Le Royaume (The Kingdom) de Peter Berg
Synopsis: Riyad (Arabie Saoudite). Un attentat des plus sanglants jamais perpétrés contre des Occidentaux fait plus 100 morts et 200 blessés parmi les employés de la société pétrolière Gulf Oasis et leurs familles. Tandis que les bureaucrates de Washington discutent "droit d'ingérence" et "territorialité", l'agent du FBI Ronald Fleury et les membres de sa section d'intervention négocient un discret voyage de cinq jours en Arabie Saoudite pour identifier le cerveau de l'attentat. Dès leur arrivée au Royaume, Fleury et les siens sont confrontés à l'hostilité des Saoudiens, qui prétendent mener seuls l'enquête. Entravés par un protocole tatillon et pressés par le temps, les quatre agents comprennent qu'ils doivent gagner au plus tôt la confiance de leurs homologues saoudiens, aussi décidés qu'eux à retrouver les terroristes...
Il y a quelque chose de pourri au royaume d'Arabie Sa... euh d'Hollywood. Bon j'avoue je suis méchant mais ça commence mal avec un générique plutôt long et assez ennuyeux, limite démagogue. Bon ensuite, ça s'arrange...euh pas, avec un style docu-fiction passablement raté, où les clichés fusent (les américains sont les gentils, les arabes les méchants, primitifs et tout le tremblement). Le film veut dénoncer, mais on a la facheuse impression que le film se contente de pointer du doigt une culture que les américains ne comprennent pas. Le procédé est très maladroit. Heureusement, le film s'améliore par la suite, c'est toujours sympa de voir Jamie Foxx, et on retrouve aussi un peu la touche Michael Mann (producteur pour l'occasion) pour le bonheur des uns, et bien sûr le malheur des autres. Moins d'action au programme contrairement à ce qu'annonce l'affiche, ou bien même la promo du film, qui le vendait comme une sorte de Black Hawk Dawn. Ce n'est pas du tout le cas, et c'est avec un certain plaisir qu'on suit une "enquête policière" dans un cadre quelque peu différent de ce dont on peut avoir l'habitude. Les clichés s'estompent par la suite (ouf, parce-que ça commençait mal). La suite se montre plus musclée, toujours dans un style documentaire, filmé caméra à l'épaule. Si par moment ça permet de "vivre" l'action, il faut avouer que parfois la caméra gigote un peu trop et ça en devient agaçant. Voilà, bon au final c'est assez basique, et ça ne restera très certainement pas dans les anales.
6/10
PS: j'ai voulu sauter des lignes zackouille, mais comme j'ai rédigé qu'une petite critique ben c'était pas la peine