Trance de Danny Boyle
Sortie le 08 mai 2013
Avec James McAvoy, Vincent Cassel, Rosario Dawson...
Synopsis: Commissaire-priseur expert dans les œuvres d’art, Simon se fait le complice du gang de Franck pour voler un tableau d’une valeur de plusieurs millions de dollars. Dans le feu de l’action, Simon reçoit un violent coup sur la tête. À son réveil, il n’a plus aucun souvenir de l’endroit où il a caché le tableau. Ni les menaces ni la torture ne lui feront retrouver la mémoire. Franck engage alors une spécialiste de l’hypnose pour tenter de découvrir la réponse dans les méandres de l’esprit de Simon…Une belle claque, c'est ce qui me vient en premier à l'esprit. Le film pose rapidement ce qui semble être ses bases, film de braquage classique, tout ça...pour finalement nous la faire à l'envers dès les premiers tours de bobines. Le film joue à merveille sur les faux semblants, et je dois admettre que le résultat à l'écran m'a littéralement sidéré, tant je ne m'étais pas fait balader comme ça depuis bien longtemps. Bien sûr, pas question de twist de la mort qui tue, mais des informations distillées au compte goute et avec subtilité font que l'on suit le film sans jamais véritablement savoir à quoi s'attendre. La construction du film est en ce sens des plus judicieuses, et sert à merveille le propos du film.
Alors oui, je suis pas sûr d'avoir saisi le message de fin. A prendre au 1er degré, ou à approfondir ? Je ne sais pas, peu importe, je pense qu'une seconde vision permettrait de recueillir quelques indices à ce sujet.
De toute manière, ce que je retiendrai pas dessus tout -hormis le full frontal de Rosario Dawson bien sûr et l'interprétation hallucinée de James McAvoy- ce sera sans aucun doute la mise en scène de Danny Boyle. Très inspiré, ce dernier s'amuse à jouer sur les lumières, les flous, et celà de la première à la dernière image, pour un rendu final proprement hallucinant (c'était le but en même temps ?), même si je conçois qu'on puisse ne pas accrocher du tout), sans parler du cadre qui joue constamment sur la dualité, le choix des plans, tout celà retranscrit parfaitement l'état d'esprit de McAvoy - héros pesonnage qui restera finalement insaississable mais qui ne manquera pas provoquer malaise et confusion.
Malgré les apparences (encore un faux semblant ?) Boyle se montre bien plus subtile que dans son précédent 127 heures et ne cherche plus à nous transmettre ses émotions à coup de marteau piqueur. J'espère que Trance fera un petit peu plus l'unanimité...même si j'en doute...ne pas oublier que ça reste du Danny Boyle. Les détracteurs sont prévenus...
Je donne 8 pour les acteurs...euh oops je me suis pris pour quelqu'un d'autre.
8/10
Ca vaut bien un 8/10, sous réserve d'une seconde vision.
PS: je devrais vraiment prendre des notes, parce-que rédiger une critique après une journée de boulot bien remplie ça devient compliqué.