note : 6,5/10

[padri18]

Totalement d'accord avec ta critique.
J'étais allé à la séance avec tous les avis positifs en tête et au final petite déception, je m'attendais au blockbuster ultime (que le trailer vendait vraiment bien) mais au final j'ai trouvé ça juste divertissant. Et les combats finaux m'ont un peu soulé, tout dans la surenchère sans aucune implication émotionnelle pour ma part.

[Mark Chopper]

Et les combats finaux m'ont un peu soulé, tout dans la surenchère sans aucune implication émotionnelle pour ma part.

Pareil... C'est spectaculaire, mais sans émotion. Je commence à overdoser de ces blockbusters qui s'achèvent sur une grande partouze finale. Il faut que les Américains se remettent de leur crainte de la destruction massive comme seule menace envisagée, c'est paresseux.

[Scalp]

Pfff, c'est mieux que tout les James Cameron réunit (sauf T1)

[Alegas]

Non.

[Jed Trigado]

Ouais là t'abuses Scalp.