ANATAWÉ!
Modérateur: Alegas
Anatawé
Scalp a écrit:Faut pas se moquer de son anglais, Logan a le même.
Val a écrit:D'après le site de France Inter, Pendant les travaux... semble continuer après l'été, puisqu'on devrait pouvoir retrouver l’émission tous les vendredi à 20h.
Depuis l'été 2012, Jean-Baptiste Thoret et Stéphane Bou animent sur France Inter une émission de cinéma d'une qualité sans égale. Aujourd'hui, la nouvelle direction de France Inter veut pourtant la supprimer. Une décision incompréhensible. Auditeurs de France Inter, mobilisons-nous pour exiger que l'émission soit maintenue.
Depuis sa création, Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert a apporté sur le service public un contenu d'exception. Des émissions ont été consacrées à de grands cinéastes tels Ozu, Godard, John Ford et bien d'autres encore. D'autres se sont interrogées sur des questions importantes, telles celle de l'enseignement du cinéma aujourd'hui ou encore, à de nombreuses reprises, celle des mutations apportées par le numérique.
Ceci s'est toujours fait avec des intervenants de grandes qualités: des journalistes, cinéastes, universitaires, critiques parmi les plus exigeants.
Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert a su conquérir le public le plus cinéphile tout comme les moins experts. C'est grâce à ce genre d'émission que le savoir cinéphile se diffuse, que les bonnes questions sont posées, que de grands artistes sont sortis de l'oubli.
Cette émission est l'incarnation de l'exigence pour tous. Elle représente la culture, le savoir et la réflexion mis à la disposition du plus grand nombre. Il faut bien mesurer son importance pour les plus jeunes cinéphiles. Car sur quel autre média de grande écoute peut-on aujourd'hui consacrer une heure à Samuel Fuller ou à Saul Bass?
Une telle émission ne s'est jamais contenté de coller à l'actualité des sorties de la semaine, elle a toujours évoqué le cinéma dans tout son ensemble, son histoire, sa diversité.
En tant qu'auditeurs, nous tenons donc à exprimer à la nouvelle direction de France Inter notre indignation de voir l'émission rayée des grilles.
Au nom de la culture pour tous, au nom du cinéma, nous exigeons son maintien.
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