[oso] Mes critiques en 2013

[pabelbaba]

Naaaaan! T'as pas le droit de dire ça...... Je vais être obligé de les acheter.

[Jed Trigado]

C'est le meilleur de la saga celui-là.

[Dunandan]

Naaaaan! T'as pas le droit de dire ça...... Je vais être obligé de les acheter.

Surtout qu'ils sont dispo à un prix correct sur amazon.com . Hâte de me la faire cette saga.

Avec PRIME MERCHANTS.

[osorojo]

Si certains sont peu fortunés, je peux proposer une solution alternative en vostfr

[osorojo]

LA MAISON AU FOND DU PARC

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Ruggero Deodato (1980) | 6/10
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Sympa cette petite bisserie généreuse en jolies poitrines et personnages bien cinglés. Le postulat de départ n'existe que pour mettre en scène des séquences assez malsaines, sorties de nulle part et dont on ne saisit pas spécialement la portée. Quand l'explication survient, on tombe un peu de haut tant elle est surréaliste, mais bon, dans ce genre de bobine, si ça se tient un minimum et que la marchandise est livrée, je sais m'en contenter. Ce qui fut le cas avec cette maison au fond du lac. Dès l'ouverture de son film, Deodato nous met dans l'ambiance, en mettant en images un viol suivi d'un meurtre en même pas 5 minutes. Vient ensuite une petite accalmie pendant laquelle il parvient à presque nous mettre en empathie de son tueur psychopathe en lui opposant des jeunes bourgeois bien détestables que l'on aimerait baffer nous même. On se sent un peu mal à l'aise, ne sachant pas trop quoi penser de ce qui se passe. A ce niveau là, le film est réussi, porté également par la prestation magnétique de David Hess qui a la ganache au poil pour ce genre de rôle. Inquiétant par son physique, marrant par ses mimiques, il parvient même par moment à nous faire rigoler par la démesure qu'il insuffle à son rôle. Son cabotinage permet de dédramatiser les horreurs que commet son personnage, ce qui rajoute encore plus d’ambiguïté au récit.

Avec la maison au fond du lac, Ruggero Deodato ne s'impose aucune limite ou presque, et livre un film troublant. Animé musicalement par une berceuse enfantine qui contraste avec le sang versé lors des plus violentes séquences, ce rape and revenge se laisse suivre sans effort, même si on lui regrettera quand même sa partie finale, expéditive et trop tirée par les cheveux pour nous rassasier complètement. On termine même le film un peu frustré, tant la partie vengeance est sabordée, alors que c'est ce qu'on attend généralement avec impatience dans ce genre de bobine, ce moment où le gros salopard de l'histoire en prend plein la tronche

[Mark Chopper]

Tu n'as pas posté ta note pour Love Exposure dans les avis chiffrés

[osorojo]

BLACKCAT

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Lucio Fulci (1981) | 5.5/10
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Oeuvre typiquement Fulcienne, qui porte en elle les qualités visuelles d'ambiance qui sont propres à l'italien. Certes, on est loin de ses plus grandes réussites, mais en l'état ce Blackcat n'est pas dénué d'intérêt. On trouvera le temps un peu long, mais c'est plus parce que Fulci s'amuse avec ses personnages, en jouant la carte contemplative à l'extrême pour mettre sur pied une atmosphère visuelle des plus glauques que parce que le cadre est vide de sens. Le village dans lequel nous sommes propulsés nous semble bien peu hospitalier et ce chat tueur qui y rode ne fait pas de cadeau.

Qu'on se le dise, au vu du pitch, c'est typiquement le genre de bobine qui trouvera peu de défenseurs. Son rythme général étant bien lent et le traitement de son sujet assez risible par moment, mais ceux qui aiment les films assumés dont les auteurs se laissent aller à l'expérimentation visuelle, devraient y trouver leur compte. Je me suis pour ma part laissé porter par certains parti pris de mise en scène, comme tous les passages en vue subjective du chat qui donnent une impression assez peu commune. Les phases de tuerie sont également plutôt bien gérées, avec une tension qui monte crescendo jusqu'au moment fatal. On pourra trouver le film cheap par moment, mais le boulot fait autour du chat est à féliciter, parce que vu l'idée de départ bien casse tronche, on pouvait s'attendre au pire. Fulci tient sa barque, sait où il veut aller, et transforme ce qui aurait pu tourner au ridicule en petites séquences bien fichues qui sans nous foutre la trouille, ne nous font pas marrer non plus.

A réserver forcément aux amateurs du réalisateur, ou du bis tout court, tout de même.

[angel.heart]

On ne peut pas dire que tu tapes dans le haut du panier du bis rital, en ce moment..

[osorojo]

J'aime bien quand même, les deux derniers ont été plutot sympa à mater

Mais c'est clair que ça casse pas des briques quand même ^^

[padri18]

99 Francs

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Jan Kounen (2007) | 8.5/10
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Réquisitoire acerbe contre la société de consommation à outrance, 99 Francs surprend par son côté in your face sans concession. D'un pitch de départ assez commun, Jan Kounen signe un film à part, assumé à 100%, parfois très noir, d'autres fois assez léger, mais la plupart du temps très corrosif. En ces temps de disette en matière d'originalité, c'est très plaisant de tomber sur ce genre de bobines, qui sortent immédiatement du lot pour nous convaincre malgré leurs petits défauts.

Parce que même si 99 Francs est une avalanche de bonnes idées maîtrisées, un torrent d'humour noir bien dosé et d'acteurs en pleine forme qui signent ici une prestation hallucinante, qui me ferait presque aduler Dujardin (bon, faut pas déconner quand même, mais le bougre est terrible ici, le rôle lui va comme un gant), il ne parvient pas à nuancer suffisamment son sujet et se perd parfois dans une dénonciation un peu trop facile. Mais on excusera ce jusqu'au boutisme à Jan Kounen, la générosité de son film, le boulot qu'il y abat, combleront la plupart des désireux d'un cinéma qui sort des sentiers battus. Rien que ce trip à l'américaine complètement sous acide, génial à suivre, nous file un sourire jusqu'aux oreilles et nous met dans la poche du réalisateur.

Ce qui impressionne également dans 99 Francs, c'est l'audace qu'il propose dans sa mise en scène. Très inspirée, et souvent d'une maîtrise qui force le respect (tout le final numéro 1), il dépareille terriblement dans un paysage cinématographique français qui se limite généralement à des caméras peu mobiles. Ils sont une poignée à considérer la caméra comme un moteur à part entière de l'action, et pour le coup ici, ça fonctionne vraiment. Je ne m'attendais pas à apprécier autant, j'ai même lancé le film un peu sur la réserve, bourré d'aprioris, qui se sont très vite dissipés.

En guise de bilan, si l'on peut reprocher par moment à 99 Francs son manque de nuance, que l'on peut s'interroger sur cette volonté de faire jouer 2 fins (je préfère sans conteste la première mais la deuxième fait rire), on le saura lui en ternir rigueur tant le reste est de haute volée. Une bien belle suprise que j'avais longtemps laissée de côté, de peur de me retrouver devant une énième comédie pantouflarde, la présence de Dujardin au casting me faisant bien trop douter. Et c'est tant mieux, la séance n'en fut que meilleure. 1h30 de folie visuelle non contenue qui fait du bien, vraiment.

[Creeps]

Dire que ce film a plus de trente ans, Jan Kounen était bien en avance sur son temps
Bonne critique sinon !

[angel.heart]

[osorojo]

Je vais finir par foutre que le titre ...

[Mark Chopper]

On n'est exigeant qu'avec ceux qu'on apprécie

Hulkiss aurait écrit "un film de Tartempion réalisé en 1857", personne n'aurait rien dit

[osorojo]

LA MAISON DE LA TERREUR

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Lamberto Bava (1983) | 6/10
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Giallo efficace réalisé par le fils du grand Bava, qui manque un peu de la singularité qui faisait la force des films de son papa mais qui parvient tout de même à livrer la marchandise et devrait satisfaire les amateurs du genre, quoique ces derniers se sentiront peut être un peu floués par un manque de jolies poitrines à l'écran

Le pitch est on ne peut plus classique, mais donne lieu à un huit clos horrifique bien amené. Les mises à mort sont tendues, portées par une ambiance sonore qui fonctionne et rappelle les grands films de l'horreur italien, à commencer par Suspiria ou Ténèbres. On sent véritablement d'ailleurs planer l'ombre des grands réalisateurs italiens de cette époque sur ce film, Lamberto Bava s'en inspirant largement pour mettre sur pied les ambiances de la maison de la terreur. On pourra également faire référence à Blow Out, qui est ouvertement cité ici, à travers déjà le métier du protagoniste et ce jeu habile des sources sonores qui habillent les séquences.

Au niveau de l'histoire, on se fait avoir, j'ai cramé assez tard l'identité du tueur, après m'être fait malmener pendant une première heure assez efficace, qui malheureusement se perd un peu par la suite. Bava peine en effet à garder le rythme qu'il a su instaurer au début de son histoire, ce qui rend la fin laborieuse. D'autant plus, que plus le film avance et moins le réalisateur semble assumer son propos. Oscillant entre comédie et horreur, on se retrouve avec des séquences bancales, sur un fil instable entre violence et burlesque.

Dommage parce qu'il y a ici matière à vraiment s'amuser, la preuve en est qu'on suit le film avec plaisir jusqu'au bout. On se laissera aller à la critique en disant que pour un giallo, les jolies gazelles qui subissent la lame sont un peu farouches et trop habillées. Cela vient d'ailleurs renforcer cette fébrilité qui habite le film et que j'évoquais il y a quelques mots. On sent que Lamberto bava n'est pas complètement à l'aise avec le genre qu'il aborde, et s'il est capable de livrer des meurtres assez durs (celui de la salle de bain notamment), le reste du temps il semble sur la réserve, n'osant pas embrasser les références du genre. Dommage, on reste à cause de cela sur notre faim, un bon souvenir en tête, mais pas plus.