Lone ranger c’est toute proportion garder, un pur délire presque égoïste de la part de gore verbinski et johnny depp qui tout 2 on déjà prouver avec notamment Rango , mais pas que , leur amour pour le western mais aussi pour l’histoire américaine et notamment un profond respect et amertume pour le sort du peuple indien et leur traitement dans la conquête de l’ouest . C’est un croisement entre les influence les plus majeurs ( et le film cite un bon nombre de grand classique et référence du genre en général ) que sont ford , leone et la petite touche irrévérencieuse aperçue dans rango .
Ce mélange d’hommage tardif au peuple indien avec un regards désabusés ainsi que l’utilisation jouissive et absolument divine de monument valley renvoie forcement a Ford ( en plus de la forme et du cadre du film forcement , on pense aussi beaucoup et surtout a Cheyenne automne ) et verbinski sait quand il doit utiliser ces références , et les passages obliger de « plan a la the searchers » arrive comme pour appuyer encore plus sur la beauté plastique du film et inconsciemment renvoyer aux valeurs que ford insufflait dans sont film ( le retour de john reid , le lone ranger , chez sa belle sœur qui attend dans le jardin, on dirait ford avec 200 patate de budget , j’etait en ébullition ).
Et puis le chemin de reid ( hammer , le lone ranger ) c’est un mix entre wayne et stewart de liberty valance .
Et donc a coter ça , le film clash toute idée poser sur papier glacer de cette époque et dynamite en règle les cliches over classic , en prenant un par un les symboles récurrent et les points important du film , pour les tourner en fiasco , en déchéance , la poussière , le désert aride , les horreurs vienne peut a peut prendre leur place et encore une fois , verbinski vient citer et s’inspirer du plus grand des westerns du maitre leone ( c’est un peu once upon a time in the west version ford avec un zest de rango ) qui traitait deja ce sujet , et concretement a l’ecran , ca tue .
Sous sont habillage et marketing de blockbuster « par l’equipe de POTC » se cache un film qui représente une énorme prise de risque vue le budget et exposition du film. Les attentes et fausse idées sur le contenue du film on eu raison de sa réussite en salle , peut importe , les rares amateurs pur et dur du genre en auront pour les argents et on laisseras le cinéphile inavertie se prendre une belle surprise dans la tronche quand il découvriras que tout les tics et cahiers des charges du blockbuster made in bruckeimer sont quasiment absent .
Lone ranger c’est avant tout un vrai western qui sent la poudre et la poussiere et meme le sang , un vrai film ecrit et travailler , qui prend sont temps pour raconter plein de choses , notamment 2 destin, 2 héros, 2 caractérisations bien différente avec chacune leur origine story mais aussi leur trauma , et le tout , imbriquer dans un contexte historique qui traite plusieurs sujet fleuve dans la construction de l’amerique moderne , ce qui passe par non seulement le chemin de fer ( tom wilkinson , parfait ) , mais aussi les corruptions avec la cavalerie et la trahison du peuple indiens .
Biensure il a fallut quelque concession pour dynamiser et vendre un peu mieux le projet et les 2 scènes d’action du film sont la pour bel et bien en mettre plein la vue , après une 1er plutôt courte en début du film , l’autre n’intervient qu’a la toute fin , un climax de « seulement » 20 min complètement fou , inventif et vertigineux .
Ce western-opera épique et fleuve nous est conter en flash-back par un vieux tonto qui imprègne encore plus sont récit dans la légende offre une introduction particulièrement amère et lourde de sens. (la scènes d’ouverture avec le jeune garçon déguiser en lone ranger qui dégaine sur tonto par réflexe )
Le rythme n’est pas le point le plus fort du film , un peu bâtard ( trop de chose a dire , trop de bobine de film , presque trop d’arcs narratif s’entre mêle , du coup , on sent le montage qui a du trancher , et pourtant , il reste 2h20 de film très dense et complet ) sûrement la faute a un scénario trop ambitieux qui en plus de nombreux personnages et un contexte riche qui offre un véritable fond formidable au film , tout un tas de thèmes sous jacent très fort qui offre plusieurs niveau de lecture .
La relation entre le lone ranger qui était avant tout un homme de loi et religieux et sont frère (un texas Marshall old school qui fait parler les colts plutôt que les juges , et la bande du frangin c’est des long manteaux qui on la putain de classe et des trogne bien patibulaire ) qui évoluera et changera complètement ces convictions et croyance , ces responsabilités de père de substitutions , une très légère love story .. Et puis par le biais de tonto on a aussi tout un discours ecologico-phylosophique étonnant vue la production du film . Il ne cesse de rabacher que la nature est en « déséquilibre » et la ou on s’attendais a voir des sidekicks débilitant a la POTC , on se retrouve avec des lapins cannibales , et la ou on s’attendait a de l’humour potache chère a jack sparrow , on se retrouve face a un perso tirailler par un génocide et assoiffer de vengeance .
la ou on s’attendais a une intrigue linéaires et simpliste on se retrouve avec une multitude de thème-storyline qui aurait pue combler une trilogie lone ranger a eux tout seuls, et la ou on on s’attendais a un divertissement familiale , on se retrouve face a un western finalement assez violent , sombre et glacant dans ces conclusions ( et apres, qu’on viennent pas me dire qu’indy 2 est dark !! ) , les bad guy ne sont plus des poulpes au cœur briser , mais des outlaw adepte d’exécution et massacre en règle qui dévore le cœur de leur victimes ( william fichtner en mode boogeyman , d’ailleur tout ce qui touche a sont perso , le wendigo , va dans le sens mystico-horrifique du film ) , on a des commandant de cavalerie corrumpue ( barry pepper au look de Custer ! ) et n et une patronne de bordel ( helena bohan carter , 2 tres courte scene dans tout le film , on est rassurer ! ) déviante
Johnny depp délaisse les clownerie de sparrow , et bien qu’il joue encore une fois un personnage décales et parfois excentrique ( a tout casser y a 4/5 replique ou actions un peu fun qui vont sourire , mais c’est tout ) , mais sont sérieux et gravite sont constamment palpable , un être profondément blesser et plein de rancœur . Tonto n’est pas le buddy du lone ranger, il ère et arpente le film comme un fantôme , un anti heros tout sauf cool , cherchant uniquement sa propre justice pour assouvir des décennies de douleur . Armie hammer je suis toujours pas trop convaincue , trop fade et mou a mon gout .
Hans zimmer nous gratifie d’un score qui est tout simplement a tomber , sont meilleur depuis le dernier samurai et même le meilleur score que j’ai entendue depuis tres tres longtemps , la reprise de guillaume tell est certes entraînante et génial , mais tout les autre tracks sont aussi splendide , reprenant bcp de sonorites a la morricone , on pense aussi au score de beltramie sur yuma , et mention a la tack « silver » tout simplement inoubliable .
Le fond est formidable , la forme est sublime et l’exécution pleine de charme , de tradition , de respect et de dynamitage , alors oui le film conserve des défauts, oui il y a probablement trop de choses la dedans , c’est un peu boursoufles et finalement un brin chaotique au niveau du rythme , mais c’est aussi l’une des personnalités du film , une des répercutions du message envoyer par tonto et sont duo avec le lone ranger et leur regards sur leur monde , et le film possède un coefficient d’amour énorme , le spectateur et le cinéphile sont régaler .