[Alegas] Mes Critiques en 2013

[Alegas]

Alors autant je vois la contradiction dans Barry Lyndon, autant là je vois que dalle, si t'as des exemples précis je veux bien les connaître.

[Dunandan]

L'exemple le plus flagrant est celui-ci : lorsqu'on dit que le perso principal va peut-être connaître son dernier jour ... en fait ce sont tous ses potes qui crèvent et pas lui. Mais bon c'est sûr que Barry Lyndon va généraliser cette règle du décalage texte/images, qui est ici encore bancale et non systématique.

[maltese]

Si je me souviens bien aussi, il y a un "problème" concernant l'horaire lors de cette fameuse journée; le personnage de Sterling Hayden se trouve à deux endroits différents à la même heure (selon la voix-off); l'une de ces deux scènes est celle où il va voir son vieil ami au tout début de la journée. Je crois également qu'on peut raisonnablement mettre de côté l'hypothèse d'une banale erreur...

[Alegas]

Kubrick est pas à l'abri des erreurs non plus, on se souvient tous de l'hélicoptère de Shining.

[maltese]

Ce serait un peu différent tout de même là

[Logan]

Kubrick est pas à l'abri des erreurs non plus, on se souvient tous de l'hélicoptère de Shining.

Hélicoptère c'est une histoire de format si je ne m'abuse, c'est pas sa faute.

[Hannibal]

exact, c'est un problème de format d'image

[Alegas]

Sérieux ? T'as lu ça où ?

Un jour j'ai eu un prof qui disait que c'était voulu, que Kubrick voulait signifier la menace planante de l'esprit de Nicholson dès le début du film. Depuis, je ne l'ai plus jamais pris au sérieux.

[Logan]

C'est des conneries, c'est un changement de format US/Europe, le soucis n'apparaissait pas à l'époque sur le format US.

C'est un gros tocard ton prof

[Mark Chopper]

Sérieux ? T'as lu ça où ?

Un jour j'ai eu un prof qui disait que c'était voulu, que Kubrick voulait signifier la menace planante de l'esprit de Nicholson dès le début du film. Depuis, je ne l'ai plus jamais pris au sérieux.

Il a participé à Room 217 ?

[Dunandan]

Selon l'un des bouquins que j'ai lu sur Kubrick, ce serait une façon pour ce dernier d'inclure de l'imperfection dans son oeuvre (l'analyse de fond est très intéressante, mais les arguments/exemples sur lesquels l'auteur s'appuie, je les prends avec des pincettes)

[Alegas]

Sérieux ? T'as lu ça où ?

Un jour j'ai eu un prof qui disait que c'était voulu, que Kubrick voulait signifier la menace planante de l'esprit de Nicholson dès le début du film. Depuis, je ne l'ai plus jamais pris au sérieux.

Il a participé à Room 217 ?

(J'avoue avoir pensé à lui que j'ai découverte le documentaire. )

[Val]

L'hélico n'est visible que dans la version dématté, que l'on a longtemps connu en VHS et DVD 4/3. Il est invisible de la version salle 1,85.

[Alegas]

Mad Max 2 : The Road Warrior (Mad Max 2 : Le Défi) de George Miller

(1981)

Seconde vision de ce deuxième opus de la saga que je revois un poil à la hausse. Dans mes souvenirs c'était pas aussi bien réalisé et surtout c'était ennuyeux, alors qu'ici c'est globalement maîtrisé de bout en bout par un George Miller qui s'affirme et le film jouit d'un rythme soutenu, aidé par une courte durée. Mad Max 2, c'est finalement à la fois une suite en plus d'être un nouveau départ en terme d'intentions puisque hormis la présence du même héros on a jamais l'impression de retrouver le même univers que dans le premier opus. Là où celui-ci visait plus dans l'anticipation (sans doute à cause d'un budget limité), on est ici dans le post-apocalyptique le plus total, et autant dire que le désert australien se prête facilement à l'exercice avec des paysages très bien mis en valeur. A la volonté de dominer un espace vital (les routes, seules signes de vie dans un monde sur le déclin) s'ajoute un élément très important qui est la raréfaction du pétrole, ce qui donne un personnage principal uniquement motivé par la recherche de l'or noir qui lui permettra de continuer sa route. Il est étonnant de constater à quel point le script est finalement tout ce qu'il y a de plus basique, ce qui fait à la fois la force et la faiblesse du film, puisque c'est rapide et efficace mais que globalement on aimerait voir cet univers un peu plus décrit en profondeur. Du coup, Mad Max 2 vise bien plus dans l'actionner rapide et rythmé, ce qu'il arrive à être sans trop de difficultés, mais l'impression de frustration que l'on pouvait avoir dans le premier film avec des personnages caricaturaux et fonctionnels est toujours présente. Certes, on ne s'ennuie jamais, mais le script, les motivations et donc le fond du film est franchement loin d'être captivant. Heureusement que le casting est bien meilleur que celui de Mad Max premier du nom (Bruce Spencer y trouve d'ailleurs le premier rôle marquant de sa carrière), et surtout que la forme soit de qualité avec notamment un climax final qui en met plein la vue, et bien violent de surcroît. Une suite bien supérieure à son prédécesseur donc, mais qui a toujours le défaut de ne chercher qu'à livrer la marchandise, à défaut d'offrir un univers travaillé.

NOTE : 7/10

[Alegas]

Mad Max : Beyond Thunderdome (Mad Max : Au-delà du Dôme du Tonnerre) de George Miller & George Ogilvie

(1985)

Petite critique rapide afin de chasser ce vilain film de ma mémoire au plus vite. Après avoir vu Mad Max 2 et en considérant que chaque opus de la saga possède son identité propre, on était en droit d'attendre de ce troisième film la même vision badass de Miller sur son univers et son héros, le tout avec un ton différent. Et si le ton change bien, le film est tellement différent des deux autres que l'on a vraiment du mal à le voir comme un Mad Max au lieu de ce qu'il est : à savoir une parodie de ce que Miller avait pu faire avant, tout en amorçant un virage vers un cinéma plus naïf qui amènera bien plus tard la grande œuvre qu'est le diptyque Happy Feet. Sauf qu'ici, force est de constater que ça ne marche tout simplement pas. Max n'est plus l'icône silencieuse et meurtrière, l'humour est largement plus présent (la façon dont est amenée la provenance du méthane, la séquence où Max rend ses armes), la violence amoindrie, une chanson de Tina Turner au générique et la chanteuse en guise de bad guy (je vous laisse imaginer le désastre total et ce que cela engendre sur la crédibilité de l'entreprise) et surtout l'univers devient tellement décalé que cela donne des séquences plus loufoques les unes que les autres, bref Mad Max est devenu totalement autre chose. Reste bien une seule chose à sauver, à savoir la mise en scène de Miller qui s'améliore nettement plus, par moment on pense même à du Spielberg 80's, c'est beau, c'est soigné, mais dommage que cela soit au service d'un néant quasi-total. En espérant que le quatrième film ne ressemblera pas au dixième de ce que peut être ce troisième opus.

NOTE : 4/10