Le Tombeau des Lucioles
"nii-san"
Japon, été 1945. Après le bombardement de Kobé, Seita, un adolescent de quatorze ans et sa petite soeur de quatre ans, Setsuko, orphelins, vont s'installer chez leur tante à quelques dizaines de kilomètres de chez eux. Celle-ci leur fait comprendre qu'ils sont une gêne pour la famille et doivent mériter leur riz quotidien. Seita décide de partir avec sa petite soeur. Ils se réfugient dans un bunker désaffecté en pleine campagne et vivent des jours heureux illuminés par la présence de milliers de lucioles. Mais bientôt la nourriture commence cruellement à manquer. (source allociné)
J'avais entendu parlé de cet animé il y a longtemps, et toujours dans des termes flatteurs. La sortie du bluray m'a convaincu de le découvrir.
Visuellement, il n'y a rien à dire. Les dessins sont magnifiques. C'est fluide, les décors sont détaillés et les passages sombres comme lumineux sont parfait. Au niveau du son, c'est exactement la même chose. Une piste HD en 2.0 lossless clair et une musique envoûtante.
Les premières minutes donnent de suite le ton et on sent déjà une certaine tristesse nous envahir. L'horreur de la Guerre que subissent ces deux enfants de plein fouet. Ce grand frère qui donnera tout pour que sa petite sœur se sente en sécurité et se porte bien. L'attitude de ces adultes, peu scrupuleux, n'ayant que faire de la souffrance des autres. Néanmoins, ces difficiles moments sont entrecoupés de quelques instants de répits où Seita et sa petite sœur profitent de quelques minutes de bonheur, nous offrant un sourire teinté d'émotions.
Ce film est véritablement un chef d'oeuvre. J'étais réellement tenté de lui mettre une note maximale, mais aucun film n'est parfait. Il comporte quelques petites longueurs pouvant avoir tendance à nous sortir de cette émotion qui le caractérise.
Musicalement, on atteint des sommets ! La charge émotionnelle n'en est que plus forte. Et un conseil, regardez le en VO !
Avoir les larmes aux yeux à la fin d'un film est une chose, pleurer devant le défilement des génies ayant travaillé sur ce projet en est une autre.
Merci Isao Takahata !
9/10