Un grand sujet traiter avec grande maîtrise, de grand moyen pour le concrétiser ( 100 millions pour robert ! ) , en résulte un grand film tout simplement proche de la perfection .
Apres une 1er réalisation forcement motiver pas un sujet fort personnel et un environnement aidant a rendre confortable les 1er pas de De niro en tant que chef d’orchestre , bob se lance dans une fresque fleuve sur l’Amérique et ces couloirs et ces espions , une épopée au proportion géopolitique épique . Les arcs narratifs sont vaste et imposant, aussi bien dans le temps, que les crises, sujets et conflit qu’il traite.
Le scénario d’Eric roth (alors lui c’est un cadors , sa carrière c’est une œuvre de ouf , mon scénariste favoris pour ce genre de film, avec john logan ) est une pure merveille , traitant avec un équilibre passionnant , aussi bien les grandes étapes de la création de la CIA en fil rouge , mais aussi dresse un vrai portrait humain de sont personnage central , fait de relations familiale vraiment complexe et ayant droit autant d’attention et de rigueur que le reste sans jamais la dénué d’humanité et émotion , bien au contraire ( les scène entre damon et sont fils , a différent age , ça aurait pue remplir un drame a lui tout seul tellement c’est classe et d’une grande justesse , de pudeur , déchirante et tragique ) .
Je vais pas tout détailler mais on passe des guerre mondiale vécut depuis les coulisses décisionnaire, a la guerre froide et ces choix stratégique, puis les influence des différents président ainsi que les relation de politique étrangère et leur répercutions pour les différente agences (le FBI aussi est plutôt bien traiter par le biais sur perso de baldwin , fascinant par ces apparition et sont pouvoir que l’ont devine très influent ) .
Ca dure quasiment 3 heures et on voit pas le temps passer, pourtant , le rythme est pepere , un film lent qui paradoxalement nous bombarde d’information , lieux , faits , noms , details… , musique lancinante , tout est fait d’ambiance feutrer , nocturne , pluvieuse , des intérieurs ou chaque mot partager a sont sens, des vois basse , ca chuchotte , parle calmement , et ou les coins de rues en extérieurs semble tous regorger d’un danger planant omniprésent , rarement le sentiment de paranoïa fut aussi constant , une tension maussade qui fait presque office de drogue sur le spectateur tant on est accrocher a l’écran , bref , le classicisme élégant et académisme rigoureux est ici plus que jamais le choix parfait pour un tel sujet .
Avec un tel canevas comme fond ( tout le drame intimiste familiale juxtaposer au enjeu professionnel ) s’étendant sur plusieurs décennie , il aurait été facile de tomber dans l’illustration didactique , il n’en est rien . La construction narrative est exemplaire, une idée de génie et aide en grande partie a la réussite total du métrage. En jonglant entre les époques et storyline , De niro emprunte une chronologie rappellent une mélange de godfather 1 et 2 ( coppola co-produit d’ailleurs ce good shepherd au coter de bob ) ce qui rend cela aussi ludique que fluide et permet aucun temp mort ou ventre mou et les ellipse ne se dont quasiment pas ressentir . Et puis tout le long du film on suit , un peu en aparté , l’étude minutieuse d’une bande sonore , d’une photo , sans savoir ou cela va mener , et seulement a la conclusion tout se délie et c’est encore plus classe , du grand cinéma .
Pour faire vivre tout ça , on a un casting de folie , jusqu’au 3eme et 4em rôle on a des grands acteurs venue s’effacer derrières des rôles charismatique et livrer tous en cœur des performance qui force le respect , un film choral qui fait office de all star game de la classe . Damon est étonnement magistrale, angeline jolie joue a merveille, on sent toute la détresse de ce personnage dévouer. De niro , Gambon , Hurt , Turturro ( ces scènes d’interrogatoire sont mortel ) , crudup , hutton , pesci , c’est un festival , pas une seul fausse note .
De niro dispose d’un budget plus que confortable , 100 millions , ça m’étonne encore qu’on lui est filer autant pour un tel sujet , avec liberté artistique , final cut ect … et au final il livre un truc Rated R ( quand il faut éliminer une possible taupe , la nana avec le faux appareil auditif , c’est éclaboussure sur le mur ) de 3 heures , pas forcement le truc qui garantie le plus de recette en salle . Du coup ben on se tape une production design splendide , reconstitution gargantuesque et techniquement le film est un truc a montrer dans les écoles de cinéma quand on parle de cinéma classique
La photo faite d’ombre , de silhouette est splendide sans jamais sembler redondante sur la durer du film ( pas comme J edgar ou lincoln ou c’était tout gris tout le long ) , le montage vertigineux et puis sur la mise en scène pure , on dénote une grande composition dans les cadres ( scope forever ) , ce qui parait sobre en surface , recèle souvent d’une idée visuel servant le récit et intention de la scènes en question .
Bref un grand puzzle sur l’Amérique et ces couloirs institutionnel qui n’oublie jamais le drame humain d’une extrême tristesse qui y est au cœur , un film incroyable , magistrale , le seul a mes yeux a tenir la comparaison avec JFK ( nixon appartient a la meme famille , le cran en dessous )