Jack Spret a écrit:Non mais si on est pas archi fan et qu'on met pas sur des piédestals les deux acteurs, ça peut être long. Ca a été mon cas. j'ai beau apprécier leur cinéma, j'ai trouvé que ça tirait en longueur juste pour les faire se mettre face à face (chose qui n'a servi à rien). Et puis le film ne manque pas de morceaux violents alors l'excuse du "c'est pour pas être violent", c'est pas trop recevable. Je serais monté à 9 easy si ça terminait plus vite.
rien a voir avec le statut ou cote d amour des acteur
les 2 perso se traque et evite tout le long du film , mais finalement plus proche que les situation du monde qui les entoures les ont placer dans des camp opposer , donc c'est normal et super plaisant par rapport a leur perso et ce qu ils traversent, vivent et aspire , qu'ils se retrouvent face a face au final , le respect d homme a homme et une certaine comprehension etait palpable et s y concretisent comme la poigner de main final de HEAT
Bah ne les écoute pas, très belle critique, et je suis d'accord pour la question du rythme (moins pour le pathos que je ne trouve pas si présent que ça)
La jungle urbaine n'a jamais aussi bien porté son nom. Manille, la capitale des Philippines, est une fosse où s'entassent des milliers de fauves dont la survie ne dépend que de leur capacité à savoir se défendre et, parfois, attaquer. Sean Ellis a parfaitement compris la situation particulière de la ville et s'en entiche dans un drame poignant qui prend un virage habilement géré dans le thriller. A l'instar d'autres villes tels que Rio de Janeiro ou Kinshasa, Metro Manila et son regroupement d'une bonne dizaine de villes (dont Manille) est une vraie manne pour la souffrance et la pauvreté. Et malgré tous les efforts du cinéaste pour ne pas sombrer dans le misérabilisme gratuit, son script contient quelques éléments dont on aurait pu se passer (la dent gâtée de la petite fille, le troisième enfant en route,...).
Alliant mise en scène soignée et style documentaire (un peu à la manière de Tropa de elite), le tournage étalé sur seulement 30 jours est une vraie leçon de cinéma lorsqu'on aperçoit le résultat. Car rien n'est laissé au hasard, tout est calculé et jamais le terme amateurisme ne nous vient à l'esprit. Sean Ellis a une véritable vision artistique et un sens du détail rare. Sur deux heures, les possibilités de faux jeux sont légions mais la famille réunie pour l'occasion est vraie, amenant une sensibilité incroyable aux scènes émotives (et il y en a). Et si certains acteurs cherchent à cabotiner ou à sortir du cadre réaliste installé par Ellis, la musique de Robin Foster se charge de réintégrer leur prestation dans le moule en livrant une partition à la fois mélancolique, grisante et collant parfaitement aux images.
Une belle surprise qui détonne dans un cinéma indépendant et estival, où les drames survendus par les festivaliers sont toujours propice à un débordement de pathos écœurant. Sean Ellis se contente de nous montrer une tranche de vie de gens qui ont moins de chance que nous autres, dans un monde qui ne pardonne pas ceux qui ont les poches vides. Violent dans son pessimisme latent, Metro Manila parvient tout de même à nous offrir une bouffée d'oxygène au détour d'un échappatoire mérité. Saisissant, intelligent et bouleversant !
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Ben dans mes films vus dans le mois, il est troisième en partant de la fin donc oui. Tout le monde n'est pas aussi aigri que toi. On pourra dire la même chose de ton top mensuel où ton podium se constituera de films entre 5 et 7
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Je connaissais pas Metro Manila mais rien que le trailer expose une espèce d'ambiance, c'est impressionnant Ta critique appuie bien les quelques images que l'on peut voir et que l'on espère voir, bon taff, il ne demande qu'a être vu. Va falloir que je me le procure rapidement.