[Jack Spret] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Ven 20 Sep 2013, 16:43

Je sais vraiment pas ce que vous lui trouvez à celui là.
C'est imbuvable de bout en bout !


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Ven 20 Sep 2013, 16:51

Perso je ne m'emballerais pas autant que sur la Wild, mais ouais, j'y ai quand-même vu d'évidentes qualités.

Bon après t'aimes pas, ça ne se discute pas...

Mais quand-même, 0...
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Ven 20 Sep 2013, 17:10

Oui c'est rude :mrgreen:
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DeepStar Six - 6/10

Messagepar Jack Spret » Ven 20 Sep 2013, 18:03

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Sorti la même année qu'Abyss mais surtout Leviathan de Cosmatos (dont il partage sensiblement le même pitch), DeepStar Six, injustement traduit M.A.L: Mutant Aquatique en Liberté en France, est un survival sous-marin comme on en compte des dizaines mais qui sort du lot par quelques idées bien gorasses. Derrière la caméra, le papa du Jason de Crystal Lake soumet son équipe de scientifiques militaires à rude épreuve. Si le scénario est cousu de fil blanc, on lui pardonne par sa capacité à amener de la tension dans un endroit confiné où l'extérieur est aussi mortel que l'intérieur (on pense d'ailleurs pas mal à The Thing et Alien).

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Côté surprise, ce sont les gueules de second couteaux qu'on a déjà croisés dans plein de films du genre qui font plaisir à voir. Même s'ils donnent vie à des caricatures du film de genre (le capitaine black badass, les jeunes tourtereaux, la scientifique ravagée, le psychopathe), ils s'investissent dans leur rôle et ça fait du bien d'en voir certains appartenir au bodycount du film. Pas de quoi se réveiller la nuit mais un bon moment à passer, aussi jouissif que Tremors.

6/10



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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Ven 20 Sep 2013, 18:17

:shock: connaissait pas ! :bluespit: :bluespit: je prend !
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar caducia » Ven 20 Sep 2013, 18:39

Depuis le temps que je dis qu'il faut le référencer dans les films de monstres :love: .
:eheh:
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Bellflower - 5,5/10

Messagepar Jack Spret » Lun 30 Sep 2013, 17:53

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Il ne suffit pas d'être tapageur ou provocateur pour s'élever au panthéon des œuvres underground culte. Il faut aussi que le sujet traité est un minimum de cohérence, que la patte artistique soit au service du scénario et que le projet ne soit pas une finalité en soi. Doté d'une esthétique assez repoussante pour certains, Bellflower surprend son monde en allant chercher du côté le plus crade et inutilisable du spectre des couleurs, rendant sa pellicule dégoulinante, sale et donc underground. Mais tout n'est pas dans l'apparence, surtout lorsqu'on cherche à mettre en scène des personnages à l'avenir incertain, sans morale et au nihilisme incroyablement porté aux nues.

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Si le film ne fonctionne pas, c'est par ce trop plein de bonne volonté qui rendent l'expérience trop auteurisante, trop froide. Evan Glodell semble vouloir mettre en image tout ce qu'il aime dans le cinéma, utilisant des procédés qui n'ont pas toujours leur place et qui empêchent toute, si toutefois il y en a une. Car l'idée de romance dépeinte à travers les yeux de ce fan hardcore de Mad Max nécessiterait des heures de psychiatrie. Vulgaires adulescents en quête de sensations fortes, leur passage à l'âge adulte doit être à marquer d'une pierre blanche, aussi restent-ils perpétuellement abreuvés d'alcool, en quête du déclic qui va les faire vriller.

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Et tous ces flash-back et flash-forwards incompréhensibles, cherchant à donner un aspect faussement intello au film, ne font que souligner la limite d'un tel exercice de style. Bellflower aurait du se contenter d'être un court métrage et aurait ainsi gagner en intensité et en sincérité.

5,5/10

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Frost / Nixon - 7/10

Messagepar Jack Spret » Mar 01 Oct 2013, 17:31

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Ron Howard surprend son monde en offrant un film rondement mené au sujet rarement abordé au cinéma. Si l'interview entre David Frost et Richard Nixon aurait pu largement être ennuyeuse, il décide d'habiller le tout avec les codes d'un genre inhabituel pour le film politique: le sport. Filmé tel un ring de boxe, le salon où les deux personnages vont se confronter est plongé dans le noir, contrastant avec les puissants éclairages qui illuminent leur visage. Chacun a ses tics de langage, tels des réflexes de combattants, ils sont tous deux coachés par une équipe qui s'investit au maximum mais qui ne peut plus faire machine arrière une fois le round lancé. Et nous voila parti pour un combat titanesque où personne ne laissera une once de terrain à son adversaire. Un peu creux tout autour de la préparation physique des deux poids lourds mais c'est sans mentir le combat du siècle.

7/10

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Re: Bellflower - 5,5/10

Messagepar elpingos » Mar 01 Oct 2013, 19:19

Jack Spret a écrit:Bellflower aurait du se contenter d'être un court métrage et aurait ainsi gagner en intensité et en sincérité.

Ouaip pas faux ...
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Jeu 03 Oct 2013, 16:52

BILAN DE SEPTEMBRE

13 films vus (dont 2 en salles)

La merveille du mois

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Le déchet du mois

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No Pain, No Gain - 7,5/10

Messagepar Jack Spret » Ven 04 Oct 2013, 17:07

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2013 est l'année à marquer d'une pierre blanche. C'est l'année où Michael Bay à décider de sortir de l'adolescence, lui qui était retombé en enfance primaire avec ses films bac à sable Transformers. Entre deux épisodes, un regain de vitalité s'empare de lui et il annonce vouloir tourner Pain & Gain, l'histoire de trois culturistes qui, par la force des choses, vont se transformer en ennemi public et en ami du rêve américain. Si le casting peut surprendre à première vue, les première images font montre d'une envie d'en découdre sévère avec le vernis qui recouvre peu à peu le cinéma hollywoodien, le trailer finissant de prouver que Bay est loin d'être mort et qu'il en a encore sous le pied.

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10 ans d'attente pour que ce film voit le jour. Il en faudra beaucoup moins pour nos trois larrons qui s'empressent de kidnapper un homme d'affaire pour vivre leur part d'American Way of Life. Si le cynisme et le second degré affiché dans le trailer semble donner une portée tragi-comique à cette histoire, il ne faut pas oublier pour autant qu'elle est vraie et que ce genre de personnages, coéniens en diable, existe réellement. D'ailleurs, Bay n'oublie pas de nous rappeler aux 2/3 de son film que nous sommes toujours dans une histoire vraie, au détour d'un encart un peu abrupt mais efficace.

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S'il cultive la mode du bling bling à outrance par le biais d'une imagerie ultra colorée et un déploiement de moyens faramineux en apparence, le budget du film est l'un des plus faibles de sa filmo, revoyant ainsi ses exigences de show-man à la baisse pour se concentrer sur la narration et le développement de ses personnages. Et on peut clairement affirmer que les acteurs se sont investis, entre apparence monstrueusement musclée et mimiques d'attardés mentaux. Seul le leader du Sun Gym Gang incarné par Mark Whalberg (toujours aussi bon dans l'art de l'auto-dérision) amène une réelle empathie tant il semble vouloir s'accrocher à une vie "normale".

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Toujours plus bigger and louder dans son propos, Pain & Gain termine sur une note ultra pessimiste mais politiquement correct qui montre que l'American Dream ne peut se vivre qu'à la sueur de son front, dans les limites du raisonnable et qu'il peut vite se transformer en cauchemar si on essaye d'y parvenir par ds moyens détournés.

7,5/10

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Air de famille (Un) - 6/10

Messagepar Jack Spret » Ven 04 Oct 2013, 17:32

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Avec le recul, il n'est pas rare de se rendre compte que les meilleures comédies françaises sont tirés de pièce de théâtre. Car c'est dans le huis-clos que peuvent ressortir un tas de situations cocasses. En enfermant sa famille déjà bien fragmentée dans un petit bistrot de village, Klapisch joue avant tout sur l'attirance et la répulsion de ses personnages plutôt que d'essayer de briller par un talent de metteur en scène ou de directeur d'acteurs (même s'il se laisse aller dans certains plans bien sentis). Le script signé par le célèbre duo Bacri/Jaoui est impayable et délivre une bonne rasade d'humour à froid, à base de répliques pince sans rires et corrosives. Un bon cru mais qui n'a pas la capacité de relecture du Dîner de cons.

6/10



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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jed Trigado » Ven 04 Oct 2013, 17:54

Pareil, je le trouve bien mais pas aussi marquant que le Péril Jeune ou l'Auberge Espagnole pour rester chez Klapisch.
Jed Trigado
 

Monstres Academy - 6,5/10

Messagepar Jack Spret » Lun 07 Oct 2013, 10:09

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Préquelle de l'éblouissant Monstres et Cie, le film digère plutôt bien l'univers pour le diluer dans une époque antérieure où les bancs de l'école remplacent les vestiaires de l'entreprise. Sans être inoubliable, Monstres Academy parvient à renouer rapidement avec les deux protagonistes qui, s'ils sont moins charismatiques que dans l'autre film (surtout Sullivan), vont gagner en profondeur grâce à quelques scènes clés qui montrent que derrière cette couche infantilisante signée Disney se cache encore et toujours le grand Pixar, roi de la maturité dans l'animation. Et cette profondeur se ressent dans la séquence du monde des humains où sont distillés tous les codes du film de monstres dans un climax nocturne génial. Dommage que tout le film ne soit pas de ce niveau mais il fallait bien passer par là pour que l'attachement soit maximal et que la scène fonctionne. Divertissant.

6,5/10

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2 guns - 5,5/10

Messagepar Jack Spret » Lun 07 Oct 2013, 18:22

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Buddy movie fainéant surfant sur la vague des bobines à la cool qui semble réinvestir les salles depuis le début de l'année, 2 Guns est symptomatique de cette génération de films qui tentent désespérément de souffler sur les braises des années 80 en éveillant la nostalgie du spectateur trentenaire nourri aux péloches burnées et badass. Mais à force de vouloir bien faire, on se retrouve avec une compilation de scènes déjà vues, de répliques déjà entendues et aucun risque n'est pris pour apporter un peu de nouveauté dans un genre bien embouteillé.

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Adaptation d'un roman graphique comme l'était Une balle dans la tête sorti plus tôt, 2 Guns ne cherche rien de plus qu'à être divertissant. Par son côté décalé et pacifiste (seule une mort violente survient), sa galerie de personnages taciturnes et pseudo-charismatiques (le vieux parrain mexicain, l'agent de la CIA), il arrive à décrocher quelques sourires. Mais ce qui fait la force de la séance, c'est la symbiose parfaite entre Denzel Washington et Mark Whalberg. Difficile de parier un copeck sur ce duo mais il s'avère qu'il fonctionne du feu de Dieu. Entre le black sympa qui nous rejoue un Man on fire à la cool et Wahlberg qui reprend son personnage de Shooter mixé à celui de Pain & Gain, on a le cotât assuré de répliques bien sentis qui passe comme une lettre à La Poste.

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Ajouté à cela un bonus boobs de la part de Paula Patton (qui ne devrait se cantonner qu'à se montrer nue en susurrant des mots cochons avec sa voix torride) et des références à la pelle (le final ressemble à celui de Way of the gun), on se retrouve donc devant un film assez balourd en termes d'intention,s si ce n'est celle de décalquer ses aînés avec plus ou moins de réussite. 2 Guns permet tout de même de passer un agréable moment. C'est toujours ça de pris.

5,5/10

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