[puta madre] Mes Critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Vendredi 13 V : Une nouvelle terreur - 3/10

Messagepar puta madre » Mar 08 Oct 2013, 11:08

Vendredi 13 V – Une nouvelle terreur

Titre original: Friday the 13th part V: A New Beginning
Réalisé par: Danny Steinmann
1985

Résumé: Jason est mort, mais un autre tueur rôde...

3/10
Jason étant censé être définitivement mort à la fin du précédent épisode, c'est un imitateur qui commet ici les meurtres selon les méthodes éprouvées par le tueur de Crystal Lake: hache dans la tête, machette dans la tronche, cisailles en pleine poire, égorgement, empalement, fusée de détresse dans la bouche... Un retour à la formule du 1er film, où le tueur n'était identifié que tardivement, et qui aurait pu orienter cet épisode sur un concept de whodunit, l'intrigue se déroulant dans un institut psychiatrique où chacun est un suspect potentiel.

Or, cette idée n'est jamais exploitée. D'abord, parce que l'enquête se résume à une seule scène avec le shérif qui se fait engueuler par le maire parce qu'il n'a pas encore arrêté le coupable. Ensuite, parce que l'identité du tueur est grillée dès sa première apparition avec un plan tellement insistant que je me suis dit "ça peut être qu'une fausse piste"...bah non, c'est bien lui!
On a donc droit à exactement la même intrigue que dans les quatre précédents, avec des personnages plus fades que jamais. Encore une fois, deux scènes s'avéreront être des rêves et le final se déroule dans une grange comme dans le numéro 3. La seule surprise du film, c'est que le premier meurtre n'est pas commis par le simili-Jason, mais par un des pensionnaires de l'institut. Les meurtres, principal attrait d'un slasher, sont tous nuls: en gros, ils se résument à un plan de l'arme sur le point de frapper, suivi d'un plan de la victime déjà morte, sans aucune effusion gore. Par contre, niveau boobs, y'en a pour tous les goûts: des petits, des moyens et des gros! :mrgreen:

Bizarrement, ça reste plaisant à suivre. Quelques passages sont assez marrants pris au second degré, comme la scène où le black chante en duo avec sa copine alors qu'il est enfermé dans les chiottes en train de couler un bronze, les apparitions du voisin demeuré qui traite les patients de l'institut de tarés, ou le passage où le héros fait du kung fu filmé en accéléré! La scène la plus réussie est celle qui clôt le film: elle doit bien durer 30 secondes (dans le prochain, ils expliqueront sûrement que c’était un rêve! :mrgreen:). Pour l'instant, l’épisode le plus faible avec le 2.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar zack_ » Mar 08 Oct 2013, 11:09

Jolie l'encart :super:
zack_
 

Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar puta madre » Mar 08 Oct 2013, 11:12

Oui je trouve cette présentation sympa ;) (et j'espère qu'imiter le patron me vaudra quelques bons points :eheh:)
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar zack_ » Mar 08 Oct 2013, 11:16

Tes critiques valent déjà des points ;) et dire que j'ai pensé à un spam quand j'ai vu ton pseudo la première fois :lol: Quand à la présentation c'est du made in Tyseah.
zack_
 

Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar puta madre » Mar 08 Oct 2013, 12:43

Félicitations à Tyseah, alors :super:
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Quand la Marabunta gronde - 5,5/10

Messagepar puta madre » Mer 09 Oct 2013, 11:25

Quand la Marabunta gronde

Titre original: The Naked Jungle
Réalisé par: Byron Haskin
1954

Résumé: 1901. Joanna Leiningen arrive en Amérique du Sud pour rejoindre son mari. Au même moment, la Marabunta, une colonie de fourmis tueuses qui dévore tout sur son passage, se manifeste à quelques kilomètres de là...

5,5/10
Avec aux manettes le duo responsable de La Guerre des Mondes (Byron Haskin à la réalisation et George Pal à la production) et un concept de base alléchant, Quand la Marabunta gronde s'annonçait comme un bon petit film d'aventures naphtaliné. Malheureusement, il ne fait qu'effleurer son sujet.
En effet, sur les 95 minutes que dure le film, le terme Marabunta ne sera prononcé qu'au bout de 45 minutes et les insectes n'attaqueront la plantation tenue par Leiningen (Charlton Heston) qu'après une heure de métrage.

Toute la première partie se concentre sur la relation entre Leiningen et sa nouvelle épouse (Eleanor Parker), qu'il a épousée par correspondance sans jamais la rencontrer, en ignorant qu'elle avait déjà été mariée auparavant. Or, Leiningen n'ayant jamais connu les plaisirs de la chair, ne veut pas d'une femme ayant déjà "servi"... Les relations conflictuelles entre les deux époux sont bien dialoguées et la manière dont ils vont évoluer au contact de l'autre bien rendue. Le dialogue où Leiningen annonce à sa femme qu'il souhaite s'entourer uniquement d'objets neufs, y compris sa femme, vaut son pesant de cacahouètes. Eleanor Parker, en plus d'être juste magnifique, défend très bien son personnage de femme de caractère. Le rôle de Leiningen, homme inflexible qui va peu à peu s'adoucir au contact de son épouse, va comme un gant à Charlton Heston. En outre, la scène où Heston étale une lotion anti-insectes sur le dos de Parker, qui fait glisser la bretelle de sa robe de nuit le long de son bras, est gentiment érotique!

Une fois les fourmis arrivées à la plantation, Haskin parvient à mettre en valeur cette marée d'insectes que rien ne semble arrêter. Il fait monter le suspense lors de sa description des techniques utilisées par Leiningen pour repousser l'invasion. Le passage où un des ouvriers se fait tuer ne dépareillerait pas dans un film d'horreur. Cette partie est malheureusement trop courte et manque d’ampleur, ce qui est d'autant plus frustrant qu'il aura fallu attendre un bon moment avant qu'elle ne démarre. Pire, elle est également entrecoupée par des scènes conjugales : sur l'ensemble du film, l’invasion des fourmis doit durer tout juste 20 minutes! La conclusion a beau s’avérer assez poignante, c’est la déception qui prime à l’issue du film.
Un film qui exhale un parfum délicieusement rétro (aaah la jungle reconstituée en studios et filmée dans un très beau technicolor!), mais qui aurait gagné à se concentrer davantage sur ses passages d'agression animale que sur les déboires matrimoniaux de ses protagonistes.
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Cité Des Dangers (La) - 3/10

Messagepar puta madre » Jeu 10 Oct 2013, 15:58

La Cité des dangers

Titre original: Hustle
Réalisé par: Robert Aldrich
1975

Résumé: Une jeune femme est retrouvée morte sur une plage. L’inspecteur Gaines mène l’enquête…

3/10
Robert Aldrich et Burt Reynolds réunis sur un projet de polar urbain, après l'excellent Plein la gueule, c’était a priori du tout bon… Au final, je les ai bien senties passer, les deux heures de métrage!

La Cité des dangers suit le quotidien du flic incarné par Reynolds, aussi bien dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée, avec comme fil rouge l'enquête sur la mort d'une jeune femme dont le cadavre a été retrouvé sur une plage. Or, la partie polar est affreusement molle : l'enquête principale ne commence qu'à partir d'une bonne heure de film et les péripéties proposées entre-temps sont extrêmement banales, avec plusieurs amorces d’intrigues qui ne seront jamais développées. Quant à la partie vie privée, qui met l'accent sur sa vie de couple avec une prostituée jouée par Catherine Deneuve et son désir de partir vivre en Italie, elle est beaucoup trop artificielle. Cet inspecteur aurait pu constituer un beau personnage complexe, avec une conception toute personnelle de la justice: il s'oppose au tabassage de truands par ses collègues, mais n'hésite pas à tirer sur un homme déjà à terre ou à maquiller un meurtre. Néanmoins, cet aspect est traité de manière trop superficielle.

Le film s'essaie à une dénonciation des autorités policières, qui se démènent pour résoudre les crimes uniquement si la victime est fils ou fille d’une personnalité influente ou, lors de la séquence à la morgue, n’ont pas la décence de recouvrir le corps de la fille devant son père venu l’identifier. Une thématique développée de manière trop timide pour convaincre.
L'intrigue secondaire sur le personnage de Ben Johnson qui, devant le manque de réactivité des flics, tente de faire éclater la vérité sur la mort de sa fille est de loin la plus intéressante et j’aurais préféré que le scénario s’attarde davantage sur ce personnage.
Au casting, on retrouve des habitués de la filmographie d'Aldrich, Eddie Albert et Ernest Borgnine. Ça fait plaisir de revoir leurs deux trognes, mais l'intrigue sur les activités criminelles d'Albert ne mène nulle part, tandis que les apparitions de Borgnine en supérieur hiérarchique ne servent pas à grand-chose (la deuxième est très drôle, il faut le reconnaître).
La fin pessimiste relève un peu le niveau, même si à ce stade on s'en fiche un peu de ce qui arrive aux personnages. Les derniers plans sur Deneuve et l’aspect mélancolique font regretter que le reste n'ait pas été du même acabit.

Un film bien trop mou et trop long d'une demi-heure, avec un bon nombre d’idées intéressantes jamais correctement exploitées.
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Film: Cité des dangers (La)
Note: 4/10
Auteur: Scalp

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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Jeu 10 Oct 2013, 16:09

Terriblement décevant celui là effectivement, surtout pour du Aldrich.
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Mes chers amis - 7/10

Messagepar puta madre » Ven 11 Oct 2013, 15:05

Mes chers amis

Titre original: Amici miei
Réalisé par: Mario Monicelli
1975

Résumé: Les tribulations de 5 amis qui partent en virée pour échapper à leur quotidien...

7/10
Une comédie assez grave qui suit les tribulations de cinq amis cinquantenaires qui, de temps à autre, partent ensemble en virée de manière impromptue pour ne retrouver leur famille qu'au bout de plusieurs jours, voire semaines.
L'humour provient principalement des canulars qu'ils montent auprès des personnes qu'ils rencontrent et qui leur permet d’échapper à la solitude ou à une vie familiale qui les étouffe. Les moments où ils se retrouvent ensemble sont les seuls où ils vivent vraiment. Le film oscille constamment entre la légèreté et la gravité, mais toujours avec une bonne dose d’ironie. Il insiste sur l’absurdité de l’existence et semble nous inciter à voir l'humour dans les situations les plus sombres, même en présence de la mort: la séquence de l'enterrement sera l’occasion pour les protagonistes d’échanger un fou rire lorsqu’ils constateront qu’une de leurs blagues a bien fonctionné. La réalisation de Mario Monicelli, avec sa photographie grisâtre, participe à la tonalité presque dépressive du film.
Par moments, le film fait place à des scènes burlesques d’autant plus drôles qu’elles se font rares, notamment les passages où les comparses se rendent sur les quais de la gare pour baffer les personnes qui s'accoudent aux fenêtres des trains en partance. Un beau film sur l'amitié, à la tonalité douce-amère.
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Enquête sur une Passion - 8/10

Messagepar puta madre » Ven 18 Oct 2013, 10:44

Enquête sur une passion

Titre original: Bad timing
Réalisé par: Nicolas Roeg
1980

Résumé: La relation destructrice entre deux amants…

8/10
Avec Enquête sur une passion, Nicolas Roeg reprend le dispositif de fragmentation temporelle déjà mis en place sur ses films précédents, où passé et présent s'enchevêtrent pour mieux cerner les sentiments et les motivations de ses personnages.

Enquête sur une passion est centré sur la relation entre Milena (Theresa Russell) et Alex (Art Garfunkel). Elle, une femme libérée et pleine de fougue. Lui, un intellectuel au tempérament jaloux. Deux êtres aux caractères opposés qui ne peuvent vivre séparés, même s'ils ne trouvent pas satisfaction dans cette relation, et finiront par se déchirer. Le film commence par l'arrivée du couple aux urgences suite à la tentative de suicide de la jeune femme et va nous décrire comment ils en sont arrivés là.

A partir de ce postulat, Nicolas Roeg va nous perdre dans le dédale des souvenirs de ses personnages via une série de flashback qui nous révéleront progressivement la vérité derrière la tentative de suicide de Milena. Le réalisateur crée par ses effets de montage une ambiance fascinante où passé et présent se répondent, se complètent ou se contredisent, certaines scènes venant remettre en question nos certitudes sur la manière dont les faits se sont déroulées.

Parmi les scènes marquantes, on peut citer celle où les deux amants se retrouvent à l'université alors que leur environnement devient progressivement flou, comme si le monde s'estompait autour d'eux, le passage particulièrement glaçant où Alex parvient à assouvir son désir de domination sur sa compagne, le tête-à-tête final entre Alex et l’inspecteur interprété par Harvey Keitel, la scène dans l'appartement qui alterne passé et présent où l'on a l'impression que Keitel surveille les amants en train de faire l'amour...

Theresa Russell, que je considérais jusqu'à présent comme une actrice capable mais sans plus, est tout simplement remarquable dans ce rôle et restitue à merveille les différentes facettes de son personnage, son énergie, sa candeur, sa luminosité, mais aussi sa déchéance. Art Garfunkel s'en tire également très bien avec son personnage d'intellectuel réservé mais jaloux, a priori sympathique mais dont le côté sombre nous sera dévoilé progressivement.

Je reprocherais au film un épilogue trop abrupt, quelques scènes redondantes à l'hôpital, des scènes d'enquête superflues et, surtout, surtout, une utilisation abusive des zooms (quasi-systématique pour marquer les transitions temporelles) qui soule à force.
Mais ces défauts n'empêchent pas Enquête sur une passion de constituer un voyage captivant dans l'intimité de ce couple.
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Ven 18 Oct 2013, 10:47

:super:
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Barbe à papa (La) - 8/10

Messagepar puta madre » Ven 18 Oct 2013, 15:09

La Barbe à papa

Titre original: Paper Moon
Réalisé par: Peter Bogdanovich
1973

Résumé: Un escroc à la petite semaine, se voit confier la charge d'une gamine…

8/10
Derrière ce titre français complètement crétin se cache Paper Moon, 4ème long métrage de Peter Bogdanovich. Situé chronologiquement juste après La dernière séance et On s'fait la valise, Doc (encore un titre français à la ramasse), Paper Moon opère une espèce de synthèse de ces deux films: du premier, il reprend la photo en noir et blanc et une description des villes désertées ou en proie à la pauvreté du Middle West américain, mais avec un traitement comique qui le rapproche du second.

Pendant la Dépression, Moses Pray (Ryan O’Neal), un escroc à la petite semaine, se voit confier la charge d’accompagner chez sa tante la jeune Addie (Tatum O’Neal), dont il pourrait être le père…

Le film repose en grande partie sur l'alchimie entre Ryan O'Neal et sa fille Tatum. O'Neal père fait preuve d'un abattage comique inattendu, tandis que sa fille, du haut de ses 10 ans, livre une prestation tout bonnement incroyable, tour à tour boudeuse, malicieuse ou exaspérante, et révèle un véritable don pour la comédie. Une bonne partie de l'humour provient du décalage entre la jeunesse du personnage d’Addie et son comportement: la gamine s’avère par moments bien plus mûre, débrouillarde et cupide que son compagnon de route (la scène du diner, où la gamine fait chanter Moses pour qu'il la garde avec lui, est une petite merveille :love: ).

Bogdanovich filme avec une vraie tendresse ces deux filous qui se retrouvent coincés ensemble, pour s'apercevoir au gré des rencontres et des épreuves, qu'ils ont besoin l'un de l'autre, sans se l'avouer. Le film évite la scène de révélation dramatique sur la paternité d'Addie, qui est d'usage dans ce genre de film et aurait pu alourdir l'ensemble. Dans un noir et blanc superbe, le cinéaste donne à ce road movie une atmosphère nostalgique où les paysages de l'Ouest américain sont bien mis en valeur (il n'est pas fan de John Ford pour rien!). Lorsque le film se termine, c'est avec un pincement au coeur que l'on quitte ces deux personnages, avec lesquels on aurait aimé faire encore un bout de route.

Une jolie comédie, le 5ème film de Bogdanovich que je vois, et aucune déception pour l'instant. Je vais continuer à creuser sa filmo...
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Film: Barbe à papa (La)
Note: 7,5/10
Auteur: Alegas

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Shock - 6/10

Messagepar puta madre » Mar 22 Oct 2013, 15:06

Shock/Les Démons de la nuit

Titre original: Schock
Réalisé par: Mario Bava
1977

Résumé: Une veuve emménage avec son fils et son nouveau compagnon dans la maison où elle vivait avec son mari défunt...

6/10
Ça faisait un moment qu'il traînait sur mes étagères celui-là: je l'avais acheté en complément d'un Mad Movies il y a déjà un bail et je n'étais pas très chaud à l'idée de le regarder. Et, finalement, ça s'avère tout à fait regardable...
Le film pâtit d'un scénario qui manque d'originalité et assez prévisible dans son déroulement mais Bava parvient à installer une ambiance malsaine, avec quelques scènes-chocs réussies, un basculement dans la folie bien géré et un final glauque et jusqu'au-boutiste. On sent l'influence des films d'Argento dans certains choix : Daria Nicolodi tient la vedette et la musique composée par des membres du groupe Goblin joue pour beaucoup dans l'ambiance du film. Le bodycount est limité, mais les morts sont bien graphiques et jouissives. Le gamin a une bonne tête vicelarde par moments (les passages où il simule un acte sexuel quand il est allongé sur sa mère ou lacère la petite culotte de cette dernière sont assez osés). Daria Nicolodi, par contre, je n'ai pas été convaincu par sa prestation: c'est pas l'actrice idéale pour porter un film sur ses épaules (elle passe presque la moitié du film seule à l'écran) et elle en fait parfois un peu trop. La scène du cutter volant est plus kitsch qu'autre chose et c'est dommage que Bava ait conclu sa carrière sur un film aussi terne visuellement.
Une pelloche horrifique satisfaisante dans l'ensemble.
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Film: Démons de la nuit (Les)
Note: 7/10
Auteur: osorojo

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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Mar 22 Oct 2013, 15:15

Bah moi il est dans mon top 5 Bava celui-la. 8)
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Re: [puta madre] Mes Critiques en 2013

Messagepar puta madre » Mar 22 Oct 2013, 15:28

Ah oui, carrément. C'est quoi les 4 autres?
Pour Shock, je dois avouer que les films de possession/fantômes, je sature un peu...il a dû en faire les frais.
Je réessaierai une autre fois, mais pas avant un moment...
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