[oso] Mes critiques en 2013

[Heatmann]

cockney vs zombie j'ai tenue 20 min devant ..............

[osorojo]

Fallait pas refuser ce troisième whisky avant de lancer le film Heatmann

[Heatmann]

jolie

[padri18]

THE COLLECTION

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Marcus Dunstan (2012) | 4/10
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Suite directe de la bonne surprise qu'était The collector, un bon petit slasher moderne, The collection s'avère lui aussi décevant que son aîné était punchy. Et si le bodycount est pourtant généreux, c'est pour mieux cacher le vide que renferme le reste du film. C'est bien simple, à part quelques mises à mort pas trop mal torchées, il n'y a strictement rien à se mettre sous la dent, mis à part peut être quelques plans bien sentis, mais qui restent bien trop rares pour élever le film. On se retrouve donc avec une bobine d'1h15 qui ne sait pas où aller sinon dans une surenchère gratuite qui fait illusion pendant un quart d'heure mais finit bien vite par lasser. A tel point qu'au bout d'un moment, peu importe ce qui se passe à l'écran, c'est sans surprise, passif que l'on suit le film.

En bref, the collection est à oublier rapidement. Bien dommage, il était en effet légitime d'attendre un peu plus du rejeton d'un film qui avait su surprendre par son jusqu'au boutisme, son savoir faire et son inspiration. Tout ce qui manque finalement à cette suite insipide. Même la bonne surprise de retrouver Bubs en commando énervé ne sauvera pas les meubles, tant ce dernier semble aussi perdu à l'écran qu'il était terriblement habité dans The Wire.

[angel.heart]

[Dunandan]

SHAUN OF THE DEAD

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Edgar Wright (2004) | 8.5/10
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Que ça fait plaisir de se retrouver devant ce genre de grosse récréation, complètement assumée en tant que divertissement d'où transpire une réelle envie de rendre hommage à un genre bien particulier. Avec Shaun of the dead, du titre jusqu'au noyau qui propulse le film, tout est réuni pour porter haut dans nos coeurs ces films de zomblards qui ont su se faire une place comme genre à part entière. Bon nombre de références qui propulsent l'histoire sont des clins d'oeil directs à l'oeuvre la plus célèbre en matière de morts sur pattes, à savoir l'excellente trilogie des morts vivants du maître Romero. Sans que la connaissance de cette dernière soit indispensable pour apprécier le film, elle permet à l'initié de s'amuser encore plus. Pour ma part, je me suis fendu la poire comme rarement devant cette comédie horrifique qui est à mon sens ce qui ce fait de mieux à l'heure actuelle.

On y sent en effet une inspiration sans bornes, autant qu'on devine sans mal le travail d'imprégnation à laquelle s'est livré Edgar Wright pour écrire son script, tant il contient l'essence du genre, tout en s'en détachant pour devenir un objet original et singulier qui porte sa propre marque. C'est bien là toute la puissance du film, cette capacité à se rendre unique tout en s'accaparant les gimmick ultra connus d'un genre qui a depuis longtemps été pompé jusqu'à la moelle par des faiseurs plus ou moins habiles. Shaun of the dead nous fait donc la belle surprise de n'être jamais à court de ressources pour propulser son histoire, mais il fait également bien plus. Edgar Wright possède un réel savoir faire en matière de mise en scène, et le met à l'épreuve tout au long de son film. Les séquences s'enchaînent avec fluidité et les effets visuels ne font jamais cheap, ce qui n'est pas chose facile lorsqu'il faut faire dévorer à un zombie un humain encore vivant. Dans Shaun of the dead, tout parait naturel car ce réalisme qui se paye le luxe de ne jamais être gore est couplé à un élan comique omniprésent, les deux combinés font des étincelles. En plus de nous inspirer beaucoup de respect, elles permettent surtout à Edgar Wright de ne pas uniquement rester dans la farce pure, ce qui élève véritablement son film.

Pour parfaire le tableau, Shaun of the dead est porté par des comédiens talentueux qui ont la ganache parfaite pour nous faire marrer. Le duo Frost/Pegg marche du tonnerre, leurs seules tronches suffisent à nous faire glousser. Toute la troupe qui les accompagne semble prendre autant de plaisir que les deux principaux intéressés, ce qui se ressent beaucoup à l'écran. Le film baigne en effet dans une vague de bonne humeur communicative qui contribue à cette décontraction apaisante qui habite le cadre.

Peu d'ombres au tableau à relever en fin de bobine. Et si elles sont bien présentes, on est bien incapable de les citer sans paraître bien ingrat envers ce pur moment d'amusement qui nous a été offert. Un film réussi, aussi bien formellement que dans ses intentions, ce qui est suffisamment rare pour être apprécié à sa juste valeur. La découverte de cet hommage assumé a été tardive dans mon cas, mais l'attente valait le coup. Shaun of the dead se place en effet sans délai dans cette short list de feel good movie qui peuplent mes références.

[Jimmy Two Times]

Tout est dit. Un film presque parfait à mes yeux. De l'humour à revendre, une écriture intelligente, c'est si rare de nos jours. Les comédies, lorsqu'elles sont excellentes, manquent souvent de considération et pourtant il est si difficile de faire rire.

[Dunandan]

Je l'ai revu cette année, gros coup de coeur pour ma part

(c'est la première fois que tu le regardes ?)

(rah tu me fais penser que je dois re-capturer mes images, le DVD que j'ai utilisé imposait un format 4/3 tout moche )

[osorojo]

@ Dun : Yep Premiere fois pour moi ce Shaun of the dead. Je ne sais pas pourquoi j'ai mis si longtemps à le mater Je vais enquiller sur Hot Fuzz dont je me rappelle rien dans pas longtemps ^^

@Jimmy : ouais complètement d'accord. J'ai d'ailleurs du mal à m'y retrouver dans tout ce qui est comédie tant il peut y avoir du mauvais. En fait, j'adore me mater ce genre de film, mais j'suis assez difficile en la matière alors je tente pas souvent de peur de me faire chier ou me retrouver devant un truc tounaze.

[osorojo]

MAISON DES 1000 MORTS

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Rob Zombie (2003) | 8/10
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Han, l'uppercut rageur que signe Rob Zombie avec cette ballade ultra glauque au fin fond d'une Amérique poisseuse qui se divertit en découpant des corps. M'étant aventuré en terrain complètement inconnu, je me suis fait suprendre par une bobine énervée qui ne fait aucune concession. Marquée par un style visuel propre à son hauteur, navigant entre une verve visuelle qui force le respect et quelques choix plus discutables (les infrarouges m'ont semblé bien too much), cette escapade assaisonnée aux boyaux ne laissera personne indemne. On sort du film passablement secoué par une surenchère qui ne semble jamais vouloir s'arrêter.

Et si la maison des 1000 morts est bien de la trempe des premiers films dans le sens où on y trouve un mix pas toujours contenu de toutes les influences qui semblent émouvoir son auteur, il parvient tout de même à tenir sacrément bien la route et fait de ses imperfections presque une marque de fabrique. Habité par des acteurs aux trognes pittoresques, la première oeuvre de Rob Zombie est dictée par un tempo sans cesse au galop, pour aboutir à une demie heure finale qui est certainement l'une des plus tordue qu'il m'ait été donné de voir sur un écran. Les corps se suivent, les personnages malsains se succèdent et les pauvres victimes qui ont été à l'origine de cette descente aux enfers sortent de nos souvenirs, de toute façon on en prend tellement plein la tronche qu'on ne peut se préoccuper de leur sort, nos sens étant occupé à démêler ce méli-mélo visuel qui nous est proposé.

Imparfait, ambitieux en diable et emprégné d'un constant besoin de proposer quelque chose de personnel, La maison des 1000 morts marque sans aucun doute, par sa folie visuelle et ses atmosphères malsaines, un genre qui peine généralement à sortir des sentiers battus. Rob Zombie n'innove pas à proprement parler, mais il parvient à digérer d'une telle façon les références dont il se nourrit qu'il se les approprie indéniablement lorsqu'il les réutilise dans son propre film. Un uppercut bien violent qui me donne envie de voir les autres films d'un homme qui ne semble pas s'embarrasser du qu'en dira-ton. Ce qui est toujours bon à prendre, d'autant plus que le bougre n'est pas manchot avec ses objectifs, et sait les placer où il faut pour donner du peps à ses séquences. Une jolie découverte, enfin pas vraiment, mais on se comprend !

[Scalp]

Du film a ne pas mettre entre toute les mains.

[Dunandan]

Il me tarde de le voir celui-là, je commence à aimer ce genre de bobine sans concessions ...

[angel.heart]

Un putain de film!

Par-contre c'est bien d'avoir un bagage Tobe Hooper, avant de découvrir ce diptyque.

[Jed Trigado]

Par-contre c'est bien d'avoir un bagage Tobe Hooper, avant de découvrir ce diptyque.

Je savais pas qu'il s’était lancé dans la maroquinerie le père Hooper.

[pabelbaba]