[Scalp] Mes critiques en 2008

[Scalp]

perso j'ai le collector z2 et il est bien sympa, apres je sais si c'est le même master que pour le z1 parce que le z1 est pas cher sur cd wow

[Jetjet]

oue moi aussi je mettrais 4 ou 5 au II, mais le 3 j'en rigole encore tellement c'est nase, le pire c'est que je l'ai acheté ce DVD, du coup me suis senti obliger de le regarder en plein alors que ça me gavait au bout de 20 minutes

héhé moi j'en ai aucun du pirates ! Je préfère racheter la trilogie d'histoires de fantomes chinois en Z2 (oups c'est déjà fait !) au moins je sais qu'ils ne prendront pas la poussière, ces dvds, les Z3 comme les Z2 d'ailleurs !

[Scalp]

j'ai été faible j'ai racheté moi aussi

[Jetjet]

j'ai été faible j'ai racheté moi aussi

Je le regrette pas perso ! Même leur packaging tant décrié, je le trouve nickel !

[Scalp]

Baby Cart 5 Le Territoire des Démons - Kenji Mismi - 1974

Retour appréciable de Misumi derrière la camera ( malheureusement pour la dernière fois ).
Une scenario un brin plus poussé que les autres, un Daigoro vraiment convaincant qui a droit à sa petite storyline, un Itto toujours aussi invincible. Les combats s'enchaine rapidement jusqu'au petit episode Daigoro bien sympa et après c'est reparti pour du sang avec toujours un soucis de bien mettre en scène les combats de la part de Misumi et c'est vraiment un plaisir pour les yeux, cet épisode est même le plus gore de la série et puis la fin et tout simplement hallucinante

on se dit qu'il ne va pas tuer la gamine, elle a l'air gentille la petite, elle échange même des regards complice avec Daigoro mais elle commet l'irréparable, elle ordonne à ses hommes de tuer Itto, elle finira décapitée, c'est pas souvent qu'on voit une gamine de 5 ans se faire couper la tête par le heros

Baby Cart c'est INDISPENSABLE !!!

8,5/10

[Jetjet]

Retour appreciable de Misumi derriere la camera ( malheureusement pour la derniere fois ).
Une scenario un brin plus poussé que les autres, un Daigoro vraiment convaincant qui a droit à sa ptite storyline, un Itto toujours aussi invincible. Les combats s'enchaine rapidement jusqu'au ptit episode Daigoro bien sympa et apres c'est reparti pour du sang avec toujours un soucis de bien mettre en scenes les combats de la part de Misumi et c'est vraiment un plaisir pour les yeux, cet episode est même le plus gore de la serie et puis la fin et tout simplement hallucinante

on se dit qu'il ne va pas tuer la gamine, elle a l'air gentille la ptite, elle echange même des regards complice avec Daigoro mais elle commet l'irreparable, elle ordonne à ses hommes de tuer Itto, elle finira decapiter, c'est souvent qu'on voit une gamine de 5 ans se faire couper la tete par le heros

Baby Cart c'est INDISPENSABLE !!!

8.5/10

Baby Cart c'est INDISPENSABLE !!!


ben vrai ça nomdidiou !

[Scalp]

Baby Cart 6 : Le Paradis Blanc de l'Enfer Yoshiyuki Kuroda - 1975

C'est nettement le moins bon de la série, déjà c'est pas réalisé par Misumi et en plus la fin laisse vraiment à desirer ( y voulait ptet faire un 7 qui s'est jamais fait ).
Par moment on dirait carrément du James Bond ( vous savez la franchise bidon avec 3 bons films sur 30 ) entre la bande son bien inspiré de Bond et la fin avec les ninja à ski Ogami continue donc son bonhomme de chemin en butant tout ceux qui s'interpose. Tin la saga méritait mieux comme fin quand même.
Bon maintenant je m'attaque à mon coffret Zaitochi.

7/10

[Johtaro]

Scalp je compte sur toi pour le coffret Zatoichi...
Tes critiques dependra de mon futur achat ou pas !!!

[Dunandan]

Zatoichi : Le masseur aveugle Kenji Misumi - 1962

Figure légendaire du genre Zatoichi souffre d'un défaut récurrent des franchises qui durent, souvent on a l'impression de voir le même film, ici on est donc en territoire connu. Ce premier épisode pose les bases de ce que sera la franchise Zatoichi mais même sans ça on a une impression de déjà vu, si on enlève l'handicape du héros on est devant Yojimbo quoi. Pour ce premier film Misumi signe un film assez sage par rapport à ce qu'il fera par la suite, pas de cadrages osés, pas de délire pop, pas de sang, juste une belle mise en scène sobre et en scope mais qui n'oublie jamais l'amour du beau plan du réal.

Zatoichi est donc parti pour être cette figure errante et solitaire, qui se cache derrière son handicap pour berner ses adversaires, c'est un personnage assez ambivalent par moment, et même si il a toujours un réel sens moral il peut se montrer cynique et sans pitié, il s'adonne facilement au plaisir du jeu et se sert là aussi de son handicap pour gagner. Ici il se retrouve au milieu d'un conflit entre 2 clans, conflit forcément stupide mais dont il ne peut y avoir une seule issue, il va se lier d'amitié avec le tueur du camp d'en face, un homme malade avec il partagera des scènes intéressantes, mais la rivalité des 2 clans ne laisse aucun doute sur l'issue finale de leur amitié, qui se termine avec une très belle phrase et un plan tout en sobriété.
C'est du chambara dans ce qu'il a de plus classique et c'est pas Misumi derrière la caméra qui y changera quelque chose, la saga Baby Cart est réellement une exception dans l'univers du chambara et Zatoichi est un chambara typique, c'est lent, ça prend son temps, les personnages vivent avant de se taper sur la gueule, d'ailleurs ça sort le katana que 2 fois et la première fois ça dure que 2 secondes, histoire, si on en doutait de montrer la force tranquille qu'est Zatoichi. Et on attend donc le duel final pendant tout le film, bon ici quand il arrive on est forcément un peu déçu car formellement on a déjà vu beaucoup mieux de la part de Misumi et le combat de nombre est plus foutraque qu'autre chose, d'un autre temps en fait. Et puis si on veut chipoter sur les mots c'est plus un film de Yakuza qu'un film de samourai, ça se déroulerait à une autre époque on aurait la même histoire et les flingues auraient remplacés les sabres.
La cécité de Zatoichi est bien mise en scène, y a pleins de plans ou détails qui font comprendre plein de choses sans qu'un seul mot ne soit prononcé.

Katsu Shintaro en Zatoichi c'est le rôle de sa vie, et dès le premier film il le caractérise à merveille, Zatoichi c'est lui et personne d'autre, et c'est pas Kitano qui nous le fera oublier, tout Kitano qu'il est, pour avoir quasiment toute la série, je préfère largement le Katsu des premiers films, il joue dans un registre assez sobre car plus les films avanceront plus il va se laisser aller à un cabotinage certain. A part son pote samourai ça manque de second rôle réellement marquant pour faire du film un must see du genre, alors c'est le premier, il est là pour poser une certaine base mais c'est très loin d'être le meilleur film de la saga.

Zatoichi c'est avant tout les aventures tragi-comiques d'un aveugle chez le peuple.

6,5/10

[Scalp]

Tres bon dans l'ensemble, les combats ont super bien vieillit et dire que juste avant j'ai vu Gojoe ou les combats sont minable alors que le budget doit etre 50 fois superieur.
Histoire classique avec le theme de la vengeance, la partie entrainement est super bien foutu avec une ptit zic à la 7 mercenaires ou la grande evasion.
Les acteurs sont convaincant, le film est sans temps mort avec une derniere demi heure entierement consacré au combat final, Sammo Hung nous pond des choregraphie de malade.

7.5/10

[padri18]

7/10

The Rookie de Clint Eastwood - 1990

"There's gotta be a hundred reasons why I don't blow you away. Right now I can't think of one"

Sortant de plusieurs échecs au BO (Chasseur Blanc entre autre que la Warner avait financé en échange que Clint réalise ce Rookie) et de mauvais films (Pink Cadillac et La Dernière Cible), et avant son retour en grâce avec Unforgiven, Clint réalisa un des meilleurs actionners des 90's, un film trop souvent oublié et bien meilleur que L'Epreuve de Force (l'affiche de Frazetta a tellement survendu ce film). Il s'essaye au genre alors en vogue : le Buddy movie et clairement il en fait un des plus funs du genre, le script est signé Boaz Yakin, et ça c'est un gâche de qualité.

Tout est cool dans ce film. Clint ne fait pas dans la demi mesure et fait exploser tout ce qu'il peut, il balance de la punchlines (raciste et mysogine de préférence, Raul Julia est on fire), balance des droites, se fait violer par Sonia Braga (avec sex-tape en bonus), et trouve en Sheen un coéquipier qui sera aussi badass que lui, ici on achève tous les bad guy sans pitié et en balançant une bonne punchline des familles.
L'intrigue polar est très vite reléguée au second plan pour un tout pour l'action et la punchline et malgré les 2h on s'emmerde pas une seule seconde, le film préfère s'attarder sur son duo plutôt sur sur son intrigue et la dynamique du duo marche à fond, l'évolution même si prévisible de Sheen est un régal. On une course poursuite qui préfigure celle de Bad Boys 2 et ça c'est pas rien, avec du crash de voitures en pagaille de la bonne destruction massive qui fait plaisir, le tout évidemment en dur.

Evidemment si le film se revoit toujours avec plaisir c'est parce que c'est Clint, un Clint dans son dernier rôle réellement physique (Unforgiven même si c'est un western c'est clairement plus pépère) et il a même pas besoin d'en faire des tonnes pour être badass, juste être Clint suffit mais en plus ici on a un Clint qui fume des gros cigares et est aussi expéditif que Dirty Hardy, pas évident de trouver quelqu'un qui soit pas ridicule en face de lui et Charlie Sheen s'en sort très bien, c'était l'époque où il était sur la A-list, il était promis à une énorme carrière mais tout partira très vite en couille malheureusement. Le passage où il devient badass est vraiment excellent, il bute même un chient !!. Quand on a Ckint en lead faut un bad guy qui puisse lui tenir tête et c'est pas forcément facile à trouver et là on a Raul Julia absolument savoureux et on rajoute une très sexe Sonia Braga, ça donne un bon duo. Dans le reste du casting on a Tom Skerritt et ça c'est toujours une bonne idée de casting, y a aussi Lara Flynn Boyle mais elle est là pour faire de la figuration (bon elle bute quand même un bad guy).

Le score est signé par le compositeur attitré de Clint à l'époque : Lennie Niehaus et il signe une partition jazzy vraiment cool.
Le dernier film de gros bras de Clint, un film qui se savoure de bout en bout.

"Say Goobye to your polack"

[Scalp]

Titre anglais : The Rookie
Titre fr : La Releve

[jean-michel]

oui! celui là je l'aime bien!! longtemps que je l'ai pas vu!! Peut-être un achat possible.

[Scalp]

La Nuit nous appartient James Gray - 2007

SPOIL !!

James Gray est un cinéaste peu prolifique 3 films seulement en près de 15 ans, mais quels films !!! The Yards est un des seuls films qui soit un digne descendant du parrain, Little Odessa magnifique film !!! et ce putain de polar qui atteint des sommets qu'on ne croyait plus pouvoir atteindre dans un genre si éculé que le film policier.
Pour la 3 ème fois Gray fait un film sur la famille et 2 frères avec tout ce que ça implique comme thème : devoir, pardon, rédemption et une nouvelle fois il livre une vrai tragédie au sens noble du terme et on peut dire qu'il s'est forgé un vrai style à lui, désormais copier.
Bon alors oui l'histoire est pas original, c'est tout toujours la même rengaine, toujours le même thème de la famille mais putain quel maitrise de son sujet et même avec un thème familiale rabattu Gray nous surprend ( car le script est de lui ) car là ou on pensait voir une rivalité fraternel , Gray nous surprend et on va avoir une famille soudé comme jamais que rien ne pourra séparé.
Ce scenario est juste parfait rien n'est téléphoné ( c'est rare d'être autant surpris dans un polar et sans twist en plus !!! des vrais rebondissements crédible, bon quoique en chipotant et moi j'aime bien chipoter, la justification de la visite de la planque est vraiment légère et on comprend pas trop pourquoi les Russes ne butent pas Phoenix après avoir buter son père, d'ailleurs après ce passage le film est un poil moins bon et recèle peut d'être de quelques facilités mais rien qui ne soit vraiment pénalisant ).
Les relations entre entre les personnages sont vraiment bien écrit et rien ne vient plomber le métrage, aucune scène n'est superflue, les passages émotionnel sont réussit et traité avec simplicité et efficacité ( plan et dialogue final parfait en tout point ).
Le film commence par une intro de fou ( Eva qui se caresse sur du Blondie et dévoile un sein ) avec une vue magnifique sur la foule du club et ou le perso de Phoenix est le roi des lieux, la bande son est terrible ( de la bonne musique année 80, c'est si rare de la bonne musique de cette période ), la mise en place est exemplaire et le contraste avec la soirée des flics fonctionne bien ( Gray utilise notamment un travelling similaire dans les 2 séquences : l'un sur le bar avec les meufs et l'autre sur la bouffe cuisiné par les flics ).
Et pis quel talent pour mettre en scène des séquences chocs : la séquence du labo en terme de montée de tension on fait pas mieux, l'identification fonctionne à bloc ( on a carrément l'impression d'être dans la pièce ) et la tension ( carrément palpable, on sent même oppressé tant l'appart est petit et la zic parfaite ) monte tout doucement mais surement ( les passages dans l'obscurité font bien leur effet et le score est impeccable, en terme de montage c'est efficace comme pas permit ) pour se terminer avec un gunfight chaotique ou une tête explose ( bein un coup de shotgun c'est douloureux ) et puis on a cette course poursuite en voiture digne du grand Friedkin ou Gray tente et réussit une approche immersive en collant à la place du héros mais il le fait sans la péter techniquement là ou certains aurait tenté un plan séquence pour nous en mettre plein la vue ( ici on se demande pas comment ça été fait tellement qu'on est pris dans la scène ) lui il entrecoupe la scène de plan d'ensemble bienvenu, ce passage c'est aussi une utilisation intelligente de CGI avec de la fausse pluie ( très réussit ) et une sacrée ambiance sonore avec le bruit continue des essuies glaces, c'est le genre de détails qui apporte un réel plus à la scène
Gray film la nuit à merveille, son film est tout simplement beau.
Et comme je l'ai dit Gray sait très bien en scène les séquences intimiste qui ne paraissent jamais lourde ou pathos, il sait saisir la gravité d'une séquence sans en rajouter avec une économie de plan qui force le respect, la marque des plus grands qu'on appelle ça.
En chipotant un peu le climax final est décevant surtout quand on repense aux 2 autres grosses séquences du film et la seconde heure est tellement tendu qu'on attendait vraiment un énorme final et là si j'ose dire on a un truc un peu basique avec notamment une utilisation balourde du flashback via le perso de Wahlberg.
Le casting tient toutes ces promesses : Phoenix, dont je suis pas fan, est vraiment parfait et nous montre toute l'étendu de son talent, son personnage passe par toutes les émotions et nous avec lui et l'évolution de son personnage est vraiment un des points forts du film ( même si le coup il devient tout ce qu'il a toujours fuit est pas nouveau ici ça fonctionne grave tant le fardeau qu'il porte est lourd, et à la fin même si regagne un frère, il perd sa femme et ses 2 pères ), Eva Mendes est pour une fois très bien et Gray sait vraiment la mettre en valeur, ah ce putain de ralenti sur elle déambule dans le couloir : , ici comme pour Theron dans The Yards elle a vrai rôle à défendre qui va plus loin que celui de belle poupée, elle tient vraiment son personnage et Gray saisit bien l'essence du perso, Walhberg, que j'aime bien, c'est pil poil les rôles qui lui faut mais il est un peu moins bon que dans The Yards ( par contre son personnage est un peu trop survolé quand on compare avec celui de Phoenix ) et Robert Duval bon bein c'est Duval quoi donc le rôle de patriarche il gère et quel scène où il apprend que son fils s'est fait tiré dessus.
La BO de Wojciech Kilar est discrète mais oppressante ( cf séquence de la planque ) mais aussi très poignante.
Rien a jeter dans ce film tout est parfait. Un des meilleurs films de l'année 2007 et un des meilleurs polar des années 2000, clairement un des dignes héritier des grands polars des 70's, un revival 70's qu'on aimerait voir plus souvent.
Un film qui rappel les meilleurs Lumet ( influence majeur du film, déjà le coté flic NY et année 80 ça interpelle direct et à la vision on sent bien l'influence, l'ouverture du film c'est du Lumet tout craché ) en plus percutant et forcément moins "vrai" ( le NY de Gray c'est du pur fantasme par rapport à Lumet mais ça le rend carrément plus immersif et prenant ).
Un bien beau film à conseiller à tout le monde.

9/10

[Riton]

Ta tort Zack, il est excellent ce film