[Velvet] Mes critiques en 2013

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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Lun 12 Aoû 2013, 12:53

ouai , mais peut etre au fil des vision , du moin , a la 2 em fois , mais a la decouvert du film , que dalle , on se fait prendre par le tour , c'est fort quand meme .
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Velvet » Lun 12 Aoû 2013, 13:36

Prévisible dans le sens où l'on voit venir la fin à des kilomètres. Le personnage de Fallon est hyper mal foutu je trouve. Nolan ne sait pas quoi en faire pour cacher son secret alors il le filme toujours de dos mais c'est tellement visible. Rien que la première scène où Fallon et Borden sont présents dans l'appartement de Sarah, on voit Fallon se barrer baissant la tête et on voit direct que c'est Bale. Mais j'ai trouvé ça beau d'apprendre que l'un et l'autre n'ont pas aimé les mêmes femmes.
Quant à Angier, la révélation limite fantastique est apparu trop tôt ce qui fait qu'on se doute rapidement que l'acheteur est Angier et qu'au final, on va se taper une retrouvaille entre Angier et un des deux frères jumeaux pour finir.
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Harry Brown - 7/10

Messagepar Velvet » Mar 13 Aoû 2013, 10:47

Harry Brown de Daniel Barber (2011) - 7/10
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Harry Brown, ancien marine maintenant retraité, vit dans une banlieue difficile de Londres. Son meilleur ami vient d’être assassiné alors qu'il était persécuté par une bande de jeunes qui martyrisent le quartier. Malgré son coté réaliste avec comme point d'orgue ce contexte d'actualité ( anticipait sans le savoir les émeutes de Londres) et ses quelques critiques contre une forme de société (la violence, le désarroi de certains, l'incompétence de la hiérarchie policière), Harry Brown est surtout un simple film de genre. Celui de la vengeance, que l'on a vu déjà maintes et maintes fois. Le film arrive malgré tout à s'en réapproprier les codes tout en gardant une petite singularité.

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Mais sans renouveler le genre, Harry Brown a cette qualité de faire les choses correctement et avec énergie. Les vingt premières minutes posent le contexte social autour du personnage avec le décès de sa femme et la peur de son meilleur ami, en nous présentant la vie de ce quartier avec notamment ce fameux tunnel malfamé où il est impossible de s'y approcher sans y risquer un peu de soi. Cette première partie a le mérite d’être travaillée avec un travail visuel du réalisateur tout à fait honorable sur la photographie ou sur son cadrage. Tout est fait avec classe et sans esbroufe, à l'image du reste du film tant sur le fond que sur la forme. Ce volet social n'est pas plombant ni larmoyant mais toujours présenté avec une certaine finesse, tant en arrivant à montrer la dureté et la difficulté de vivre dans ce genre de lieux.

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Puis suite à la mort de son ami, Harry Brown va se mettre en quête de vengeance en tuant ses assassins. Emmené par un toujours aussi bon Michael Caine, Harry Brown s'enfonce petit à petit dans une violence sèche, brutale et dans un univers quasiment chaotique à l'image de cette première séquence chez un duo de drogués, qui tournera limite au cauchemar. Le film dans sa narration restera très linéaire et on verra se succéder différentes scènes de violences graphiques bien léchées et percutantes, comme la mort d'une sorte de skinhead dans sa bagnole que l'on ne voyait pas venir. Le film fonctionne aussi grâce à une direction d'acteurs qui arrive à nous imprégner de cette atmosphère nauséabonde sans en faire des tonnes. On notera la présence du chanteur et réalisateur de III manors, Plan B qui campe une tête brûlée, chef de la cité. Sous ses quelques revendications sociétales jamais énervantes, Harry Brown est un film de genre honnête, classe et parfois bien jouissif malgré un certain manque d'ambition.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Jimmy Two Times » Mar 13 Aoû 2013, 23:22

Bien sympa ce petit vigilante. La scène chez les tox est même excellente!
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar osorojo » Mar 13 Aoû 2013, 23:24

Je l'avais bien apprécié aussi. Et puis, bon rien que pour Michael Caine, c'est à voir :mrgreen:
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Lost Highway - 10/10

Messagepar Velvet » Mer 14 Aoû 2013, 10:52

Lost Highway de David Lynch (1997) - 10/10
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Sous le nom de Lost Highway, se cache une violente virée dans l'inconscient d'un homme brisé par sa souffrance ; elle-même, induite de sa propre culpabilité. Qu'il y a-t-il de plus humain que de voir la culpabilité venant de la réalité essayer de s’effacer dans l’imaginaire onirique et irréalisable des méninges synaptiques. Qui de Fred ou de Pete est l’homme de la situation ? Pour quelle femme ? Alice ou Renee ? Non sans hasard, Lost Highway donne déjà des indices de ce que sera l’expérience Mulholland Drive. Malin mais tout aussi fort, Lost Highway est (presque) l’apogée d’un réalisateur sans frontières qui se détache de toute raison, de tout carcan communautaire pour parler d’amour. De celui qui nous désintègre, celui qui perturbe les sens ; même les plus enfouis. Rentrant dans la genèse d’une pensée moribonde, à la fois haineuse et peinte d’amour rougeâtre, David Lynch réfléchit sa narration schizophrénique, la triture jusqu’à l’éviscérer, la démembrer.

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A travers le paroxysme de cette longue route nocturne sans terminus, nait une ambiance claustrophobe alimentée dans cet appartement aux couloirs labyrinthiques, symbolisant de ce fait, les dédales de cet esprit malade. David Lynch changera les corps, les apparences, les visages pour garder une cohérence, un mélange des genres, une essence narrative malaxée à l’épine dorsale intacte : le cauchemar. Fred et Renee forment un couple américain lambda. Mais pour combien de temps ? Sous une couche de chaud et de froid, Lost Highway débute. Mais l’intrigue commence, nous happe déjà. Un simple signalement anonyme de la mort de Dick Laurent. Qui est ce ? On ne le sait pas encore. Le couple ne semble pas si solide que cela, à la moelle épinière décimée par la suspicion, s’installe alors un jeu de regard déviant et des dialogues évasifs qui en disent long sur un couple aux abois où leur sexualité mortifère est l’épicentre de cette nervosité.

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Ils couchent ensemble mais le plaisir n’est plus là. Le désir des corps s’estompe au gré de la parcimonie des pensées. Fred, au charisme évident en tant que musicien de jazz, parait sur les rotules, tant sa jalousie le consume physiquement. Ayant peur d’une infidélité, il ne fait plus le poids face à Renee, et ses allures de femme fatale, avec une Patricia Arquette, blonde, fantasme iconique psychédélique. Le génie de David Lynch n’a jamais été aussi évident à l’image. Une excentricité morbide où la passion se tait dans une noirceur ambivalente et visuelle qui laisse apparaitre un lien génétique avec Brian de Palma. David Lynch, s’insérant dans la conscience de son cinéma et de ses personnages, aime aussi l’illustrer, par des personnages mystères improbables, miroir d’un morcèlement d’un être. Sans savoir pourquoi ni comment, des cassettes vidéo sont envoyées au couple. Des enregistrements montrant l’extérieur et l’intérieur de leur maison, tout comme le fera Caché de Mickael Haneke.

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Outre son image parcellaire et rock’n’roll, Lost Highway est une œuvre qui pourrait se regarder les yeux fermés avec le son comme seul guide sensitif qui nous prendrait par la main pour nous insérer dans un récit sensoriel où les bourdonnements hypnotiques qui proviennent de limbes inconnues, viendraient chuchoter des méandres linguistiques non homologués. Comme il aime le faire, le réalisateur s’amuse à faire cohabiter rêve et réalité quand Fred ira en prison pour le meurtre de sa femme. Ces divagations psychiques se confrontent à la droiture et méticulosité de chaque plan millimétré et filmé au cordeau avec un jeu de lumières macabre. Sans crier gare et sans prévenir son spectateur, David Lynch jette pratiquement sa première partie aux oubliettes pour commencer une tout autre histoire en milieu de partie. Toutefois Patricia Arquette est toujours là (Alice), mais cette fois ci en brune, aux prises de mafieux. Un jeu de coiffure, un changement d’identité proche d’un Vertigo, qui sera repris par Mulholland Drive. Pete, jeune mécanicien tombera sous le charme de la plantureuse Alice, tout sauf, au pays des merveilles. Diane se rêvera en Betty. Fred se rêve en Pete.

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Prenant à sa guise les codes du film noir, pour en faire un métrage aventureux, fougueux, amoureux de son art, scindé en deux parties distinctes qui se rejoindront dans un final dévisageant, David Lynch inscrit Lost Highway dans cette lignée de film à la puissance magnétique indolore qui marque cette dualité psychique dans un couple, un peu comme l’a fait Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick, avec cette emprise de la femme sur le comportement de l’homme. Là où les courbes généreuses d’une amazone se répercutent dans l’esprit torturé la faiblesse du sexe opposé. Quoi de mieux que la divine Patricia Arquette et ses hanches avantageuses entrecoupées de ses yeux de biche. Nourri des thématiques obsessionnelles de David Lynch, Lost Highway divague entre pulsions sexuelles dévorantes, jalousie exacerbée, manipulation, et culpabilité malsaine, qui nous enferme aux confins d’un cauchemar atteint par la folie.
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JC comme Jésus Christ - 0/10

Messagepar Velvet » Jeu 15 Aoû 2013, 15:44

JC comme Jésus Christ de Jonathan Zaccaï (2012) - 0/10
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Récompensé de la palme d'or à seulement 15 ans, Jean Christophe n'est pas un jeune adolescent comme les autres. Une équipe de télé va le suivre en faisant un reportage sur ce phénomène. Joué par Vincent Lacoste, excellent dans les "Beaux gosses", JC est une sorte de jeune réalisateur dandy avec un sourire de puceau et mégalomane se prenant pour un génie qui révolutionne son art. Bien évidemment, le film essaye de faire celui qui ne se prend pas au sérieux. Utilisant un soit disant ton grinçant et burlesque, Jonathan Zaccaï tourne son personnage en ridicule, entre égocentrisme cliché et enfantillage bas du front. Suivi par un journaliste et une équipe technique, le jeune homme nous est présenté par une succession de petites saynètes, soit avec sa petite amie soit avec ses parents ou dans l'envers du décor de son métier. On se croirait dans "scènes de ménages" version casses burnes. A trop tirer sur la corde de l'autodérision et du second degré, le réalisateur oublie de faire un film et ne propose rien tant sur la forme que sur le fond (aucun thème: le cinéma, la solitude, la précocité, etc..)

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Ce n'est pas la peine de tourner autour du pot, tout est insignifiant dans ce film. A force, de vouloir se jouer de la caricature, le film tombe dans l'ennui le plus mortel et dans le factice le plus total. Toutes les scènes sont inintéressantes, aucun personnage secondaire tient la route (mis à part la copine de JC, qui à le mérite d’être agréable à l’œil) , aucunement drôles et ont même l'inconvénient de rendre le film antipathique. Jonathan Zaccaï, réalisateur de JC, est aussi dans le film en tant que journaliste de l'équipe de télé. Ce dernier, joue une sorte de connard qui se permet de tout montrer et d'emmerder tout et n'importe qui. Et à plusieurs moments du film, on a juste envie d'éclater sa sale tronche de fouine avec une batte de Baseball. Parfois comparé à l'oeuvre culte qu'est "c'est arrivé près de chez vous", JC comme Jésus Christ est une oeuvre ringarde et mal écrite.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Mr Jack » Jeu 15 Aoû 2013, 22:04

Tout pareil, je suis même pas allé au bout tellement c'était affreux. Je viens juste de revoir Les Beaux Gosses sur M6, tiens, donc j'y ai repensé -Vincent Lacoste oblige. 8)
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar zack_ » Ven 16 Aoû 2013, 12:46

Et Les beaux gosses tu as aimé à titre de comparatif?
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No Pain, No Gain - 6/10

Messagepar Velvet » Sam 17 Aoû 2013, 14:56

Pain and Gain de Michael Bay (2013) - 6/10
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Pain and Gain, c'est tout bêtement l'histoire de trois abrutis en quête de grandeur, notamment le chef de la bande, Daniel Lugo. Pain and Gain est une comédie qui se moquera sans cesse de ses personnages. Sachant que le film se base sur une histoire réelle et étant plus ou dramatique dans sa chute, c'est assez osé et inventif de tourner cela à la dérision la plus totale. Malgré ce postulat de départ, le film débute assez sagement et même quasiment tristement. On y suit le parcours de Daniel Lugo ayant marre de vivre une simple vie de professeur de gym.

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Le spectateur se rend bien compte que le personnage est loin d'avoir inventé l'eau chaude, ce dernier étant aveuglé par une vision de la vie basée sur l'apparence et la grosseur de ses muscles. Lobotomisé par le discours d'une sorte prêcheur de la bonne volonté made in America, il va décider de passer à l'acte et d’être un "homme d'actions", ce qui va le pousser à commettre un kidnapping pour récolter de l'argent. Mais il ne va pas établir cet acte tout seul. Il sera épaulé, par Paul Doyle, une sorte d'idiot congénital complètement abruti par la religion ; et par Adrian Mackie, culturiste et ami de Daniel Lugo. S'en suit une affaire, qui malheureusement ne se déroulera pas comme prévue. Ce trio, qu'on suivra tout au long du film, et qui sera pourchassé par un flic, fonctionne plutôt bien et est très complémentaire à l'écran. On regrettera que le personnage d'Adrian soi tout même assez effacé et n'ayant quasiment rien à dire. Heureusement pour lui, qu'il croise la route de la tonitruante Rebel Wilson, qui campe une petite boulotte, bien cochonne.

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Niveau réalisation, on sent que Bay maîtrise facilement son sujet avec quelques bonnes idées comme celle d'utiliser la voix off des personnages, ce qui permet de nous en apprendre un peu plus sur eux. La mise en en scène, bien rythmée, est en adéquation avec la tonalité du film. Le monde du culturisme et des salles de gym présenté au début du long métrage est plutôt bien retranscrit et intéressant à suivre. Mais après leurs escapades criminels, on les verra prendre du bon temps dans cette ville de Miami avec tout ce qui en découle, comme les filles, la drogues, les grandes villas... Et de ce point de vue là, on était peut être en droit d'attendre un peu plus de folie. Pas ou peu de gore (mis à part l'excellente séquence avec le produecteur de porno) , pas ou peu de boobs. Mais si Bay se fait plaisir par moments et que Pain and Gain est libre dans ce qu'il montre ( la scène où Dwayne se sniffe une ligne sur le cul de sa copine ou lorsque cette dernière veut se faire prendre la fessée par Lugo ou lorsque Dwayne trouve cet endroit rempli d'immenses jouets sexuels), ce n'est pas l'oeuvre jusqu'au boutiste décrite par certaines critiques. Bien évidemment Pain and Gain, comme toute comédie qui se respecte, enchaîne les punchlines. Malgré un certain talent dans l'écriture qui permet à certains de ses gags de faire mouche dès le début, Michael Bay a une certaine tendance à vouloir trop en faire et vouloir user du même filon. L'exemple le plus flagrant est celui de la relation plus ou moins idiote qui se trame entre Paul (Eldad) et le kidnappé d'origine juive. La première fois, c'est drôle, la deuxième aussi mais à trop tirer sur la corde, les punchlines ou les gags deviennent vite lassants. Un peu à l'image du personnage de Dwayne Johnson, dont les bigoteries religieuses deviennent vite redondantes.

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Comme on pouvait s'y attendre, le réalisateur ne fait pas dans la demi mesure et c'est à double tranchant. Car les personnages n’évoluent quasiment jamais et deviennent vite linéaires. Et quand les scènes qui se veulent drôles mais qui ne fonctionnent pas, on se retrouve pas un peu à l'écart. Et en face, nous, il nus reste un film où il est difficile d'avoir un minimum de compassion ou d'attache ou un quelconque ressentiment pour les personnages.Ils sont tellement cons (que ça soit dans les faits ou dans les gestes) que cela en diminue la force du propos plus ou moins dénonciateurs. On sent que Bay a ce désir de faire une oeuvre qui se moque d'une certaine jeunesse lobotomisée par la surenchère mais les personnages sont tellement hauts perchés et idiots, que toute tentative de critique de la part du réalisateur, en devient factice. Surtout que cette critique est avant centrée sur Daniel Lugo, sachant que les autres ne sont deux pauvres idiots, suiveurs.

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Et en plus de cela, sans vouloir chercher la petite bête, on ressent limite un sentiment de schizophrénie de la part de son réalisateur: son cinéma est connu pour sa surenchère, sa légèreté d'esprit, son sens de la grandiloquence. Et au lieu de se reconnaître dans ses personnages, il a un regard moquer, limite condescendant sur ces derniers, ce qui peut laisser perplexe. Soit le réalisateur fait une auto dérision vis à vis de son cinéma, ce qui serait tout à fait louable soit il use d'une hypocrisie limite gênante. Malgré ces quelques reproches, on se retrouve devant une comédie assez libre tant sur le fond que sur la forme et qui propose quelques moments de bravoures. Mais à trop se croire ultime, le film tombe dans le piège de la facilité.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Sam 17 Aoû 2013, 15:03

Je trouve pas que le film se moque des ses personnages.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Velvet » Sam 17 Aoû 2013, 15:10

Bah un peu tout de même, d'ailleurs c'est limite dit dans la chute du film:

Quand la voix off, dit que les juges ont mis 14 minutes à leur mettre sur le dos la peine capitale, en oubliant la plus grande chose : que les 3 mecs sont vraiment très cons.


Et faire sur des faits réels, un film avec des personnages aussi cons, c'est que le réalisateur a un avis bien tranché sur l'imbécillité des protagonistes.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Sam 17 Aoû 2013, 15:15

Les gars sont cons, il allait pas les montrer comme intelligent, il avait de quoi charger la mule et il le fait pas amha.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Jed Trigado » Sam 17 Aoû 2013, 15:31

Je suis assez d'accord avec Scalp, les persos sont cons dans une certaine limite mais c'est pas non plus des trisos puissance mille, au contraire j'y ai perçu une certaine tendresse (si on peut le dire comme ça) tout particulièrement pour The Rock, ainsi que le troisième acolyte avec sa femme obèse qui sont drôles et touchants à la fois.

Le seul à la limite pour qui on peut s'épargner toute pitié, c'est bien Marky Mark, qui fonctionne sur le schéma inverse : on comprend ses motivations au départ, mais sa manière de réagir au fur et à mesure des événements devient impardonnable, son absence de remords également.
Jed Trigado
 

Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Sam 17 Aoû 2013, 15:37

Le perso de Lugo dans toute sa connerie c'est le seul réellement conscient de ce qu'il fait, la scène ou il dit un truc du genre à the Rock "tu l'as tué, je t'ai juste donner des options" montre bien le perso comme il est.
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