[Scalp] Mes Critiques en 2013

[angel.heart]

Pareil, je l'ai vu gamin et me souvient juste de ce détail. C'est cool, j'ai le dvd, je vais pouvoir me le remater.

[Heatmann]

Grave adorer ce huston , vue en debut d'annee , j'avais mit 7.75 , malgrer quelque morceau de scenario qui on ete couper , franchement ce qu'il reste c'est de la putain de came . Burt et ces frangin j'ai adorer tout de suite , a defendre sa mere , soeur et maison .

Pis y a des ambiance de fou dans ce film , entre le cavalier qui apparait quand il veut , et la fin , visuellement apocalyptique

[Alegas]

7.5/10

The Unforgiven de John Huston - 1960

John Huston a vraiment tâter de tous les genres et il s'est donc comme tout grand réalisateur qui se respecte frotté au western. Ici c'est donc son seul western classique ( Juge Bean étant un peu spécial et un peu nase aussi par ailleurs ), le film est vraiment sympa mais on sent qu'on aurait pu avoir un vrai classique mais Huston a perdu le combat contre le studio.
C'est donc plus que recommandable grâce à un super casting et des grands moments de réal. Alors l'histoire est assez simple avec cette famille soudée qui va devoir combattre les indiens à cause d'un problème bien précis. Problème qui sera révélé lors d'une grande séquence d'une vingtaine de minutes un peu longuette mais qui fera sortir tout les rancoeurs et un racisme primaire qui est ici montré de matière très frontale et sans jamais rien édulcorer ( sans jamais avoir de personnage contre poids, ici on peut dire que tout le monde est raciste ) et ça se termine dans la mort et la violence.
Le souci du script c'est un manque d'empathie pour les personnages à part Hepburn je trouve qu'on ne s'intéresse pas vraiment à eux, pourtant Lancaster est très bien mais son personnage il lui manque un petit truc ( un peu trop raide dans ses bottes même si c'est voulu ), du coup ça manque un peu d'émotion, genre la relation entre Lancaster et Hepburn on la voit venir, on la devine même dès leur première scène commune mais ça fonctionne pas des masses et la fin est quand même très convenue alors que jusque là ça le film hésitait pas à être assez sombre.
Après y a des trucs un peu foirés comme le perso du fiancé de Rachel, genre elle va se marier avec le neuneu du bled, c'est juste pas possible vu comment elle est ( elle a un coté trop moderne ), même si c'est pour rendre jaloux son frère ça fonctionne pas et c'est pas aidé par le jeu de l'acteur absolument catastrophique (là pour le coup la direction d'acteur de Huston est vraiment à chier).

La réal propose plusieurs séquences high level avec un coté fantastique vraiment sympathique lors des passages fantomatiques avec le vieux fou poussiéreux brandissant son sabre en prêchant et annonçant le malheur à venir, lors de ces séquences on a l'impression de bouffer de la poussière tant elle envahit l'écran. Et puis le long climax final m'a mit la banane car c'était un film que j'avais vu tout gamin et je me rappelais juste de ce siège final avec nos héros cernés et sans munitions obliger de fondre des soldats en plomb pour en faire des balles, bon par contre faut pas trop réfléchir à la connerie de ce climax avec des indiens se faisant facilement tuer alors qu'ils sont 40 contre 4, façon les indiens à Hollywood c'est une belle bande d'abrutis niveau stratégie mais c'est clairement contrebalancer par la séquence du piano, une scène assez surréaliste sans équivalent.
Les décors naturels quasiment désertiques sont très bien mis en valeur par un très beau scope mais c'est jamais filmé pour faire beau, ça fait toujours authentique ( la petite maison où habite la petite famille est un super décors avec les vaches qui squattent le toit ).

Audrey Hepburn réussit l'exploit d'éclipser Lancaster, et putain il en faut pour éclipser ce monstre de charisme mais là Hepburn apporte toute sa fraicheur et son charme naturel, elle campe un personnage plein de vie qu'on aime immédiatement, bon Lancaster est quand même convaincant de chef de famille qu'il faut pas faire chier mais il a déjà eu des meilleurs rôles ( ici c'est un peu trop basique ) et à déjà été bien meilleur ( d'ailleurs le tournage vu assez avec mouvementé Huston et Lancaster ne se supportant pas ). Quel surprise de voir Aµdy Murphy sans son look gay friendly et double surprise quand on le voit jouer un personnage autre que le héros habituel qu'il jouait et il est bon en plus ce con, il arrive même à proposer des choses qu'il avait jamais montré jusque là ( Huston aimait beaucoup cet acteur d'ailleurs, son passé de soldat devait lui donné une légitimité à ses yeux ). John Saxon était très bien dans son rôle d'indien malheureusement son rôle a été coupé au montage par les producteurs ( le cut faisait 2h30 mais les producteurs ont coupé dans le tas ) et il lui reste peu de scène, là il disparait totalement lors de la dernière demi heure alors qu'à la base il avait un rôle important lors du climax et son rôle de métis ayant choisit de vivre parmi les blancs avait clairement un gros potentiel.

La BO de Tiomkin j'en suis pas spécialement fan, ça en fait un peu trop avec des passages un peu trop guilleret qui colle pas forcément à l'ambiance du film.
Un western qui malgré des problèmes de rythme et d'écriture se révèle très intéressant grâce à une Hepburn en état de grâce et une réal très chiadée, d'ailleurs sur un thème identique je crois que je le préfère même à la Prisonnière du Désert.

[Heatmann]

ben je m;auto cite ce que je disait juste au dessus donc

Grave adorer ce huston , vue en debut d'annee , j'avais mit 7.75 , malgrer quelque morceau de scenario qui on ete couper , franchement ce qu'il reste c'est de la putain de came . Burt et ces frangin j'ai adorer tout de suite , a defendre sa mere , soeur et maison .

Pis y a des ambiance de fou dans ce film , entre le cavalier qui apparait quand il veut , et la fin , visuellement apocalyptique

[Scalp]

8/10

Rough Riders de John Milius - 1997

"There ain't a Spanish bullet made that can kill me!"

Triste de se dire que Milius a plus rien tourné depuis ce film, soit plus de 25 ans alors que c'est un réalisateur à part dans la paysage hollywoodien.
Episode de l'histoire des USA qui m'était quasiment inconnu à savoir, la bataille à Cuba contre les Espagnols. Et ici on va suivre les Rough Riders ( un régiment de volontaires pas le groupe de DMX ) emmené par Théodore Roosevelt himself, tout au long de la filmo de Milius on a pu s'apercevoir de toute l'admiration qu'il a pour ce personnage et c'était clairement l'homme désigné pour ce film.
Alors oui c'est un film pro ricain et ici c'est sans équivoque, Milius dresse même le portrait de l'armée parfaite où tous les hommes sont valeureux et ont l'esprit de camaraderie en toutes circonstances, ici on meurt pour son pays mais aussi pour ses pote à coté de soit, il pousse même le vice à anéantir toute considération sociale et de grade, c'est à dire qu'une fois l'uniforme endossé il n'y a plus de voleurs, indiens, noir ou riche aristocrate, juste des hommes prêts à se battre pour celui à coté de lui, et les officiers donnent l'exemple en fonçant dans le tas, ça dénote un peu avec les autres films de guerre où on voit les officiers en retrait donner des directives, ici les officiers foncent dans le tas l'arme à la main. On peut trouver ça naïf mais bon Milius est pas fan de John Ford pour rien.

Malgré sa grosse durée, 3h, le film est passionnant de bout en bout, l'intro nous montre la grosse dizaine de personnages qu'on va suivre et on s'attache facilement à eux, bon certains ont plus la classe que d'autre ( Sam Eliott et sa moustache quoi ), chaque perso à une raison de s'engager ( se cacher des autorités, le besoin de reconnaissance, l'envie de se battre, l'argent, défendre son pays ) et on va suivre l'entrainement de ce régiment de Rought Riders ( entrainement avec un indien silencieux qui pète la classe ) puis l'énorme bataille qui suivra d'abord en pleine jungle puis l'assaut d'une colline.
Pendant plus d'une heure on apprend donc à connaitre les nombreux personnages et dès les premiers coups de feux et premières pertes ça fonctionne vraiment, même si certains persos ont eu très peu de dialogue, Milius réussit à toujours les rendre attachants.
Bien entendu le film véhicule des vraies valeurs guerrières via tout un tas de dialogues : "He who has no stomach for this fight, let him depart." ou citations de guerriers célèbre ( Gengis Khan, Hardin ou les conquistadors ) et puis bien entendu dès que Milius peut parler d'armes à feu, il le fait, dès qu'il peut détailler son fonctionnement il le fait et quand il s'agit de la mettre en valeur il a pas son pareil.
Après un très début très far west, le film se transforme en véritable film de guerre, autant au début on est en plein dans le western avec toute la galerie de perso que ça implique, la seconde partie c'est le Vietnam ou la WW2, avec combat en milieu hostile, endroit stratégique à débusquer, canardage de l'artillerie, la guerre quoi.

La réal fait dans l'efficace, ici pas d'esbroufe visuelle, l'assaut final est un moment épique qui fout la honte à des trucs qui coute 50 fois plus ( a peu près tous les blockbuster de l'année quoi ), ça tire dans tout les sens, ça explose, le nombre de figurant est conséquent, les actions héroïque sont parfaitement filmées ( Roosevelt sur la fin qui bute de l'espagnol au colt ), certains travelling sont vraiment excellents. Le plan large est de rigueur avec pas mal de grue pour bien se rendre compte du coté épique de l'ensemble et on regrette le format du film ( 4/3 ), ça aurait tellement plus d'ampleur en scope dans ces magnifiques décors, mais bon ça a quand même de la gueule.

Le casting est imposant, Tom Berenger en Roosevelt livre une prestation surprenante, bien loin de ce qu'il fait habituellement, l'accent, la gestuelle, il a tout bossé et il campe un Roosevelt très réussit et l'évolution de son personnage d'abord hésitant en chef de troupe ( mais toujours proche de ses hommes ) à complétement déterminé et menant l'assaut avec force est réussit ( après est ce proche de la réalité c'est autre chose ), Sam Eliott c'est comme d'hab c'est le gars badass à qui on la fait pas, dès son premier plan il en impose et quand il parle on ferme sa gueule, ensuite c'est que des acteurs de devoir mais putain tout le monde fait le taf admirablement à commencer par Brad Johnson que j'avais déjà trouvé très bon dans Flight on Intruder et qui ici confirme tout le bien que je pense de lui, alors son perso est un peu cliché, le brigand un peu grande gueule et c'est le personnage qui évoluera le plus au fil de l'histoire. Gary Busey en général en chef un peu cinglé est très bien aussi, Chris Noth fait oublier la série pourri dans laquelle il jouait, Geoffrey Lewis se rappelle au bon vieux temps où il jouait dans des westerns et il bute de l'espagnol avec son double canon, y a même ce bon vieux Titus Welliver, bon je vais pas citer tout le monde mais je terminerais juste par Francesco Quinn ( fils de ), tout comme Johnson je comprend pas pourquoi il a fait une meilleure carrière, il a hérité du charisme naturel de son père.
La BO est pile poil ce qu'il faut, d'ailleurs au début quand j'ai vu Bernstein me suis dit tient il a fait des BO longtemps mais en fait c'est pas LE Bernstein.
Un film qui donne une furieuse envie de buter de l'Espagnol, j'appelle ça une réussite.

[Alegas]

Euuuh, c'est pas un téléfilm normalement ce Rough Riders ?

[angel.heart]

Je ne comprends pas trop l'idée de ne pas référencer les critiques de téléfilm.

Dans ce cas il faudrait enlever des trucs comme Duel ou Le roman d'Elvis de la base...

[Scalp]

En la postant j'étais sur que Alegas allait faire le casse couille de toute façon.

[Alegas]

Ah mais moi ça me dérange pas hein, après tout je suis le mec qui veut qu'on référence aussi les moyen-métrages.

Sinon, pour répondre à Angel, dans le cas de Duel c'est effectivement un téléfilm mais qui a bénéficié d'une sortie salles un an après diffusion donc pour le coup le référencement est normal. Dans le cas du Millius, je suis pas sur qu'il ait eu ce traitement de faveur.

[angel.heart]

Bah, sortie salle ou pas, on s'en fout un peu. Non?

Je pense qu'il faut se fier au "produit" pour savoir si celui-ci doit être référencer et non pas à son exploitation. C'est pourquoi je suis pour référencer les sorties salles, DTV, téléfilms, et ouais, pourquoi pas les moyen-métrages...

[Alegas]

Bah après faut voir ça avec Zack, parce que bon les réflexions comme quoi on ne peut que référencer ce qui est sorti au cinéma, je m'en suis pris aussi.

[Scalp]

Non mais y a pleins de DTV de référencé ( genre pleins de suite de film d'horreur ) ou bien encore des tv films HBO.

[Jed Trigado]

Je suis pour le référencement des tvfilms, les préjugés sur ce genre de productions en devrait plus avoir cours aujourd'hui entre les trucs de Canal (le Carlos d'Assayas notamment) ou ceux de HBO qui sont d'une qualité supérieure face à pas mal de merdes qui sortent en salles chez nous.

[Heatmann]

well done sur Rough riders

par contre c'est vraiment chelou que le meme dvd passe en 4/3 chez toi et en plein ecran chez moi ?!?!?!! ( enfin , je me pleind pas )

[Scalp]

El Perdido Robert Aldrich - 1961





"Say, it just happens that I'm headed for Texas right now... to Crazy Horse. Of course, it isn't Frio County, but you'll die alot closer to home than if I had to kill you here. "

Dernier western de Aldrich que j'avais pas encore vu, vu le niveau de Vera Cruz et Fureur Apache on ne peut pas dire que ce El Perdido ( titre français ridicule n'ayant pas la portée du titre original : The Last Sunset ) ne les égale pas pas mais il ne rougit pas de la comparaison et est meilleur que Bronco Apache.
Sur une histoire classique de convoi de bétail, Aldrich livre un film puissant avec une double histoire d'amour surprenante ( enfin osé plutôt car on voit venir le "twist") et carrément osé pour l'époque ( et même carrément inédite dans un western ) et il livre aussi une belle histoire d'amitié qui se terminera comme celle de Vera Cruz.

L'histoire c'est donc O'Malley qui va retrouver son ancien amour, mais cette dernière est marié et à une fille, il accepte tout de même le job proposer par son mari ( ivrogne et peureux ) de convoyer un troupeau de bétail, il va être rejoint par un marshall qui doit le conduire en prison pour meurtre et c'est partie pour une ballade au Mexique où l'on croisera d'ex sudiste, des indiens, des truands ( joué par Neville Brand et Jack Elam donc des gars qui ont la tête de l'emploi ) et chaque arrêt sera l'occasion de très bonne scène dialogué : les relations amoureuses fonctionnent carrément et ne sont jamais chiante grâce notamment au personnage de Dorothy Malone plutôt ambigu et Douglas à la recherche d'une seconde jeunesse ou plutôt un homme qui veut continuer de vivre dans l'immaturité.
Les relations entre O'Malley et l'homme de loi sont aussi intéressante ( les infos sont donné petit à petit et on comprend ainsi les motivations de chacun ), une relation de confiance s'installera petit à petit entre les 2. Chose finalement assez rare dans un western les 2 personnages féminin sont plutôt finement écrit. Le dernier quart d'heure est surprenant et plus que le duel tant attendu c'est surtout un duel verbal qui conclut le film et qui ne laisse aucun doute sur l'issue finale du duel. Enfin c'est du bon petit scénario ce qui n'est pas surprenant quand on sait que s'est écrit pas Donald Trumbo.

Leçon de mise en scène made in Aldrich, déjà sur le duel finale de Vera Cruz on pouvait se rendre compte l'influence que Aldrich avait eu sur Leone et ça se confirme encore ici, bien entendu la mise en scène on criera pas au truc original, l'enchainement de plan étant finalement assez classique mais ça fonctionne avec une tension qui monte petit à petit avec un montage qui privilégie les plans long au début ( enfin genre 5 grosses secondes ) et ça s'accélère carrément sur la fin du duel avec des plans de 1 ou 2 secondes, qui accélère carrément le rythme de la séquence, clairement du Leone avant l'heure, j'ai pas mit le dernier plan qui spoile l'issue du duel mais faut savoir qu'il a grave la classe. Dans ce genre de duel en général c'est soulant les plans qui sortent du cadre de duel pour montrer d'autres personnages et ici ça fonctionne carrément ( on ne voit pas le vainqueur de suite d'ailleurs car quand les coups de feu retentissent on a plan sur la fille ).
Et pour finir ce duel propose une petite particularité sympathique, Douglas étant armé d'un Derringer ( à la portée assez courte mais le colt ne tire finalement pas bien plus loin comme le dit Douglas à un moment dans le film quand il explique pourquoi il a cette arme là est pas un colt ). Seul regret, l'absence de scope.
Enfin voilà encore un film que Verbinski aurait du regarder avant de faire sa merde

Première surprise quand le générique défile, le premier nom a apparaitre est Rock Hudson alors que clairement le personnage principal est Kirk Douglas, enfin ça c'est pour le petit détail. Kirk Douglas fait comme il fait souvent, il joue sur son charisme et son charme, son jeu est tellement naturel, on le sent vraiment à l'aise et ce genre de personnage mi brigand mi charmeur c'est un registre qu'il maitrise parfaitement mais il sait donné de la gravité à son jeu quand il faut ( quand il étrangle un chien ou bien toute la fin dialogué avec Dorothy Malone ). Rock Hudson j'en suis pas fan, bon j'ai rien contre lui mais jamais je l'ai trouvé transcendant c'est pas ce rôle qui me fera changer d'avis, bon il fait le job, le rôle est un peu ingrat ( car moins bien développé que celui de Douglas ) mais il s'en sort très bien et son physique aide à ne pas trop être éclipser par la présence magnétique de Douglas, ici il s'en sort plus grâce à son physique que son jeu ( d'ailleurs on apprend dans les bonus que Douglas s'est occupé du montage et fait en sorte qu'il soit toujours montré de façon avantageuse par rapport à Hudson, c'est petit de sa part car il en avait pas besoin ). Dorothy Malone que j'avais trouvé très bonne dans Quantez et L'Homme aux colts d'or, est ici très bien en femme dans la fleur de l'âge qui se retrouve à un carrefour de sa vie et qui devra prendre une décision importante, la jeune actrice jouant sa fille joue sur son charme et le fait très bien, Joseph Cotten en très peu de scène nous rappel que c'est un excellent acteur et même si ça fait avancer l'histoire c'est dommage qu'il disparaisse aussi tôt.

Western qu'on pourrait qualifier de sentimental qui se révèle vraiment plaisant grâce à un bon casting, un script très intéressant et un Aldrich toujours aussi bon derrière la caméra.

7,5/10