American reunion 6/10: je ne croyais pas trop en ce projet et c’est avec surprise que j’ai découvert une suite maitrisée maniant bien mieux le potache et l’émotion qu’un certain Apatow. Les problématiques ont donc changé mais la nostalgie déployée ici fonctionne très bien, s’intégrant à merveille dans l’humour « bas de slibard » de la saga. Une bonne surprise !
Les chèvres du pentagone 5/10: absurde ! Les chèvres du Pentagone ne répondent à aucune logique si ce n’est raconter un chapitre étrange de l’histoire de l’armée américaine. En se focalisant sur un bataillon spécialisé dans le paranormal, le réalisateur fait le choix de laisser tourner sa caméra, laissant en roue libre son casting 4 étoiles. Il en résulte donc quelque chose de sympathique mais sans véritable but. Seule la photographie reste inattaquable. Pour le reste, il y a à boire et à manger. Mais rien que pour Jeff Bridges et le potentiel comique de Clooney, je fous la moyenne.
Blueberry, l'expérience secrète 2/10: trip shamanique sans véritable liant, Blueberry n’est qu’un ride visuel désuet ou se côtoient ennui et agacement. La réalisation est plutôt chiadée mais il faut bien plus que cela pour masquer le manque d’intérêt flagrant de l’ensemble et les nombreux impers techniques (
sfx ringardos).
Cloud Atlas 6/10: les Wacho ont souvent fait preuve un culot absolu, avec toujours une décennie d’avance sur bon nombre de leurs concurrents. Cloud Atlas ne déroge pas à la règle et impose un récit fleuve à la narration éclatée porté par une troupe d’acteurs aussi prestigieuse (
par le nom en tout cas) que dévouée. Avec 180 minutes au compteur et finalement une seule scène d’action (
moyenne), le film ne se révèle jamais pénible à suivre. Mais malheureusement, la technique (
maquillages risibles !) ne suit pas toujours et se révèle être un gros frein aux émotions. C’est un avis à chaud et je reste convaincu que ce film peut se bonifier avec l’âge. Néanmoins, les fautes de gout sont bien présentes et il faudra aller au-delà d’un Hugh Grant maladroitement grimé en asiatique pour capter la puissance des thématiques abordées.