[Scalp] Mes Critiques en 2013

[Waylander]

Plus grand réalisateur français de l'histoire...comme si l'histoire du cinéma et du monde était terminée.

[Hannibal]

ben l'histoire du cinéma français elle est terminée depuis longtemps

[Mark Chopper]

Bah ça dépend quel genre de film. C'est peut-être une française qui va gagner la croupe du monde

[Scalp]

Plus grand réalisateur français de l'histoire...comme si l'histoire du cinéma et du monde était terminée.

Oui oui Kounen est meilleur.

[Mark Chopper]

Bah oui. Il a adapté un roman de Jean-Christophe Grangé, ça pose le niveau.

[Scalp]

Comme Kasso, gage de qualité ultime.

[Scalp]

The Big Man David Leland - 1990

Film qui mixe chronique social à l'anglaise ( à savoir souvent chiante donc ), film de combat et polar, mais dont la qualité principal est pas forcément l'écriture, en gros on dirait une version misérable de Full Contact (celui avec JCVD). On est très loin de la qualité d'un Bagarreur auquel on pourrait aussi le rapprocher.
Donc en gros c'est Liam Neeson ( aussi crédible en boxeur de rue que Ryan Gosling en braqueur de banque badass ) chomeur sortant de zonzon qui va être engager pour un combat clandestin, du coup sa femme elle est pas content et elle le quitte en lui laissant juste son chien et va aller se faire sauter par le alors tout jeune Hugh Grant.
Bon alors le rythme est clairement pas là, on s'emmerde un peu, la partie entrainement de Neeson c'est vraiment pas fameux, y a d'ailleurs juste Morricone qui y croit avec sa zic, parce que Neeson il y croit pas.
Après 1h20 de misère sociale et d'entrainement mou du genou on a enfin le combat, dont on dira qu'il est violent mais que c'est pas génial à l'écran car les gars on les sent pas à l'aise dans les chorégraphies pourtant réduite au minimum vu que c'est un bon vieux fight de rue.
Sinon on a un twist qui fait que c'est un peu polar ( y a des méchants trafiquants de drogue, dont un qu'on voit petit à petit via des inserts tout au long du film ) et les 20 dernières minutes, tu te dis, putain ça décolle enfin, ça va sortir les guns, ça va défendre sa famille et là bam, une fin tellement ridicule qu'elle ferait passer la fin des Derniers jours ( le truc espagnols sponso petite maison dans la prairie ) pour une fin nihiliste.
Bref c'était pas génial mais bon Liam Neeson est bien ( malgré son coté raide qui fait qu'on a du mal quand il se bat ), Joan Whaley Kilmer est toujours bien, Ian Bannen en big boss en impose, par moment y a une belle photo et puis merde un combat clandestin sur du Morricone quand même, donc la moyenne.

5/10

[Heatmann]

ouai ben je sent que je vais bien aimer moi ce Big man ! Hard times j'aime bcp mais je le met clairement pas dans mes hill favoris , c'est super efficasse et carrer , avec plein de bonus , mais manque un peu de tout a mon gout , un poil lisse et simpliste

[Scalp]

Au bien lisse et simpliste ce Big Man c'est le niveau au dessus sur ce point de vue là.

[Heatmann]

ouai j'imagine que c'est clairement pas le niveau du Hill , et j'en attend pas autant , c'est juste que le hill je le trouve juste "bien avec des bonus" ( tient d'ailleur ca a aucun rapport mais a chaque fois que je pense a Emperor of the north a chaque fois je croit que c'est un hill puis je me souvient que non )

[Mr Jack]

Ta déclaration Scalp sur Clouzot m'a rappelé ma totale ignorance à ce sujet alors j'ai bien l'intention de rattraper mon retard en commençant par L'assassin habite au 21

[Alegas]

La Vérité HG Clouzot - 1960

Meilleur film français de procès (facile) et dans le top 5 du genre, je ne voix guère que 12 hommes en colère et Anatomie d'un meurtre qui soient meilleur.
C'est un film de procès original car ici d'entré il est établit qu'il y a eu meurtre et que Bardot est bel et bien coupable, reste à déterminer la préméditation ou pas, donc ici on a clairement pas de suspens ou presque pas, c'est plus une tranche de vie finalement. Clouzot s’est inspiré d’un fait divers jugé en 1953. Mais il a transformé l’étudiante en médecine en jeune fille oisive, et éliminé son passé de femme tondue et violée à la Libération, ce qui change complètement la nature du procès.
On va suivre les pérégrination d'un jeune couple dans la jeunesse parisienne oisive de la fin des 50's ( qui annonce clairement Mai 68 ) via des flashback qui s'insèrent à merveille aux scènes de procès, scènes dominées par un duel savoureux entre Paul Meurisse et Charles Vanel, tout les deux étant à le recherche de la vérité, une vérité qui se révélera forcément plus complexe que prévue, chacun ayant sa vérité que des faits ne suffisent pas à comprendre.
Clouzot choisit donc de montrer ce couple qui va se déchirer sans jamais appuyer sur les fautes des personnages, il a pas besoin d'en rajouter, chacun à tour de rôle sera coupable du mal de l'autre. Une absence de manichéisme appréciable, même si Clouzot veut délivrer un message. Cette femme est coupable d'avance, car elle vit, car elle a lu Simone de Beauvoir (lecture scandaleuse à l'époque) et la victime ne se laisse pas faire " Vous êtes là, déguisés, ridicules, vous voulez juger mais vous n’avez jamais vécu ; jamais aimé. C’est pour ça que vous me détestez, parce que vous êtes tous morts". Clouzot se permet de remettre en cause cette justice aux relents moralisateurs, où le respect des bonnes moeurs est plus important que les règles de droit. Cette critique sociale fait donc penser au Corbeau. Et au détour d'un dialogue il révèle le fossé qui s'est creusé entre les générations : " Mais vous êtes des adultes : vous ne pouvez pas comprendre. Il faudrait que Dominique soit jugée par des jeunes. Je ne dis pas que l’on ait raison : non, nous pensons autrement, c’est tout" et c'est ça finalement le film, le procès d'une génération par une autre.
Dans les points négatif on peut regretter que certains flashback s'éternisent un poil au détriment des scènes de procès tellement sympa à suivre, mais tout est nécessaire pour comprendre la complexité de ce personnage : dépravée cynique ou victime des mesquineries familiales et de la cruauté des hommes.

La réalisation de Clouzot ne fait pas dans l'esbroufe mais une fois de plus on remarque un gros travail sur le montage. Mais il se repose avant tout sur un script parfait avec des dialogues de premier ordre.

Brigitte Bardot en fait je crois que j'avais jamais maté un film en entier avec elle donc le mythe Bardot ça me passe au dessus de la tête et Clouzot décide de jouer un peu avec ( la scène où elle bouge son cul sous les draps sous un air de cha cha ), son personnage de jeune fille insouciante qui choque la morale bien pensante est parfaitement écrit et on croit à ce personnage, l'empathie pour elle fonctionne très rapidement alors qu'elle nous est présentée comme une meurtrière à la morale défaillante, et Clouzot nous la fait apprécier sans utiliser d'artifice grossier, non juste avec un script intelligemment conçu. Elle campe son personnage avec beaucoup de conviction et tout est parfait, gestuelle, diction, mimique, tout colle à ce personnage, même si on peut dire d'elle que Clouzot en fait juste une ravissante idiote c'est pas dérangeant. Samy Frey a le rôle pas spécialement facile de la gentille victime qui se révélera ne pas être si gentille que ça mais jamais on ne prend partie contre lui car il n'a finalement rien fait de mal et son jeu naturel est ici vraiment très bon. Le reste du cast c'est solide mais on retient bien entendu Meurisse et Vanel en adversaire tenace qui jouent juste leurs rôles d'avocat, car une fois le procès terminé ils redeviennent cordial entre eux et le dernier dialogue est d'une sécheresse totale. Meurisse façon pour moi c'est top 3 all time des acteurs français, sa filmo parle pour lui, même si en fait il a pas besoin de jouer, juste être là et ouvrir la bouche suffit pour qu'il capte l'attention.

La fin est d'une noirceur, jusque dans les répliques finales du duo d'avocat et où l'amour mène à la mort. Grand film.

8/10

[Scalp]

La Main Noire Richard Thorpe - 1950

Film plutôt original pour l'époque puisqu'il parle de la mafia dans le Little Italy du début du siècle ( comme dans le Parrain 2 quoi ), sujet alors pas abordé à l'époque.
Malgré le tournage en studio, ça essaye de retranscrire au maximum ce quartier New Yorkais et pour le coup ça parle pas mal italien, on a même une partie du film en Italie et c'est pas sous titré par moment.
Bon après c'est du récit classique avec un gentil avocat qui veut venger son père tuer par la Main Noire et qui veut donc faire tomber les coupables.
A part le lieu donc le film ne propose rien de bien original et on se retrouve devant un un truc ultra balisé qui ose même un happy end ne collant pas du tout avec le reste du film. Seul l'aspect sociale du film fonctionne.
Thorpe filme ça sans beaucoup d'idée et on retient rien visuellement, on est loin d'un Mann en gros.
Gene Kelly en premier rôle j'ai aucun à priori vu que je mate pas ses comédies musicale, mais bon on va dire qu'ici il a souvent l'air un peu perdu, le casting est d'ailleurs pas génial dans l'ensemble et on retiendra juste les trognes ritals là en troisième rôle.
Film très anecdotique qui souffre d'une histoire vu et revu, d'un rythme défaillant ( faut plus de 30 minutes pour que ça commence vraiment ) et d'un casting principal pas à la hauteur, bref c'est pas la joie.

4/10

[francesco34]

Intéressante ta rétro Clouzot...
j'en ai pas vu des masses de lui (il a une filmo assez courte en fait), mais ce que j'ai vu était très bon, comme Le salaire de la peur ou Les diaboliques. Celui avec Bardot me tente bien du coup...

[Scalp]

Entrée de Riddick dans mon top 5.