[Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Dunandan » Ven 19 Juil 2013, 01:21

Heu je peux te donner beaucoup de contre-exemples. Disons que le charisme provient moins des standards physiques que d'une manière de penser et de parler qui touche profondément, traduit ce qu'on pense au fond ou met en branle des frustrations, etc. (donc Socrate et Hitler ...). Je pense donc qu'une idée sans incarnation, ça ne "parle pas" malheureusement (du moins à un large public).
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 19 Juil 2013, 06:35

Entièrement d'accord avec Dunandan.

Et j'ajoute que Bloom c'est surtout un acteur de merde : par conséquent, il ne convient pour aucun rôle.

Et personne ne suivrait une quiche pareille dans une bataille (sauf ceux qui veulent surfer sur un bouclier dans un escalier).
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar pabelbaba » Ven 19 Juil 2013, 07:12

Attention, débat tout ripou avec Waylander détecté. Prière de ne pas dépasser deux réponses et de passer à autre chose. :chinese:
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Sinon, oui, j'aime les nibards. :chut:
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Ven 19 Juil 2013, 08:17

Facile : il me suffit de critiquer un truc de bridé et il s'enfuira.

Au pire, j'ai une arme secrète :

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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mar 23 Juil 2013, 19:33

Des avis express (je suis en mode congés / feignasse) :

My Sassy Girl, de Kwak Jae-yong (2001)


A mes yeux, la meilleure comédie romantique des 15 dernières années. Parce qu'elle n'oublie jamais d'être comique, parce qu'elle permet de repenser à tout ce qu'on a été prêt à faire par amour et parce qu'on ne désire qu'une chose : que les deux sur l'affiche finissent en couple à la fin. Avec un metteur en scène qui fait bien son job et deux interprètes au naturel désarmant (et toujours au top aujourd'hui)... Hormis la scène centrale du déserteur : rien à jeter. Un film qui constitue un bon compromis pour les amateurs de cinéma asiatique qui cherchent un film pour plaire à Madame.

8,5/10


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Demon, de Yasuo Furuhata (1985)


Les années 1980 sont considérées comme une décennie sinistrée pour le cinéma japonais et, par extension, le yakuza eiga. Il n'est pas exclu, toutefois, de découvrir des films intéressants, à l'image de celui-ci qui s'éloigne des codes des années 1960 et 1970 usés jusqu'à la corde. A découvrir, ne serait-ce que pour son cadre original (un village de pêcheurs enneigé) et son ton plus orienté vers le drame que le pur film de genre. Une oeuvre qui doit beaucoup à ses personnages et à ses interprètes : Ken Takakura en ancien yakuza qui a retrouvé la paix sous une fausse identité et Takeshi Kitano en petite frappe héroïnomane.

7/10


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Poupoupidou, de Gérald Hustache-Mathieu (2010)


Le titre et le nom de l'acteur principal (Jean-Paul Rouve) vous donnent envie de fuir ? Dommage. Car vous risquez de manquer un polar français bien au-dessus de la moyenne actuelle, dont l'ambiance rappelle parfois Twin Peaks. Un joli travail de mise en scène, d'excellents choix musicaux et, au final, une oeuvre qui présente différents degrés de lecture : l'enquête à proprement parler, le mythe Marilyn Monroe disséqué et une illustration du rapport entre l'artiste et son oeuvre, perdu entre fantasme et réalité. Une belle surprise.

7/10


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Zero Dark Thirty, de Kathryn Bigelow (2012)


Rien à faire : ce genre de récit n'est décidément pas ma came. Je peux comprendre que certains apprécient de se retrouver telle une petite souris dans les coulisses de la CIA, mais je m'ennuie... Dès que le film commence, je sais tout ce qui va se passer et rien ne viendra me surprendre dans son traitement. Ce n'est tout simplement pas mon type de cinéma. Je conserve toutefois une grande affection pour Jessica Chastain et Jason Clarke. Et l'assaut final reste un moment de cinéma assez couillu, énième preuve que Bigelow reste l'une des cinéastes les plus burnées à Hollywood.

Note : 6/10


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La Légende de Zatoïchi : Le Shogun de l'ombre, de Kenji Misumi (1970)


Je n'avais aucune envie d'acheter à l'aveugle (sans jeu de mots) le coffret Zatoichi édité (de manière incomplète) par Wild Side sans faire un essai auparavant... J'ai donc tenté le coup avec celui-ci, qui a récemment fait son entrée dans le top 200. Et j'ai été plus que convaincu : l'interprétation exceptionnelle de Shintarô Katsu, la mise en scène de Kenji Misumi qui rappelle le meilleur de la trilogie de la lame... Sans oublier cette intrigue entre chambara et yakuza eiga. Je me doute bien que les 25 autres films et la série télévisée de 100 épisodes ne sont pas à ce niveau, mais je pense me lancer prochainement (à mon rythme)...

Note : 8/10


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Lions et Agneaux, de Robert Redford (2007)


La guerre d'Afghanistan vue sous différents angles : politique, journalistique, professoral, estudiantin... et tout simplement humain. Une confrontation de points de vue intéressante sur le papier. A l'écran, réalisé par Papy Redford, c'est atroce. Le scénario pourrait être repris tel quel, sans en changer une ligne, pour être adapté au théâtre. Non seulement le vieux beau enfonce des portes ouvertes et ne nourrit pas le débat avec des clichés et des banalités, mais il ne signe aucun effort de mise en scène. Le niveau zéro du cinéma engagé.

Note : 2/10


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Shaolin Basket, de Chu Yin-Ping (2008)


Bon, je savais à quoi m'attendre. On dirait une adaptation du jeu NBA Jam, où les tous les paniers sont gagnants et se résument à des dunks ou des tirs de milieu de terrain, avec des joueurs qui ont oublié que la défense existe. Oui : aucun réalisme, seulement du spectaculaire. Bon, c'est répétitif, mais pas ennuyant. Je pense même avoir souri quelques fois... Mais tout de même : Eric Tsang ne trouve rien de mieux à faire que de jouer dans ce type de produit ? Je crois que je le préférerais encore en pyjama jaune.

Note : 3/10
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A Night in Nude - 6,5/10

Messagepar Mark Chopper » Mar 23 Juil 2013, 19:49

A Night in Nude, de Takashi Ishii (1993)

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L'histoire : Une femme se fait passer pour une provinciale en visite à Tokyo et loue les services d'un guide. Le soir, elle assassine son amant yakuza dans une chambre d'hôtel après avoir été violée par celui-ci : les indices qu'elle laisse accuse le guide...

Voici un long-métrage qui s'inscrit logiquement dans l'univers de son auteur : la rencontre d'une femme fatale, victime de viol, et d'un loser solitaire, accusé par sa faute d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Avec pour cadre la ville de Tokyo, sombre et pluvieuse, un enfer seulement éclairé par quelques néons. Soit la transition entre les films érotiques qui ont marqué les débuts de Takashi Ishii, comme Angel Guts : Red Vertigo, et les yakuza eigas qui l'ont fait connaître d'un plus large public, à l'image de Gonin ou de Black Angel. Avec ce sens de l'esthétique qui rappelle son talent de mangaka et qui tranche avec la laideur de la plupart des productions nippones de l'époque (ou plutôt : du début des années 1980 à nos jours). Tous les codes du film néo-noir répondent présents, mais certains finissent peu à peu détournés.

Car peu importe le meurtre, ses enjeux ou la notion de culpabilité. Seule compte la psychologie des personnages : celle de l'héroïne qui porte le même prénom que toutes les héroïnes de Ishii et celle de l'anti-héros incarné par Naoto Takenaka, acteur fétiche du cinéaste. Elle victime d'une société patriarcale qui ne la considère que comme un bout de viande et qui finit par devenir bourreau à son tour, voire manipulatrice pour tenter de trouver une issue. Lui condamné à la solitude et à l'aliénation. En somme : le cinéaste livre une histoire d'amour à sa façon, parfois glauque, parfois belle et surtout impossible et mélancolique. Voire même, le temps d'un rêve : cyberpunk, avec une scène tout droit sortie de l'univers de Cronenberg ou de Tsukamoto... Dommage que Takashi Ishii ne maîtrise pas assez son rythme (une constante, hélas, chez lui).

Note : 6,5/10
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Auteur: osorojo

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Messagepar Logan » Mar 23 Juil 2013, 20:13

Ouais c'est bien sympa Poupoupidou :super:
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Messagepar Heatmann » Mar 23 Juil 2013, 22:21

tu voit , cette phrase , je serait jamais capable de la dire pour de vrai sans rigoler :mrgreen: ( et oui mark , ca me fait fuire )
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Messagepar Scalp » Mer 24 Juil 2013, 07:06

Bein c'est sympa pour de vrai Poupidou.
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Messagepar Heatmann » Mer 24 Juil 2013, 07:42

possible , mais jamais je pourrais confirmer ou pas :mrgreen:
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mer 24 Juil 2013, 07:43

Bein pour ton père ça peut le faire.
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Mer 24 Juil 2013, 07:48

alors ca par contre c'est pas une mauvaise idee du tout ( je note ! ) :super: parcque ca va encore etre la lutte pour trouver 2/3 bon films francais depuis la derniere fois :mrgreen:
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mer 24 Juil 2013, 07:51

Tu lui a fait mater l'Exercice de l'etat ?
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Heatmann » Mer 24 Juil 2013, 07:55

ouai !

et mon pere c'est un peut ce qui va t'arriverez si tu continue , lui , il aimer RIEN , surtout pas si c'est ricain , encore moin si c'est sfx et autres , il aime jusqu'a en gros la fin des 70's , les westerns et le cine francais :mrgreen:

et la , il a adorer et se l'est meme acheter pour lui meme . faut dire que tout les tics pourrave du cine francais contemporain y sont pas trop et l'ecriture est bien fouiller , j'avais jamais entendue parler de ce real !
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Re: [Mark Chopper] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mer 24 Juil 2013, 07:57

Il est bien ton père ^^
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