[Jack Spret] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Jeu 12 Sep 2013, 11:44

Quelle belle bande de blaireaux chez M6 !
En même temps, y'a rien non plus d'exceptionnel dans l'histoire (pas de twist de fou) mais c'est plus pour l'atmosphère et le côté thriller mafieux qu'il vaut le coup d'oeil.


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Jeu 12 Sep 2013, 12:02

Non pas de twist mais si tu connais rien de l'histoire et qu'on te raconte la fin
en gros que le gars infiltré va faire de la zonzon après avoir été abandonné par sa hierarchie et être tombé sur un très gros bonnet italien
t'es content.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Jeu 12 Sep 2013, 12:12

Ah oui en effet, c'est le gros spoil qui tâche bien là :eheh:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
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Morse - 8/10

Messagepar Jack Spret » Jeu 12 Sep 2013, 20:18

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Laisse-moi entrer est le remake américain de Morse, qui est l'adaptation du roman Let the right one in de John Ajvide Lindqvist, qui a eu cette idée en écoutant la chanson de Morrissey (le titre du film étant une contraction du nom du groupe quand on y regarde de plus près), Let the right one slip in. Autant dire que le film de Matt Reeves ne sert à rien car il s'éloigne totalement de l'idée de base du scénariste (la décision d'un remake ayant été négocié entre studios), que 2 ans est une période beaucoup trop courte pour le justifier et que Morse fonctionne très bien comme il est. Alfredson est d'ailleurs de cet avis car il a fait savoir qu'il préférerait que les remakes soient fait pour des films mauvais à la base. Même si cette réplique cinglante sent le type sûr de lui, je le rejoindrais parfaitement dans l'idée.

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En revisitant le mythe du vampire sous un œil contemporain, social et jeune, le film prend des risques à tous les niveaux car s'il utilise certains clichés inhérents au nyctalope sanguinaire, c'est pour mieux les renverser dès que l'occasion se présente. Exit le charme, le mystère et les ballades nocturnes en quête de proie. Morse se veut plus terre à terre et nous fait vivre le revers de la médaille de cette situation pour le moins "mortelle". Coincée dans un corps de 12 ans, la jeune vampire parvient à trouver un confident aimant en la personne de son voisin du même âge. Les deux partagent le meurtre (l'un en pensées, l'autre en actes) et la violence du quotidien. Voila la part romantique du mythe qui s'installe de manière aussi malsaine qu'intelligente.

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Et cet amour va aller creshendo, le final étant l'acte le plus romantique qui puisse être dans l'esprit. Là est le génie du film: concilier la violence la plus gore avec l'amour et le respect le plus profond. Mais leurs sentiments sont encore incertains et c'est avec une précision chirurgicale et une photographie froide mais sublime qu'Alfredson va nous conter fleurette au pays des goules. L'intrigue se situant dans la banlieue de Stockholm, l'architecture rajoute à la froideur hivernale et aux comportement fermés des résidents. Il est dommage de voir que certains personnages ne sont qu'entraperçus, laissés pour compte au profit de la romance des jeunes tourtereaux.

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Efficace, poétique, brutal et tendre, Morse se pose comme un conte macabre et une histoire d'amour sordide mais vraie, secouant les cauchemars des habitants d'un pays qui ne voit que rarement le jour (un choix de pays pas innocent pour un vampire). Un jour, j'irais certainement voir ce qu'apporte le remake de Reeves mais je pense sans trop m'avancer que tout à déjà été dit par Alfredson et qu'il ne peut pas être plus brillamment écrit et mis en scène qu'ici.

8/10

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Samouraï sans honneur - 6,5/10

Messagepar Jack Spret » Dim 15 Sep 2013, 22:57

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Insatiable et désireux de se renflouer après l'échec de son diptyque Kiba, Hideo Gosha choisit un plan de bataille audacieux. En réactualisant le mythe du sabreur manchot et borgne, il renoue avec les valeurs traditionnelles du chambara, tout en continuant à psalmodier son point de vue cynique, désabusé et pessimiste sur la corruption de la société féodale. Cette renaissance se veut tout d'abord visuelle par l'apparition de la couleur dans la filmographie du maître. Mais bien qu'elle lui permette d'ancrer son cinéma dans une ère plus moderne, les deux forces qui s'opposeront (le marginal contre le pouvoir) seront sans cesse vêtus de noir et de blanc, comme un ultime rappel à son cinéma ultérieur.

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Le personnage de Tange Sazen, l'un des piliers de la culture japonaise (à l'instar de Zatoichi ou du sabreur manchot de Chang Cheh), s'intègre parfaitement dans le discours du cinéaste. Marqué à vie par des hommes avides de pouvoir, il se verra amputé de son aveuglement pour la cause d'un chef et de son code d'honneur du samouraï, en perdant tout à tour son œil et son bras armé). Mais ce marginal, qui n'aura de cesse de croiser le destin d'autres personnages tels que lui, reste une plaie pour la société car son maniement exceptionnel du sabre ne permet pas à la classe supérieure de le hiérarchiser en vagabond ordinaire. De plus, son visage d'une laideur incroyable le rend démoniaque, sorte de symbole vivant d'une société corrompue jusqu'à la moelle.

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Si l'intrigue basique se suit sans peine, on peut regretter le manque de développement qui incombe aux personnages, la faute à une galerie trop nombreuse de seconds couteaux et d'une volonté de Gosha de redonner un côté plus divertissant au genre, la faute à l'utilisation d'un personnage populaire qu'il n'a pas créé lui même et dont il ne parvient pas réellement à saisir l'essence. Cependant, ses trouvailles visuelles sont toujours présentes, comme ce travelling saisissant où une jarre censée représenter la fortune passe de main en main, à l'image d'un relais du pouvoir. Cette science du cadre parfait, qu'on retrouve également chez son cousin maudit Kurosawa, permet au film de garder une continuité artistique avec ses autres longs métrages.

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Plus fun mais moins intéressant que d'habitude, Samouraï sans honneur peut se voir comme le film parfait afin de débuter la filmographie du réalisateur. Même s'il ne brille pas la qualité de son script et de ses répliques, l'aspect visuel allié à la maîtrise du genre en font une excellente initiation au chambara. Et le visage balafré de Sazen vaut le coup d’œil...

6,5/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jed Trigado » Dim 15 Sep 2013, 23:14

Je l'ai adoré celui-là !
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Dim 15 Sep 2013, 23:45

Comme quoi ... Moi aussi j'ai été un poil déçu par ce film (le chambara que j'apprécie le moins du mec), pour la même raison que toi : le traitement des personnages un peu léger.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Dim 15 Sep 2013, 23:54

Moi aussi j'aime beaucoup celui-la. Jamais compris qu'il soit considéré comme mineur dans la filmo du réal.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Lun 16 Sep 2013, 05:12

Bein comparé à Goyokin c'est mineur quoi :mrgreen:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jed Trigado » Lun 16 Sep 2013, 09:47

C'est toi qui est mineur. :mrgreen:

Gosha en mode Bande dessinée, ça sur-claque sa race ! :love:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar pabelbaba » Lun 16 Sep 2013, 10:35

Me souveins juste de la fameuse scène où l'urne passe de main en main et où chacun se fait buter. Enfin ouais, c'est mineur.

Comme presque toute la film de Gosha. :chut: :eheh:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Lun 16 Sep 2013, 11:07

Je le trouve pas mineur au contraire.
Mais c'est ce côté à part qui en fait un film surprenant et qui fait tâche un peu dans la filmo de Gosha.
Après, même si ça reste moyen, c'est très bon par rapport à d'autres films du genre.


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Mulberry Street - 0/10

Messagepar Jack Spret » Jeu 19 Sep 2013, 20:37

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Mais qu'est-ce que c'est que cette purge ? Sous ses airs de film social s'imprégnant du quotidien d'habitants de l'un des quartiers les plus pauvres de New York, Mulberry Street est une vaste arnaque qui ne laisse apparaître son côté horrifique qu'après 45 minutes de bobine. Autant dire un calvaire tant la dimension humaine du script est d'une nullité affligeante, flirtant même sur des traumatismes post-11 Septembre pour le rendre plus dramatique, alors qu'on ne parvient à s'attacher à personne. Ecrire plus de lignes sur ce film serait une perte de temps. Je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin...

0/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Hulkiss » Ven 20 Sep 2013, 01:33

A regarder de plus près le casting, y'a pas de femme....ou loinnnn derrière, sans avoir vu le film, j'comprend mieux le 0, si en plus ça s'tient pas c'est un coup à tomber du skate sur les dents (pointues). :lol:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar angel.heart » Ven 20 Sep 2013, 15:39

Jack, t'abuses là! Il est pas mal du tout ce film...
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