[Jack Spret] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Hannibal » Ven 09 Aoû 2013, 22:59

les films muets ça compte pas, Mark
Mark Chopper a écrit:La mode des années 2010 consiste à faire des suites de merde qui permettent de réévaluer des purges.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 09 Aoû 2013, 23:00

Je n'exagère pas. Une grande mise en scène rend une grande partie des dialogues superflus. Sinon, vous résumez le cinéma à du théâtre filmé.

Tu lis tous les ST toi ?
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Ven 09 Aoû 2013, 23:01

Non mais tout les films ne sont pas visuel, y a des films forcément très dialogué et si tu captes pas un mot de la langue t'es un peu dans la merde quand même.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 09 Aoû 2013, 23:04

Je pense tout de même que le langage cinématographique est plus universel que ça.

Et au-delà de l'exagération, j'insiste sur le fait que je zappe (inconsciemment) une partie des sous-titres quand je regarde un film. Et je ne vois pas comment on peut "manquer" quelque chose en regardant un film avec des ST.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Ven 09 Aoû 2013, 23:06

Je suis d'accord pour dire qu'en règle générale, 75% du film peut se comprendre par sa mise en scène. Mais une petite partie repose énormément sur ses dialogues (par exemple Crimes à Oxford que j'ai vu récemment). Et surtout, presque toutes les comédies ne s'apprécient pas sans leur compréhension.

(mais bon, de toutes façons, le fond de mon débat c'était que j'apprécie davantage un film et que j'en retiens davantage de choses sur un écran "convenable", je ne pensais pas qu'on irait aussi loin :mrgreen:)
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar osorojo » Ven 09 Aoû 2013, 23:24

Tu regardes un film comme La Taupe sans ST, si tu captes pas l'anglais t'es baisé hein. Faut ptet pas exagérer non plus, les dialogues font partie intégrante d'un film. Après, oui, il y a des films si visuels qu'ils deviennent juste accessoires, mais c'est quand même pas commun.

Sinon, joli ton cycle Gosha Jack, tu me donnes envie de m'y mettre aussi. J'en ai pas vu beaucoup du bougre, mais j'ai tout aimé pour le moment ^^
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Waylander » Sam 10 Aoû 2013, 14:19

Je ne vois pas comment on peut comprendre JFK sans sous titres et sans connaître l'anglais. Ou le SDA. C'est pas un mouvement de caméra et des regards qui t'indiquent ce qui se déroule. TU as des repères voilà tout. des repères pour UNE vision du film, la première, la plus faussée puisque seras passé à côté de la richesse des perosnnages qui ne peut s'exprimer que par les pensées, les idées et tout ça prend la forme de dialogues. Comment comprendre les enjeux d'un film historique , politique, militaire et cie si tu ne captes pas ce que raconte les personnages ? Ta vision se limitera à celle d'un sourd qui "interprète" ce qu'il voit mais étant donné qu'il n’utilise que la vue , sa perception est incomplète. Point barre.

Ton truc Mark, ça concerne surtout des films assez muets au départ (les Lynch, Malick, Refn et cie). Pas des films très complexes donc (dans le fond/forme si, mais pas dans l’écriture des dialogues ni dans les enjeux et l'univers assez restreint, élitiste et très hermétique).
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Sam 10 Aoû 2013, 15:10

Waylander a écrit:C'est pas un mouvement de caméra et des regards qui t'indiquent ce qui se déroule.


Lis le scénario alors, plutôt que de regarder le film.
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Messagepar Waylander » Sam 10 Aoû 2013, 15:21

:eheh:
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Vol de l'Intruder (Le) - 6/10

Messagepar Jack Spret » Mar 27 Aoû 2013, 16:53

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C'est marrant à quel point on remarque le côté matriochka de ce film: c'est l'adaptation d'une biographie romancée mais Milius y met aussi sa vision de la guerre, lui qui n'a jamais pu entrer au service de l'armée. Les deux versions rêvées se répondent donc sans cesse et livre une vision de la guerre terriblement sarcastique, illusoire et politique. Toujours au service d'une virilité sans faille, le cinéaste nous emmène sur le front Nord-Vietnam prendre part à des bombardements soit disant stratégiques. Mais son couple de têtes brûlées (Johnson charismatique et Dafoe impérial) va livrer sa propre guerre, sous couvert de vengeance ou d'amour du risque. C'est dans ce côté satirique que Flight of the Intruder ressemble beaucoup à Platoon, toute la dernière partie dans la jungle envahie de Vietcongs étant un véritable hommage au film de Stone, le relais entre les deux étant bien entendu la mort du personnage de Willem Dafoe.

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Mais le fait qu'il ne fasse que survoler son sujet le rend bien moins spectaculaire que son aîné. Faisant la part belle au divertissement, on a droit aux passages obligés type Top Gun où tout le beau monde se retrouve au bar donnant lieu à une rixe, ou alors cette idylle entre Johnson et Arquette. C'est tout de même cher payé pour Milius qui parvient malgré tout à mettre son grain de sel et à livrer des images et des sous-entendus politiquement incorrects (la scène de la cour maritale, l'attaque du centre ville). Même si le budget alloué au réalisateur est conséquent, les scènes aériennes sont bourrées de CGI vraiment cheap et de bruitages qui ne sont pas rappeler ceux de Star Wars, 1er du nom. Flight of the Intruder nous donne une demie molle jusqu'au bout et ça n'est pas la happy end qui viendra entacher le film.

6/10

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Samsara - 8,5/10

Messagepar Jack Spret » Jeu 29 Aoû 2013, 20:25

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Avec Samsara, Ron Fricke construit son propre mandala. Les images qu'il nous montre peuvent à tout moment être balayés du monde par un quelconque phénomène. Mais tous ses grains de poussière, ses pixels accrochés les uns aux autres, forment un tout, un cycle qui ne s'interrompt que pour se répéter indéfiniment. La force du documentaire vient de la qualité et la rareté incroyable des images qu'ils volent au monde (l'entraînement militaire chinois, le pèlerinage à La Mecque,...), concentrant ainsi la force de l'être humain sur pellicule mais aussi sa faiblesse (pensée unique, surexploitation de sa planète,...).

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Au départ, le film peut choquer par son hermétisme et son absence de voix-off. Mais ce serait se tromper que de s'arrêter aux premières images alors que le film forme un tout indissociable où chaque scène se répond et où les contrastes se multiplient pour montrer la complexité et l'absurdité de notre planète. On passe du désordre à l'ordre, du bien au mal, de la création à la mort, tout en suivant un fil directeur un peu succinct mêlant l'homme, la spiritualité et la nature. Le 70mm utilisé par Ron Fricke permet une profondeur de champ impressionnante, la mélancolie des plans accentué par la bande originale tantôt lyrique, tantôt électronique. Samsara est un kaléidoscope d'émotions, un prisme de notre société violente, abrutissante mais qui dissimule des merveilles derrière chaque être humain (le mandala créé par les moines, la danse finale,...).

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Cette idée de cycle, de flux repris dans le titre est mis en avant par l'utilisation du time lapse, cette technologie qui consiste à montrer la course du temps en accéléré. Les villes deviennent alors de véritables fourmilières multicolores, la foule tournant autour de la Kabba de La Mecque se transforme en trou noir absorbant toutes les prières des fidèles, les ouvriers des abattoirs se transforment en simples robots dénués d'émotion. Et Samsara se basant sur 10 années d'archives, cette accélération des us et coutumes permet de voir une frise chronologique en un temps records. L'expérience est grisante et inqualifiable. A mettre entre toutes les mains !

8,5/10

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Moviewar » Jeu 29 Aoû 2013, 20:57

Vivement que je le revois en BR celui là :love:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2013

Messagepar Alegas » Jeu 29 Aoû 2013, 23:21

Prévu en novembre chez nous celui là, autant se rabattre directement sur le BR UK.

Well done Jack. :super:
"Our films were never intended for a passive audience. There are enough of those kinds of films being made. We wanted our audience to have to work, to have to think, to have to actually participate in order to enjoy them."

The Wachowskis


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Simone - 7/10

Messagepar Jack Spret » Ven 30 Aoû 2013, 18:54

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Critique satirique des technologies numériques utilisées au cinéma et de l’idolâtrie ayant cours à Hollywood, Andrew Niccol préfigure ce que les stars ont de plus en plus tendance à faire: s'inventer et se réinventer chaque jour une image pour continuer à faire les unes des magazines people. Si la notoriété ne tient évidemment pas qu'à la propension d'un acteur à défrayer la chronique, le cinéaste-scénariste ne s'attarde pas sur les talents. On aime Nicole car elle a un air qui ne nous est pas étranger. On repère dans son interprétation, quelque chose qui la différencie des autres actrices de sa génération et on se sent obligé de la porter aux nues, de lui offrir une couverture médiatique de plus en plus importante pour montrer ce que notre pays cache en son sein. Se démarquer des autres productions étrangères.

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Plus qu'un simple divertissement mêlant habilement humour et drame, Simone est une vision désenchantée du cinéma américain actuel, adepte de la surenchère et du toc prémédité. Al Pacino est tout en retenue et même s'il paraît se retenir de jouer, c'est son personnage en retrait de sa muse qui veut ça. La mannequin Rachel Roberts (dont c'est la première apparition au cinéma) prête ses formes généreuses à l'avatar de Simone qui, après avoir connu le succès, s'unira au créateur de sa carrière (tout comme Pacino et Simone dans le film, Niccol et Roberts se sont mariés après le tournage). Pour dire que du virtuel naît le réel, il n'y a qu'un pas.

7/10

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Dernier Pub avant la fin du monde (Le) - 7/10

Messagepar Jack Spret » Sam 31 Aoû 2013, 14:29

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Ultime volet de la Blood & Ice Cream Trilogy initiée en 2004 avec le brillant Shaun Of The Dead, suivi du mitigé Hot Fuzz trois ans plus tard, The World's End (le titre original est plus classe et plus court à écrire) sonne comme la fin de l'écho, les trois œuvres se répondant constamment par de multiples clins d’œils (à commencer par le duo d'acteurs principal) et des scènes toujours aussi jubilatoires et régressives. Et si le fameux écho se répercute encore assez, il est tout de même grand temps qu'Edgar Wright passe à autre chose tant la machine si bien huilée au début commence à prendre la rouille. La vraie raison est certainement la VF obligatoire même dans des grandes villes, la faute à une distribution catastrophique. Mais aussi une seconde lecture moins réfléchie qu'auparavant. L'hommage aux films de science-fiction et d'envahisseurs extraterrestres est bel et bien présent (on pense tout du long à L'invasion des profanateurs de sépultures) mais est moins raffiné que chez ses deux prédécesseurs, Shaun Of The Dead en tête.

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Malgré le star system qui commence à entourer le duo Wright/Pegg (l'un signe avec Marvel, l'autre apparaît dans les franchises Mission Impossible et Star Trek), leur collaboration n'a rien perdu de sa superbe. Toujours le goût du bon mot et de la franche rigolade, le couple de scénaristes s'entoure d'un casting fait d'anciennes connaissances (des acteurs de Spaced sont présents) et de nouvelles recrues (Rosamund Pike mais aussi Pierce Brosnan). De plus, après avoir montré qu'il était capable de filmer des scènes d'actions immersives, délirantes et rythmées avec Hot Fuzz mais surtout Scott Pilgrim vs The World, le cinéaste remet le couvert avec une réalisation impeccable (la baston dans les toilettes en plan séquence est géniale).

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Le principal problème vient du scénario qui peine à démarrer et pédale dans la semoule durant la première demie-heure, créneau fatidique pour une comédie. Mais le film se rattrape dès la présence de la fameuse menace, alignant les séquences cultes et bardées de références, des légendes arthuriennes aux Monty Python. Simon Pegg et Nick Frost tiennent encore et toujours la dragée haute au reste du cast, échangeant pour la première fois les caractères de leurs personnages. Et c'est dans la joie et la bonne humeur qu'on les voit courir leur barathon, au devant du danger, pour notre plus grand plaisir.

7/10

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