100% d'accord avec Way
et évidemment qu'on peut se retrouver avec des cheveux blancs après un traumatisme ou contracter une maladie grave.
Pour exemple : tous ces gens qui partent qq mois après la mort de leur compagne ou compagnon. Sans le mental, la maladie pré-existante ou potentielle gagne du terrain. Caducia et consorts vous croyez que le monde se résume à des données rationnelles et des lois chimiques et physiques ? Ca serait trop simple...
Perso j'étais sous tension depuis qq années et je n'avais pas le temps d'être malade (sinon des rhumes bénins ou des états grippaux passagers). J'avais la tete dans le guidon, j'étais sous pression.
Là c'est le premier été depuis bien longtemps où je décide d'en profiter et de me relâcher : et évidemment je me sens vraiment fatigué et je suis malade depuis presque 3 semaines (rien de grave, mais ça traîne). Je me trouve franchement ramolli et fragilisé. Je subis une forme de prise de conscience je ne cesse de me questionner sur la vie (celle que l'on accepte / celle dont on reve). J'ai ouvert les yeux, baissé les armes et je le paie. Mon corps réagit parce que mon esprit ressent une forme de dépréciation (je n'emploierai pas le terme de "dépression" trop galvaudé).
J'essaie de me conditionner et de retrouver une once de rage vitale mais difficile de refaire surface quand on a lâché du leste. C'est à double tranchant parce que c'est pourtant nécessaire.
Mais je comprends bien ce que Way subit en ce moment.
Je sais que je suis potentiellement faible, que je ne suis pas conçu pour vivre longtemps. Tout doit me porter sur la voie du "carpe diem" et pourtant la raison me pousse à me projeter, à me morfondre dans l'illusion d'un bonheur possible mais lointain. Alors j'accepte et j'attends. Mais quoi ?
Voilà Heatmann, le "dépressif" est de retour.