The Indian Runner
5.5/10
Un peut déçu quand même au vue du pedigree et genèse du film , bon ça reste très fréquentable surtout que c’est un premier film , et penn en plus signe sont propre scénario presque original puisque simplement baser sur la célèbre chanson du boss , donc la dessus , respect pour le taf fait pas Penn et puis il a quand même pas mal d’idée de mise en scène , tout ne fonctionne pas , y a des passage trop abstrait ou au contraire surexpressif , mais c’est quand même pas plan plan , superbe utilisation du paysage urbain morose , industriel , working class et automnal , le nebraska ca pose un vrai look personnel .
En revanche concrètement devant le film, ben j’ai ressentie les même défauts et lourdeur que devant Crossing guard justement, 2 film très proches ou Penn balbutie encore pas mal autant sur le fond que la forme , the pledge lui , viendra enfin marquer l’évolution , la maturité de Penn en temps que cinéaste .
On sent bien passer les 2 heures qui semblent longue, le drame intimiste ici s’offre pas mal de séquence « onirique » qui sombre dans la léthargie et puis franchement l’écriture et le ton général ça y va fort dans le mélodramatique, on dépasse le stade du mélancolique et dans le genre dépressif ça se pose la.
Les 2 frangins c’est le cœur du film, mais ils on aucune nuance, c’est très manichéens, le bon père , gentil fils et en plus sheriff de la petite ville et de l’autre c’est un psychopathe , égoïste , auto destructeur , bref dur de saisir la complexité de leur personnalités quand c’est si trancher ( même le trauma d’intro de Morse qui tue un mec lors d’une poursuite , est vite oublier ) . David Morse est parfait , discret, humble , classe , Viggo par contre je suis pas du tout convaincue, forcement avec un tel perso , il en fait des caisses et souvent ces réaction sont tout sauf naturel , complètement over the top , surtout qu’on a aucune explication ( le vietnam , really ?? ) sur les raison qui on fait qu’il est partie en couille et sans aucune compassion pour autrui .
Patricia arquette est aussi agaçante, limite épileptique, en revanche bronson est magistrale , on dirait brando dans le parrain , même présence et rôle , dommage qu’il ne soit pas plus present dans la dramaturgie car quasiment tout est dit dans la 1er heure bien équilibrer et prenante mais après c’est une longue descente dans le pessimisme pesant ( le parralele entre arquette qui accouche et mortensen qui picole et bute le barman putain on dirait les frere dardenne !) , par contre le final est très beau et relève bien le niveau .