[Sylclo] Mes critiques en 2013

[Dunandan]

Alice Braga en Cosette et sa fille font un peu tâche

C'est trop ça, sauf que j'aurais inversé

(bah sinon je ne trouve pas que le film soit un si gros copié-collé dans ses thèmes & personnages - même si on demeure grosso-modo dans le même genre d'univers -, mais je suis d'accord en ce qui concerne sa mise en scène et sa vision caricaturale des conflits)

[Alegas]

La Chasse


Date de sortie : 14 novembre 2012 (1h 51min)
Réalisé par : Thomas Vinterberg
Avec: Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Annika Wedderkopp plus
Genre : Drame
Nationalité : Danois

Après un divorce difficile, Lucas, quarante ans, a trouvé une nouvelle petite amie, un nouveau travail et il s'applique à reconstruire sa relation avec Marcus, son fils adolescent. Mais quelque chose tourne mal. Presque rien. Une remarque en passant. Un mensonge fortuit celui ci se répand comme un virus invisible. La stupeur et la méfiance se propagent et la petite communauté plonge dans l'hystérie collective, obligeant Lucas à se battre pour sauver sa vie et sa dignité.

Sur le même thème j’ai le souvenir du film d’André Cayatte ‘’Les risques du métier’’ avec J.Brel et plus récemment Présumé coupable de Vincent Garenq avec un Philippe Torreton remarquable. A croire que le sujet inspire positivement car La Chasse est de la même veine que ces deux films.

Sobre et efficace La Chasse inflige une gifle émotionnelle indiscutable, on met un peu de temps à ’’digérer’’ces 1h50 de lynchage social. Tout est ici subtilement, méticuleusement démontré. Depuis la déclaration de la petite Klara, en passant par l’intervention de la très zélée Grethe, la calomnie, ce poison humain, va lentement mais inexorablement se rependre dans cette petite communauté apparemment si soudée, si unie.
La souffrance de cet homme nous atteint, nous touche. Blessé moralement, physiquement nous assistons à cette mise à mort sociale. Le malaise s’installe.

La force et l’efficacité de ce film réside dans sa forme et dans son style : pas de surcharge émotionnelle, d’envolée lyrique. La fluidité dans la mise en scène, des acteurs à la hauteur, d’une sobriété étonnante, en complète harmonie, une belle photographie, et un sujet dont on ne souhaite jamais être victime donnent à l’œuvre son caractère personnel.

Si la vérité ne sort pas toujours de la bouche des enfants, la calomnie est bien l’apanage des adultes…

[zack_]

Revu, et toujours aussi bouleversant, même si je pensais que c'était plus dur avec la première vision. Un film réaliste et sans faute.

[sylclo]

L'Odyssée de Pi

Date de sortie : 19 décembre 2012, (2h 5min)
Réalisé par : Ang Lee
Avec : Suraj Sharma, Irrfan Khan, Adil Hussain
Genre : Aventure , Drame
Nationalité : Américain




Après une enfance passée à Pondichéry en Inde, Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide et féroce tigre du Bengale est aussi du voyage. L’instinct de survie des deux naufragés leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.

En ouverture, un défilé d’animaux donne le ton de cette belle histoire. La photographie est magnifique il en est ainsi pendant tout le film. Les couleurs parfois exubérantes ne sont jamais de mauvais goût ou décalées. Tout est incroyable et la force de ce film réside dans cette part d’improbable à laquelle on s’attache comme le fait Pi à son canot de sauvetage.

Incroyablement beau, esthétique, féerique. Aucun excès sur le fond ou la forme ne vient gâcher le plaisir du spectateur. L’idée de l’écrivain qui enquête auprès de Pi adulte permet cette narration qui évite les longueurs et aère ainsi l’histoire.

La scène du naufrage est “titanesque’’, d’autres images et scènes sont toutes aussi saisissantes : l’île mangrove (à la silhouette humaine) et ses milliers de suricates, les poissons volants, la baleine fluorescente,…etc. Il y a tant de passages magnifiques que la liste risque d’être longue.

La photographie fait parfois penser à Géo ou certaines photos d’Y.A.Bertrand pour ne citer qu’eux (c’est une indication pas une référence).
Avec L’Odyssée de Pi Ang Lee nous entraîne dans l’imaginaire d’un adolescent sans infantiliser ses personnages, Il émane de ce film de la pureté cinématographique.

La fin peut déranger mais elle permet de comprendre qu’il s’agit d’un double sauvetage ; sauvetage physique mais aussi morale car sans Richard Parker ???

La vérité est rarement pure, jamais simple et pas toujours agréable à entendre, parfois lourde à porter pour celui qui l’a détient. Il vaut mieux alors un doux mensonge qu’une cruelle vérité.

[zack_]

[Alegas]

Date de sortie : 10 avril 2013, (2h 6min)
Réalisé par : Joseph Kosinski
Avec: Tom Cruise, Olga Kurylenko, Morgan Freeman
Genre : Action , Aventure , Science fiction
Nationalité : Américain


2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones.
Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie "céleste" de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial La présence à bord de Julia déclenche une suite d’événements qui pousse Jack à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir.
Ce qu’il pensait être la réalité vole en éclats quand il est confronté à certains éléments de son passé qui avaient été effacés de sa mémoire. Se découvrant une nouvelle mission, Jack est poussé à une forme d’héroïsme dont il ne se serait jamais cru capable. Le sort de l’humanité est entre les mains d’un homme qui croyait que le seul monde qu’il a connu allait bientôt être perdu à tout jamais.

Comme une promesse, une invitation à l’aventure, Oblivion essaie de nous séduire par un scénario assez sympathique, bien ficelé. On (j’) aurait pu tomber sous le charme, mais l’opération séduction s’effondre au bout de 30 minutes (45 pour les plus patients). De cette superbe aventure de fiction emmenée par Jack Harper, on tombe dans one man show qui nous fait rapidement,( partiellement) décroché. Jack Harper devient Tom Cruise, le film, l’image, au service de la star. L’ensemble gravite autour de T.Cruise, il reste peu de place pour les autres personnages.



Certes, Jack Harper détient la “clé’’ pour mettre un terme à cette invasion, mais de grâce pas ainsi. En entrant dans la peau de Tom Cruise Jack Harper a perdu de son charisme, de son envergure, la dimension guerrière du soldat c’est estompée au profit de la star. Ce cadre post-apocalyptique aurait du donner naissance à une superbe aventure. Tout est la, présent dans l’image et le scénario, la mise en scène, mais un grain (nain) de sable a déréglé la mécanique et le résultat escompté n’est pas au rendez-vous.

L’environnement de notre planète après cette guerre avec les Chacals( pas les humains , les autres) est assez bien restitué (limage, décors soignés). Une belle petite brochette d’acteurs est présente, mais pratiquement réduite au rôle de figurants. Nikolaj Coster-Waldau ( que j'imagine bien en Jack Harper) , Zoe Bell (muette?) méritaient probablement mieux tout comme l’ensemble des acteurs satellisé autour de mister Cruise. Morgan Freeman ne crève pas l’écran, il occupe simplement, correctement la place qui lui est attribuée.

En résumé, toute vedette, produit d’appel sur l’affiche, doit savoir céder sa place au personnage qu'elle est censée interpréter et éviter ainsi d’encombrer l’espace visuel.[/center]
Donc déçu d’autant que la trame reste sympa.[/align]

[sylclo]

SPEED RACER
Date de sortie : 18 juin 2008, (2h 7min)
Réalisé par : Andy Wachowski, Lana Wachowski
Avec: Emile Hirsch, Christina Ricci, John Goodman
Genre : Action
Nationalité : Américain


Speed Racer est un as du volant, un fonceur instinctif et intrépide, il n'y a connu qu'un seul rival : son propre frère, le légendaire Rex Racer.
Loyal à la firme de son père, Pops Racer, concepteur de sa puissante Mach 5, Speed a rejeté une alléchante proposition des Royalton Industries. Après s'être attiré la haine du fanatique Royalton.
Speed doit sauver l'entreprise familiale et sa carrière, il n'a d'autre issue que de battre Royalton à son propre jeu en participant au terrifiant rallye "Crucible".... Soutenu par sa famille et sa fidèle compagne Trixie, le pilote s'associe à un ancien rival, le mystérieux Racer X, pour remporter la course mythique qui coûta la vie à son frère.

Coloré, sonore, rythmé, virevoltant, ce Speed Racer des Wachowsski est ludique à souhait. Petits et grands partagerons ce moment de pur distraction tout en dégustant une barbe à papa ou tout autre gourmandise. OK ce n'est pas le film du siècle mais on sait ce que l'on va voir et ici pas de mauvaises surprises.

Peut être légèrement bruyant, et quelquefois limite dans les images de synthèses, Speed Racer permet, malgré tout, de nous faire passer deux heures sans trop de souffrance. Je vous le répète, ici, pas besoin de se creuser les méninges, le but est simplement de s’amuser, se divertir et ce n’est pas trop mal réussi.

Un scénario basique, des courses folles, un petit air des Fous du Volant et le tour de circuit est bouclé, deux heures se sont écoulées.

[Hulkiss]

hard le 6.8, pourtant les frangins Wacho en mettent plein les yeux à grands coups de couleurs psychédéliques pour une histoire enfantine qui se laissent regarder très facilement, même par les plus grands...J'en ai encore un super souvenir....des images magnifiquement orchestrées à l'histoire bien scénarisée, faudra que j'y mette mon 9 minimum....

[Alegas]

Trainspotting

Date de sortie : 19 juin 1996, (1h 33min)
Réalisé par : Danny Boyle
Avec : Ewan McGregor, Ewen Bremner, Jonny Lee Miller
Genre : Drame , Policier
Nationalité : Britannique



A Edimbourg, Mark et ses amis Spud et Sick Boy passent leurs journées à se droguer. A la suite du décès du bébé de Sick Boy, il décide de tout arrêter. Il rencontre ensuite Diane, une jeune lycéenne qui va l'aider quelques temps. Mais, en vain, il replonge et manque de mourir à la suite d'une overdose. Ses parents prennent les choses en main. Ils l'enferment dans sa chambre bien décidés à le faire décrocher. Après s'être remis des terribles épreuves de la période du manque, il part pour Londres dans le but d'entamer une carrière dans l'immobilier. Tout ce passe bien jusqu'à ce que ses amis viennent le réquisitionner pour un deal de drogue…

La première partie du film est tout à la fois crash et délirante. Les personnages sont pathétiques, à peine attachants. Le discours sur la société, petite introduction pour justifier leur choix de vie, le rejet des valeurs traditionnelles, est assez édifiant lorsque l’on découvre l’environnement de ces camés. Sordides, les lieux de vie de ces épaves humaines, balancent entre vide ordure et décharge public (bravo la déco).

Si le ton humoristique permet quelques libertés ex. : le coup du drap plein de merde, les suppositoires à l’opium, les toilettes les plus crades du royaume unis etc. on reste dubitatif sur la mort du bébé surtout avec la suite, la seconde partie. Cet instant met mal à l’aise, et il est difficile de faire le lien avec enchaînement.

Cette première partie dans le monde des paumés, des camés, de la désespérance, laissait entrevoir un rebondissement, une note plus joyeuse, un bout de ciel bleu, de l’optimisme, il n’en est rien. Après avoir voulu choquer le bourgeois ou le spectateur (les deux mon général) on sort discrètement de la fosse septique en léchant les trottoirs, en rasant les murs et en proposant une seconde partie moralement acceptable, une manière de s’excuser d’avoir été un vilain garçon, décevant !

Le second volet est consensuel, politiquement correct. On ne peut pas être Bakounine, Proudhon et B.H.L.tout à la fois. Sans doute fidèle au roman Trainspotting n’a absolument rien de subversif, choisissez votre voix camarades Boyle et Welsh.

Certains passages sont particulièrement délirants, la scène de sevrage notamment (.les plans sous les draps sont excellents) hallucinant pour rester dans l’ambiance. Tout a été écrit sur la bande son, alors simplement elle reste en partie culte à l’inverse de ce film.

Cette seconde vision de Trainspotting m’a permis de remettre les pendules à l’heure sur l’idée, et les souvenirs que j’avais de ce film. Revoir certains acteurs lors de leur début est toujours agréable (quelques uns vieillissent bien mieux que le film).

Ma note reflète la moyenne entre la première et la seconde partie.(8/10-5/10).

[sylclo]

hard le 6.8, pourtant les frangins Wacho en mettent plein les yeux à grands coups de couleurs psychédéliques pour une histoire enfantine qui se laissent regarder très facilement, même par les plus grands...J'en ai encore un super souvenir....des images magnifiquement orchestrées à l'histoire bien scénarisée, faudra que j'y mette mon 9 minimum....

OK peut être un peu sévère , mais le père Cruise c'est l'envahisseur de service. J'aurais aimé un acteur dans le style, le genre, Kurt Russel (Soldier) ou Mel Gibson un mec viril, une gueule qui corresponde au personnage. Dans Oblivion (en poussant un peu mais si peu) on s'attend à ce Tomy nous présente un déodorant ou un après rasage ou tout autre produit cosmétique portant son nom, le mettant en valeur, en relief.
A bientôt autour d'un mojito
Amicalement
Vive le cinéma
( échanger, partager mais ne doit jamais diviser)

[osorojo]

Il te faisait une remarque à propos de Speed racer, pas Oblivion

[Hulkiss]

trainspotting, cocaïne, mojito......oulala, je comprends mieux pour échanger, partager....surtout pas diviser ;;;les lignes....
Pour Trainspotting, j'avais adoré, surtout Mc Gregor qui se surpasse dans ce film (revu y'a pas longtemps sur RTL9 je crois)...........ça aussi faudra que j'y colle mon 9....

[sylclo]

Il te faisait une remarque à propos de Speed racer, pas Oblivion

mea-culpa pour cette grossière erreur, mais je sais qu'Ulkiss est assez fan de Tom Cruise et j'étais rester sur notre conversation à propos d'Oblivion.
Je vais essayer d'être plus attentif à l'avenir.
Amicalement

[sylclo]

IRON MAN 3

Date de sortie : 24 avril 2013, (2h 11min)
Réalisé par : Shane Black
Avec: Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, Don Cheadlep
Genre : Action , Science fiction
Nationalité : Américain , chinois

Tony Stark, Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur tous les fronts… Plus que jamais, son courage va être mis à l’épreuve, à chaque instant. Dos au mur, il ne peut plus compter que sur ses inventions, son ingéniosité, et son instinct pour protéger ses proches. Alors qu’il se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le costume ou bien le costume qui fait l’homme ?

Quelle déception, sans doute le passage de témoin (scénario/ réalisation) a-t-il été mal négocié, mais quel foutoir cet Iron Man 3, un vrai sac de nœuds. –romance soupe au lait, flashbacks placés à l’emporte pièce, des rebondissements qui n’en finissent pas de rebondir (oui c’est dingue), des surprises qui ne surprennent pas, un montage probablement fait par un surexcité ou un accroc de la caféine.

Bref difficile de suivre tout cela dans la sérénité, tout est livré en vrac. Même la petite touche W.Disney avec le gamin ne réussit à éclaircir cet aggloméra d’images, limite bouillie. Dans cette effervescence il est à signaler que pour un super héros on est pas loin de la surcharge de travail.

Des idées il y en a des tonnes, de beaux effets spéciaux également (les combats de robots, l’attaque de la villa, l’affrontement final) et puis toujours de la haute technologie au service de Stark. Quelques mystères et incompréhensions demeurent : les hommes torches humaines ,le lien entre biologie organique/physique nucléaire?, les maux de Stark, la soudaine fragilité des armures...
Pour les acteurs à rembarquer que James Badge Dale et Guy Pearce font un belle équipe de méchants.

On n'attrape pas la migraine ni de crise d’angoisse, mais il y a une présentation brouillonne, désordonnée qui déconcerte et n'invite pas à un suivi serein, détendu . Si vous n’avez rien de mieux à vous mettre sous le dent(les yeux) alors pourquoi pas, le morceau passe mais vous n'en reprendrez probablement pas un suivant..

[Dunandan]

No Pain, No Gain
Date de sortie : 11 septembre 2013, (2h 9min)
Réalisé par : Michael Bay
Avec : Mark Wahlberg, Dwayne Johnson, Ed Harris plus
Genre : Action , Drame , Comédie
Nationalité : Américain

NO PAIN NO GAIN s’inspire de l’histoire incroyable mais vraie de ces trois kidnappeurs amateurs qui, à la recherche d’une vie meilleure, se retrouvent embarqués dans une série d’actes criminels qui dégénèrent rapidement… Rien ne se déroule jamais comme prévu.

Les critiques et commentaires dithyrambiques ayant semé le doute sur mon approche et le ressenti de ce film, je l’ai visionné une seconde fois. A l’exception de quelques répliques qui m’avaient échappé c’est bien l’esprit du film qui ne m’a pas emballé.

Les acteurs sont énormes (physiquement aussi), le rythme est soutenu, peu de temps morts, les personnages ont des traits de caractères bien marqués. Les mises en situation sont souvent comiques, même lorsque celles-ci ont un caractère tragique.
Tragique est d’ailleurs le terme qui convient le mieux à ces méfaits, ces crimes des années 90. Michael Bay maitrise parfaitement son art pour donner à ce fait divers sordide un aspect comique, parfois surnaturel.

Tourner en dérision, se moquer, ridiculiser ces tristes personnages pourquoi pas mais le lien avec le rêve américain plus quelques clichés sur cette Amérique si contrastée et contradictoire avec ses valeurs refuge (l’église, le culte du corps, les armes, le coaching, les associations, etc.) est un peu court, voir réducteur. Encore une fois c’est le sujet choisi (terrible, odieux) grandiose dans l’énormité de la connerie qui prête à confusion.

Ce film n’est ni satyrique, encore moins militant. Pathétiques, ces personnages sont le triste reflet d’une société, (que ce soit aux Etats-Unis ou ailleurs) qui récolte ce qu’elle sème. Mais ici rien n'est démontré, développé ex.: la puissance des lobbys,la sous culture et le rôle des médias ( y compris le cinéma), la misère qui s'installe peu à peu, le fossé qui s'agrandi entre riche et pauvre etc.il y a matière.
Le film efflore la réalité, ne témoigne pas de son époque, il reste en surface et c’est pour cette raison qu’il m’a mis mal à l’aise.

Avec un C.V. à faire pâlir certains membres du CAC 40 M. Bay a largement les moyens de faire mieux pour égratigner la société américaine.
En résumé : la forme OK, Excellent- Le fond très moyen.