[Jack Spret] Mes critiques en 2013

[Jack Spret]

Ouais enfin t'enlève le côté policier parce qu'il n'y a pas la figure du commissaire ou de l'inspecteur mais au final, le mec enquête quand même sur la disparition de sa soeur.

[Jed Trigado]

Ce n'est pas un giallo, mais bien un film fantastique car le film n'est pas basé sur la traque d'un tueur et les meurtres ne sont pas fait par des hommes gantés.

Et c'est mon droit de défendre un film quand tu l'attaques sur des critères injustes, d'autant que tu n'as pas l'excuse de dire que tu n'est pas habitué de son travail, car les acteurs qui jouent mal, ça a toujours été le cas chez Argento même dans ses meilleurs films (excepté Jennifer Connelly et Asia dans le diptyque Trauma/Stendhal), car lui-même reconnait se désintéresser de cet aspect. Après que tu n'aimes pas la musique soit...

[Jack Spret]

Au contraire, le tueur est toujours ganté ! (j'ai justement fait attention à ce détail)

Ouais enfin le cinéaste visuel, pour moi, c'est une autre qualification pour mauvais directeur d'acteurs.
Tu peux avoir une esthétique, un univers visuel développé et y mettre un peu du tien en évitant de prendre des acteurs à la ramasse.

Justement, s'il est capable de bien diriger sa fille, c'est qu'il est pas si mauvais que ça mais fainéant, en mode auto-satisfait de son travail.

[Mark Chopper]

Comment tu vas loin...

Le Argento fainéant, c'est à partir des années 90. Quand tu signes une claque visuelle comme Inferno, tu n'as rien d'un branleur. Je l'imagine d'ailleurs assez mal "auto-satisfait", même à sa grande époque. Bien au contraire.

[Scalp]

Ce n'est pas un giallo, mais bien un film fantastique car le film n'est pas basé sur la traque d'un tueur et les meurtres ne sont pas fait par des hommes gantés.

Et c'est mon droit de défendre un film quand tu l'attaques sur des critères injustes, d'autant que tu n'as pas l'excuse de dire que tu n'est pas habitué de son travail, car les acteurs qui jouent mal, ça a toujours été le cas chez Argento même dans ses meilleurs films (excepté Jennifer Connelly et Asia dans le diptyque Trauma/Stendhal), car lui-même reconnait se désintéresser de cet aspect. Après que tu n'aimes pas la musique soit...

Asia joue bien ???!!!

[Jed Trigado]

Sans vouloir paraitre suffisant ou hautain, encore une fois une grande partie du public néglige le côté auto-biographique de son travail : moi-même j’étais longtemps persuadé qu'il était perdu passé Stendhal, alors qu'en fait il fait partie de ces cinéastes où leurs films sont systématiquement liés à des détails de leur vie privée, assumant pleinement dans son coin ses délires d'homme âgé un peu fou (ça n'excuse pas la "qualité" de certains de ses films hein).

Et justement quand il fait le Syndrome de Stendhal, il le fait a une période dépressive de sa vie, l'ambiance de tournage très particulière et les liens ambivalents avec sa fille alors jeune adulte se ressentent totalement, une sorte d'accident "heureux" où pour le coup les acteurs ont partagé ce mal être. Je ne crois pas à une quelconque fainéantise chez lui, mais plus à une confiance totale en son instinct alors dès fois ça marche et dés fois ça ne marche pas.

[Jack Spret]

Et le méchant jaune dans Giallo, c'est parce qu'il souffrait d'une cirrhose ?

[Jed Trigado]

Laisse tomber....

[Jack Spret]

Ben excuse-moi mais on est en train de parler de Inferno et de sa pertinence dans la trilogie de l'enfer et tu nous sors un laius sur pourquoi il est s'est perdu après Stendhal.

Ce qu'il a fait après Stendhal, je m'en contrefous personnellement.
Argento, je sais que c'est pas ma came mais je regarde quand même ses films par curiosité et aussi parce qu'à ce qu'il paraît, ils ont marqué le genre d'une pierre blanche.
Donc je veux bien qu'on en parle mais là, ça dérivait trop pour que je te rejoigne.
Surtout qu'à part Stendhal et Giallo, j'ai rien vu de sa période "nature morte" donc je pourrais jamais rebondir.

[Jed Trigado]

Je répondais sur le fait que tu traites Argento de feignant en me ressortant l'exemple de Stendhal, donc ne m'accuse pas de déplacer le débat : tu l'as fait tout seul.

[Jack Spret]

Non, non, je parlais de fainéant dans la globalité de son oeuvre, pas uniquement sa période post-Stendhal (le post de Mark a du te confondre en erreur).

Je trouve qu'il se complaît à livrer des oeuvres baroques très portées sur l'esthétique, sur les couleurs, en l’occurrence la rouge qui avale toutes les autres couleurs primaires.
C'est beau certes, quand on voit ses images, on sait tout de suite qu'on est chez Argento, mais je trouve que c'est bien peu par rapport à l'aura qu'on confère au cinéaste.

Ok, il a un style particulier et personnel mais bon, ça suffit pas à faire de grands films.
Et justement, parler d'oeuvres visuelles, ça me fait pas pour autant gommer toutes les imperfections à côté.
En peinture, c'est justement le détail qui fait la différence.

S'il s'était un tant soit peu améliorer dans sa qualité de directeur d'acteur, ça aurait vachement amélioré mon ressenti.
Tu peux pas te prétendre réalisateur et ne vouloir que la part créative du boulot.

[Jed Trigado]

Tout ce que tu dis est là est de l'ordre subjectif, c'est ton droit le plus strict de penser ça, de mon côté je me contenterais sagement de dire que je ne partage pas cet avis, qu'un art peut s'exprimer de façons différentes et que l'artiste parfait dans tous les domaines n'existe pas.

Puis je tenais quand même à féliciter Mark qui m'a étonné là, bien qu'il n'aime pas trop Argento, sait malgré tout faire la part des choses sur son travail.

[Mark Chopper]

J'aime bien Dario. J'ai juste commis l'erreur de me faire toute sa filmo sur un an. Et jusqu'à Trauma, je suis assez client.

[osorojo]

Et oublie Quatre Mouches aussi, ça vaudra mieux pour ma santé, déjà que la critique d'Oso m'a brisé le coeur.

Ben, j'comprends plus moi, j'suis censé être un bisounours qui propage la parole du dieu amour. Tu me vois navré de t'avoir fait du mal (et puis ça va je l'ai pas trashé non plus ! )

[Jed Trigado]

Mais toi t'es du bon côté de la barrière, ceux des vrais de vrais, du coup je comprends pas ton semi-rejet. 'fin bon on va pas polémiquer dessus.