[Scalp] Mes Critiques en 2013

[Scalp]

Taleur après mon Ladd

[Logan]

Salaire de la violence remake d'un film de Mankiewicz quand même

(C'était mon placement Mankiewicz).

[Heatmann]

la lance brise aussi ( mais officieusement )

[Scalp]

Le Salaire de la Violence Phil Karlson - 1958

Filmo intéressante que celle de Karlson après avoir découvert le sympathique Phenix Story, voici donc un bon petit western à la haute teneur psychologique ( me pencherait sur les westerns de sa filmo du coup ).
Van Helfin incarne un riche propriétaire terrien (bon y sont toujours riche) qui a 2 fils et l'ainé a été élevé à la dure ( le plus macho possible en fait et quasiment sans notion de bien et de mal mais plus avec un esprit continu de compétition où il faut toujours être le meilleur ), il est fier de son fils, le second a un rôle finalement très secondaire ( rôle finalement peu écrit et le personnage a pas de scène pour exister ), car le film va se concentrer sur la relation entre ce fils qui veut sortir de l'ombre envahissante de son père et qui ira jusqu'à devenir un tueur pour cela, on pense pas mal à Libre comme le vent et on sait qu'on va assister à une tragédie familiale.

Le script est signé par le spécialiste Frank S. Nugent (scénariste attitré de Ford quand même) et il dresse donc le portait d'un homme ayant du mal avec l'arrivé de la civilisation ( c'est le seul homme se promenant avec un colt en ville ) et vivant encore dans le passé avec des valeurs forcément un peu obsolète ( il parle avec son colt, il est ouvertement raciste ), valeur qu'il aura donné à son fils et qui conduira cette famille à sa perte. Les relations entre Van Helfin et Tab Hunter sont le coeur du film et c'est véritablement bien écrit, plus on avance plus le fils veut s'émanciper de son père et atteindre le point de non retour.
A mettre au crédit du scénario c'est le fait qu'il n'y pas de "mauvais" personnage dans le film, ici la loi est présente et juste ( le shérif et le juge ), la subtilité de l'écriture fait que le fils de Van Helfin qui a eu une éducation faite de violence ne se rend pas compte de ses actes et que le "mauvais" c'est lui sans que jamais ça ne lui vienne à l'idée de ce qu'il fait c'est mal, par ailleurs le personnage se révèle assez ambigu car malgré son coté gros connard, on voit qu'il aime son frère et ferait tout pour lui.

Le climax final que je ne spoilerai pas et d'une puissance incroyable, on se dit que ça ne peut pas finir comme ça et pourtant si c'est bien ça la fin et whaou entre le plan de grue dévoilait un 2 hommes à terre et les larmes finales ça dégage vraiment un truc ( bien plus que les indiens se faisant buter dans Lone Ranger, enfin amha toussa ).
Karlson se montre vraiment efficace à la réal et il réussit à nous faire deviner la fin assez rapidement grâce à un science assez impressionnante du cadrage, alors là encore je rentre pas dans les détails pour ne pas spolier mais au début du film y a une scène avec les 2 fils et leur père qui s'entraine au colt et il va cadrer dans une sorte de contre plongé les colts d'un personnage prêt à être dégainer en réaction à une action et là rien qu'avec ce plan il annonce clairement la couleur. Bon le reste du film c'est du bon boulot, Karlson ayant pas mal oeuvré dans le film noir, il va à l'efficace et la sécheresse, ici pas de montage surdécoupé, les rares scènes d'actions sont ultra rapide et c'est âpre, on ne magnifie rien, c'est sec et y a un coté sans concession assez plaisant.

La photo est l'oeuvre de Charles Lawton Jr ( dont j'ai déjà parlé dans ma critique de Yuma ) et une fois de plus donc il fait un admirable travail.

Van Helfin en patriarche autoritaire livre une nouvelle fois une énorme prestation, il m'impressionne vraiment film après film et montre une diversité de jeu vraiment bluffante, enfin il est jamais mauvais, ici on le voit d'abord sur de lui et petit à petit la façade va se lézarder et la tragédie va arriver, Tab Hunter dans un rôle taillé sur mesure pour Widmark ( bon trop vieux pour le rôle ) est pas mauvais, alors au début on se dit mouais bof il est pas génial et finalement il s'en sort carrément pas mal dans un personnage forcément détestable mais auquel il arrive à donner une vrai sensibilité et on arrive presque à l'aimer par moment ( d'ailleurs l'acteur trouve que c'est son meilleur rôle ), James Darren dans le rôle du second fils est par contre bien transparent, bon le rôle veut un peu ça mais là l'acteur aide pas. Dans les seconds rôle on retiendra le shérif et son adjoint, un shérif tiraillé entre le respect qu'il a pour Van Helfin et son métier, l'adjoint boxeur qui essaye d'être ami avec Tab Hunter est pas mal aussi.

BO sympathique avec un thème principal entrainant.

Belle surprise un peu tombé dans l'oublie malheureusement ( et Tatav est d'accord avec moi )

7,75/10

[Heatmann]

excellent , tout ce que j aime et recherche , surtout avec les atout psychologie et drame familliale sur fond de propriete terrienne . l

ibre comme le vent le seul truc qui me fait pas plus kiffer que ca c est justement que c est trop court donc en dehors des 2 frere qui sont quand meme etudier bien rapidement , ben y a personne , ca manque un brin de richesse et profondeur dans l opposition de perso

[Scalp]

Revu l'Agence tout risque et comment dire, putain je supporte plus ce genre de film, ça dure 2h20 et ça dure 1h de trop !!! sérieux après 1h30 le film devient nul à chier, déjà qu'il était pas génial avant, alors reste le casting qui fait le show et par moment quelques idées de mise en scène mais au final ça fait peu.
Bientot y va plus me rester 1 seul blockbuster sur mes étagères.

[Mark Chopper]

Quelques blockbusters des 80's/90's quand même...

Bon, je le dis souvent, mais cette époque a un réel souci avec l'écriture et le montage : il faut resserrer les intrigues bordel.

[Heatmann]

Putain A team deja a sa sortie j avais pas supporter , tout bancal , chiant , sans idee , PG trop "voyant" ...... .Serieux niveau blockbuster certain arrive encore a trouver FF pourri et defendre d'autre truc ....

[Scalp]

Non mais sérieux là, whaou c'est chaud à revoir, en gros jusqu'à la scène avec Barracuda en rappel, ça passe à peu près mais alors après, y sont sérieux avec leur climax à base de container ? en plus sérieux niveau action putain c'est pas génial, on dirait Iron Man 3 par moment

[Heatmann]

meme si j'en gardais un souvenir sympa , ben perso samedi j'ai vendue mon blu de Iron man 1 pour 9£ jamais je reverrais ces trucs la .

par contre j'ai encore des trucs comme RED , I am legend , MI3 , resident evil .....

[Scalp]

Ah tient pas con, je l'ai pas revu celui là, y a moyen qu'il y passe ( par contre je sais que malgré tout mes réserves je garde Cap America )

[Heatmann]

ah bah ouai , celui la j'ai meme jamais considerer le revendre , car deja j'adore vraiment le film , pis c'est un des rare qui a une vrai touche de mise en scene , une vrai personalites ( le melange serial , retro punk , WW2 et un coter "eric roth" dans le script je trouve ) et heros que je kiff

[Scalp]

Le Will Smith jamais tu le gardes, putain comme c'est mongol ce film.

[Scalp]

La Charge de la 8ème Brigade Raoul Walsh - 1964

Film dont j'ai longtemps reculé la vision, ayant été très rarement convaincu par les westerns de Walsh à part la Fille du Désert et le casting d'inconnu du film ne motivait pas des masses et contre toute attente ça se révèle très sympa. On pense forcément à la trilogie de la Cavalerie de John Ford et heureusement ici on est plus proche de l'excellent Fort Apache que des 2 autres films ( très moyen je le rappel ).
On suit donc le parcours d'un jeune lieutenant débarquant de West Point en tant que major de sa promo, il se retrouve muté en Arizona aux abords de la frontière mexicaine où sévices les Chiricahuas, il arrive dans un fort délabré avec des hommes démotivés et sans condition, il va faire des erreurs mais on s'éloigne du personnage cliché habituel, même si il a des certitudes ça ne tombe pas dans le nian nian ainsi le héros considère les indiens avant tout comme des adversaires digne de respect et non pas des une sous race à détruire.
La première heure c'est donc le quotidien de ce petit fort où règne le racisme, la fainéantise et où on préfère aller au pute que faire son devoir, notre lieutenant va donc imposer une discipline de fer, c'est vraiment plaisant à suivre.
La seconde heure voit l'arrivé d'un général qui veut régler le problème indien et là c'est écrit un peu à la n'importe nawak, genre on a une scène de pseudo procès qui sert strictement à rien ( on nous donne une raison mais elle est complétement ridicule ), après on a une fin décevante, je pensais qu'on allait aller prendre le chemin de la noirceur, bon je demandais pas le soldat bleu mais je me retrouve devant un western aussi naif que la Rivière de nos amours finalement, c'est dommage car avant ça c'était bien traité et réaliste et là c'est un peu incongru avec un happy end forcé. Et du coup alors que le film est vendu comme un truc un peu sombre et équivalent du Cheyennes de Ford ( genre le film testamentaire de Walsh ), je trouve qu'ici on est encore dans les films des 50's, on laisse tomber la réalité pour obtenir une fin fantasmé.

Par contre la grosse bataille est visuellement splendide mais sérieux c'est bien la peine d'essayer de rendre cette bataille tactique si pour au final c'est juste montrer les indiens allez s'empaler sur les tirs ennemis, c'est dommage car y avait un gros potentiel mais c'est raté, reste la beauté des images ( ce plan avec les centaines de cavaliers défilant dans le cayon ) et un quota spectaculaire respecté.
Et une nouvelle fois on y trouve des sources d'inspiration du Blueberry de Charlier et Giraud.

La photo de William Clothier ( Liberty Valance ou les Cheyennes quand même ) est splendide, les scènes de désert sont magnifique ( et quel merveilleux plan avec cette cascade en plein désert, mélange d'eau et de sable ). A la réal Walsh du haut de ses plus de 70 ans livre comme il l'a toujours fait un film débordant d'énergie, avec les années son sens du rythme n'est pas parti et il montre une nouvelle une grosse maitrise des séquences d'actions, toujours aussi spectaculaire, toujours à la recherche du montage le plus dynamique possible, jamais à la recherche du beau plan mais du plan le plus efficace possible.

Troy Donahue tient le premier rôle et cet illustre inconnu ( qui a des faux airs de Jon Voight ) se révèle plutôt pas mal dans un rôle de jeune officier pas spécialement facile, il n'a pas forcément de charisme mais ça colle très bien avec le rôle et il arrive très bien à faire passer les émotions de son personnage, le reste du casting est composé d'inconnu, l'acteur le plus connu étant un spécialiste des seconds rôle dans des petites production à savoir Claude Akins qui joue ici une fois de plus une crapule ( pimp en plein désert avec ses roulottes de putes, ce qui donne lieu à une séquence de baston avec des cascadeurs déguisé en femme, c'est assez ridicule ), les 2 persos féminins sont pas mal mais le triangle amoureux aurait gagné a être un peu plus traité, enfin c'est pas ce qui intéressait Walsh visiblement.

La musique de Max Steiner est vraiment bonne, pleine de puissance mais malheureusement elle est un peu trop présente.

Film de fin de carrière recommandable et clairement un pendant naif des Cheyennes, intéressant sur la forme peut être un peu moins sur le propos finalement trop conventionnel.

6,5/10

[Alegas]

Et Stagecoach ?

(je vais te faire chier avec ça )