[Pathfinder] Mes critiques en 2013

[Jack Spret]

Affaires privées, c'est très correct Mark !

"Très correct"...

Comme Passion et Effets secondaires ?

On va dire que je suis plus exigeant que toi en thriller (qui a dit aigri ?).

C'est sûr que niveau thriller américain, tu te mouilles pas trop en matant tes chinoiseries

[Pathfinder]

Ah parce qu'elle y est la scène de sodo dans Affaires privées, avec Richard qui baise une femme en matant son mec qui arrive à l'improviste dans la chambre.

Sinon, tu connais la rumeur sur le hamster ?

Attention Mark avec ton histoire de hamster!

C'est quoi cette rumeur?!

EDIT: ok vu, la hamster dans le falsar!

[Alegas]

[Mark Chopper]

Affaires privées, c'est très correct Mark !

"Très correct"...

Comme Passion et Effets secondaires ?

On va dire que je suis plus exigeant que toi en thriller (qui a dit aigri ?).

C'est sûr que niveau thriller américain, tu te mouilles pas trop en matant tes chinoiseries

Bah quand je vois que tout le monde met des super notes à une super merde comme le film de Sodo, je vois le niveau et préfère ne pas prendre de risques. Ma santé mentale prime sur le reste.

J'ai passé l'âge de prendre de risques (les années 90 ont failli avoir ma peau).

[Moviewar]

Le dernier rempart 6.5/10

Je vois qu’il y a déjà une quinzaine de critiques référencées. Je ne vais donc pas me répandre en vaines paroles !

Grosso modo, je n’attendais absolument rien du film. Je m’étais à peine intéressé au projet, ressentant juste une pointe de curiosité sur l’implication de Kim Jee Woon réalisateur du tétanisant « J’ai rencontré le diable». Pas de pression donc au moment d’insérer le blu ray et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un petit produit sympatoche livrant quelques jolis cascades et un final sévèrement burné comme je les aime. Alors certes, pendant la moitié du film on ricane à voir déambuler un Governator rouillé de partout. L’acteur joue évidemment à fond la carte du vieux à qui on ne la fait pas. Mais cela reste bien trop peu pour captiver. Alors Kim Jee Woon décide de rappeler sporadiquement qui est derrière la caméra. L’évasion de Noriega, le défonçage du barrage, le gunfight nocturne sont autant de petites saillies visuelles rappelant qu’il n’y a pas n’importe quel trou du cul aux manettes. Certes le bonhomme est venu prendre son chèque mais il ne sabordera pas le boulot pour autant. Bien au contraire ! Il prépare même le terrain pour une dernière demi-heure dantesque ou la petite ville va voler en éclats sous les coups de butoir de méchants surarmés (Stormare encore une fois cabotin comme jamais !). L’opposition bringuebalante vaut également le coup d’œil (Guzman+Swcharzy+Knoxville) instaurant une jolie ambiance décomplexée. Par charité, je ne parlerais même pas de Whitaker, tant il ne sert à rien.

Sans crier au chef d’œuvre, je peux dire que j’ai bien apprécié le spectacle et le film me réconforte dans l’idée que le héros de mon adolescence n’est pas totalement mort. Le dernier rempart a au moins le mérite d’effacer de ma mémoire les tristes Effaceur, dommage collatéral ou encore à l’aube du sixième jour indignes de l’aura du Governator. Attention quand même à cette nouvelle mode du revival 80’s ! Pour l’instant, ça se passe sans trop de casse mais gare à l’overdose…

[Jack Spret]

Bah quand je vois que tout le monde met des super notes à une super merde comme le film de Sodo, je vois le niveau et préfère ne pas prendre de risques. Ma santé mentale prime sur le reste.

Dit-il en regardant des films de Wong Jing

[Mark Chopper]

Je ne mate pas ça, j'en conseille aux autres en bon salaud

[Pathfinder]

Usual suspects 8/10

Malgré un twist connu de tous, Usual suspects garde intacte son aura de petit classique du genre. S’étant perdu depuis, Brian Singer avait eu le flair pour dénicher un script en béton armé lui permettant de jongler autant avec une intrigue roublarde qu’avec une très riche galerie de personnages. Le succès du film repose justement sur l’empathie immédiate que l’on a pour l’équipe. Le casting est ciselé, chacun ayant droit à ses petits moments de gloire. Evidemment, les ambiguës Byrne et Spacey se goinfrent le gros de l’affaire mais laisse suffisamment d’espace pour que le moins connu des frères Baldwin, Del Toro et les autres puissent s’exprimer. Tout ce petit monde arrive donc à coexister au cœur d’une manipulation finement narrée. Et c’est là que l’on mesure le travail de qualité de Christopher McQuarrie. Usual suspects (ou l’art de la tchatche) n’est jamais pénible à suivre malgré sa structure éclatée. La qualité de l’écriture, le punch des dialogues font que je suis toujours de ceux qui apprécient de revoir le film, qui adorent se faire manipuler même si l’identité de Keyser Soze est grillée depuis belle lurette. C’est à cela que l’on reconnait son label de film « culte » (même si je déteste ce terme). Usual suspects passe sans problème les décennies et reste encore dans les mémoires comme LE polar manipulateur.

Allez pour le plaisir!
Hockney: What about it, pretzel man? What's your story?
Keaton: His name's Verbal. Verbal Kint.
McManus: Verbal?
Keaton: Yeah.
Verbal: Roger really. People say I talk too much.
Hockney: Yeah, I was just gonna tell you to shut up.

[Pathfinder]

La chute de la maison blanche 6.75/10

Les burnes, les burnes, les burnes, il n’y a que ça de vrai surtout dans un genre aussi vaste que le film d’action. Et Antoine Fuqua les a utilisées à plein régime pour se démarquer de la concurrence et renouer avec un esprit badass perdu depuis quelques temps.

La chute de la maison blanche tutoie même l’excellence le temps de sa première demi-heure. L’attaque à grande échelle du site présidentiel impose une belle hargne (ça flingue et ça explose de partout sans se soucier des civils). Au beau milieu de ce chaos se démène un Gérard Butler bourrin que l’on aimerait voir plus souvent dans ce type de production. Fini John Mclane, place désormais à Mike Banning, as du pétage de nuque et du headshot qui tache ! L’acteur, visiblement à l’aise, enchaine les péripéties rappelant inévitablement la structure du premier Die hard. Je stoppe net la comparaison mais je loue l’état d’esprit faisant table rase du cynisme et du je-m’en-foutisme gangrenant les blockbusters contemporains du même tonneau. Fuqua revient à l’essence du genre en balançant une tonne d’action, des méchants très méchants et beaucoup de sang (balle dans la tronche, poignard dans le crane, personnages féminins dérouillées…). Bordel que ça fait du bien qu’un héros se salisse les mains! Après, tout n’est pas rose. Le rythme baisse progressivement (en même temps, la première demi heure est tellement démente !), les sfx sont très perfectible (aie aie, l’ouverture du film et la destruction de l’avion) et les sempiternels relents patriotiques sont plus que dispensables. Quoique ce plan du drapeau américain en flamme fait bien bander !

Finalement, nous aurons eu droit à notre Die hard 5 cette année. Et il est plutôt pas mal ce nouvel épisode. De plus, nous y gagnons un héros très 80’s, loin d’être fatigué, blasé et résigné de péter des pifs. La passation est donc en cours et je paierais plus pour voir un Olympus has fallen 2 qu’un putain de Die Hard 6…

Y a des plans foutrement jouissifs quand meme!

[zack_]

Sacré plan ta capture, même si c'est du CGI ça pique pas les yeux, c'est quand même sacrément réaliste niveau décor

[Jack Spret]

C'est faux, c'est pas du CGI

[zack_]

[Pathfinder]

Sacré plan ta capture, même si c'est du CGI ça pique pas les yeux, c'est quand même sacrément réaliste niveau décor

Si ce n'est pas déjà fait, fonces Zack! C'est du cinéma couillu qui va bien!

[zack_]

Déjà vu une de mes deux critiques restantes à faire, en plus de Pacific Rim que je verrai ce soir.

[Pathfinder]

Quelques filets de barbaques:


The collection 4/10: suite qui pisse le sang de partout mais qui n'offre rien de bien marquant. Du gore au service de pas grand chose...tout en se prenant trop au sérieux.

Evil dead (2013) 4/10: remake/reboot qui pisse le sang de partout mais qui n'offre rien de bien marquant. Du gore au service de pas grand chose...tout en se prenant trop au sérieux.

C'est pas compliqué l'horreur de nos jours. Tu copies colles et ça va beaucoup plus vite!