[angel.heart] Mes critiques en 2013

[angel.heart]

Oh, ils ne sont pas que 2 dans ce concours...

EDIT : grillé.

[Mark Chopper]

Il a déjà été vivant, Burton ? J'ai un doute depuis que j'ai revu ses Batman avec des yeux d'adulte.

Oh, ils ne sont pas que 2 dans ce concours...

EDIT : grillé.

Oui mais Dario et Brian sont les numbers one dans mon classement.

[Scalp]

C'était pour élargir la compétition parce que pour moi Burton c'est un gars mort né

[Mark Chopper]

Et encore, tu n'as jamais vu son premier film. Tu te pendrais devant

[angel.heart]

Il a déjà été vivant, Burton ? J'ai un doute depuis que j'ai revu ses Batman avec des yeux d'adulte.

Oh, ils ne sont pas que 2 dans ce concours...

EDIT : grillé.

Oui mais Dario et Brian sont les numbers one dans mon classement.

Romero est en bonne position dans le mien.

Sinon vous abusez quand-même un peu avec Burton...

C'est loin d'être un de mes réals favoris mais son cinoche avait quand-même une âme ( bon par-contre Pee-Wee c'est insupportable ) on y sentait un amour pour les freaks, parfois un jolie héritage de la hammer et du cinoche de Bava et puis on sentait bien qu'il aimé ses persos.

[Scalp]

On sentait surtout qu'il s'était trompé de métier

[Mark Chopper]

Oui, il aurait dû être décorateur.

[angel.heart]

Slaughter - Jack Starrett

Bon, bah c'est la glorieux mais je m'attendais clairement à pire et je dirais même que ( pour de la blax ) c'est relativement recommandable.
C'est pas trop mal rythmé, la zic est cool ( notamment le chouette thème d'ouverture et son gros riff de guitare à deux accords, d'ailleurs emprunté par Tarantino pour la présentation de son perso de Hugo Stiglitz dans Inglourious basterds ), Jim Brown a plutôt la classe, y a un peu de boobs, ça joue pas mal du gun, les bad guys cabotinent suffisamment pour que s'en soit divertissant, la mise en scène souvent à la ramasse fait sourire et quelques dialogues délicieusement nuls viennent relever encore un peu plus l'intérêt pour la chose.
Alors bien évidemment le scénar façon gros ersatz de James Bond bien paresseux foire du fion mais les quelques ( relatives ) qualités citées plus haut suffisent pour ne pas se faire chier. En tout cas à moi ça me suffit...

5/10

[Jed Trigado]

Gros surnotage là, un film où les scènes d'action se limitent le plus souvent à des menaces, c'est pas trop ma tasse de thé.

[angel.heart]

Roh sérieux, c'est pas si nase.

Comparé à du Rudy Ray Moore ou des Parrain noir de Harlem, Black samurai ou autres 4 justiciers, ça se laisse regarder.

[angel.heart]

Je viens de finir de mater le second volet ( Slaughter Big Rip-off ) et je mets la même note. Même s'il est à mon sens objectivement meilleur, j'ai quand-même d'avantage senti le temps passer ( ça mets une bonne heure avant de démarrer ).
Donc voilà, AMHA les Slaughter sont donc franchement dispensables mais pas honteux pour le genre...

[angel.heart]

Jigoku ( L'Enfer ) - Nakagawa, Nobuo ( 1960 )

Deux étudiants, Shimizu et Tamura, renversent en voiture un ivrogne. Shimizu veut se dénoncer à la police, mais son camarade l’en empêche. Il est tourmenté par sa conscience, et l’image de la mort le hante de plus en plus.

Bah putain, c'est très surprenant!

Le film est en fait séparé en deux parties bien distinctes.
La première heure, portée par une narration à la structure étrange, assez déstabilisante même ( où le grotesque l'emporte régulièrement sur le vraisemblable ), est celle du crime et de ses conséquence, celle-ci s'attardant à dépeindre l'âme tourmentée d'un jeune homme ayant commis un acte irréparable, duquel en découlera une succession d'événements qui, l'ayant conduis au centre d'une spiral infernale, le mèneront à sa perte.

Mais ne se limitant pas à amener lentement la descente en enfer de son personnage principal, le film va carrément nous montrer ce que les ténèbres lui réservent et donc fatalement, les 40 dernières minutes du film seront quand à elles consacrées au chatîment, où dans sa description d'un enfer dantesque, noir, impitoyable et totalement désespéré, la souffrance, physique et psychologique, de son personnage principal y sera éternelle.

Et là on a donc droit à 40 minutes de folie visuelle non stop, où, pour sa poésie macabre, baignant dans une ambiance pop arts aux relents de baroque, par instants étonnement gore ( rappelant que l'on est en 1960, soit quelques années avant le Blood feast de Herschell Gordon Lewis, lequel joui pourtant encore aujourd'hui de sa réputation de film précurseur pour ce qui est d'avoir amené le gore à l'écran ), le film peu carrément être vu comme l'ancêtre de futures oeuvres italiennes de réals comme Mario Bava et Lucio Fulci, du fait que, comme ce sera le cas dans le cinéma des maîtres de l'horreur transalpine, il y a ici une certaine volonté de tirer de la beauté ( même si totalement mélancolique ) pour tout ce qui touche à la mort, aux souffrances et à la destruction.

Alors clairement, sur 1h40 de délires narratifs et d'expérimentations visuelle, il y a des choses qui fonctionnent mieux que d'autres et parfois même quelques longueurs, mais il n'empêche que pour son originalité, son audace et ses indiscutables qualités plastiques qui en mettent réellement plein les yeux, ce film vaut la peine d'être vu.

7/10

[Mark Chopper]

Oui, il est zarb celui-là. Presque Lynchien au début.

[angel.heart]

Mouais, vite fait...

Moi je dirais que c'est plus la rencontre entre le bis rital et les délires sadisme japonais à la Teruo Ishii.

[Mark Chopper]

Il y a vraiment un perso qui m'a fait penser à l'homme mystérieux de Lost Highway.