Casting de rêve. Les acteurs se font plaisir au maximum, ils ont une liberté incroyable et y vont à fond, ils jouent le jeu même quand ils apparaissent quatre minutes à l'écran. Quitte à tomber dans le too much ou dans la caricature parfois, c'est pas grave ça donne du grain à moudre au récit qui se nourrit de l'éventail de personnages cartoonesques.
A commencer par le Dude, joué par un Bridges que j'avais jamais vu comme ça. A se balader en pyjama, sorte de clodo pantouflard bête comme ses pieds. Il glande rien, ne donne d'effort à rien, il arrive même pas à finir ses phrases puisqu'il n'a pas de vocabulaire ni de culture. Il se nourrit d'alcool chelou et écoute des cassettes de parties de bowling ou de cris de baleine. Il a rien dans le cerveau, ce qui est aussi le cas de Walter interprété par un John Goodman à fond les ballons qui ne se donne aucune limite. Lui joue le vétéran de la guerre du Vietnam qui se croit malin et juif alors qu'il n'est rien du tout, même pas sympa, juste débile mental.
Mince, moi qui croyait que les acteurs comptaient pour des prunes, que seul le team réal prédominait et distribuait les cartes..............perso, j'ai trouvé que les acteurs portaient voir sauvaient le film, mais ça c'est mon côté fauteur de troubles grand public