[Velvet] Mes critiques en 2013

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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar zack_ » Lun 01 Juil 2013, 21:55

Je compare Snyder à un peintre.

Velvet a écrit:Sleeping Beauty: ma critique avec mon 1 ou 2 va bientôt arriver. :eheh:

J'ai mis la moyenne quand même
J'avais vu en même temps L'Apollonide - souvenirs de la maison close et c'était tellement pire.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar nicofromtheblock » Lun 01 Juil 2013, 22:25

Sleeping beauty c'est très bien ! Et L'apollonide aussi d'ailleurs ! :evil:
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Messagepar Val » Lun 01 Juil 2013, 22:40

+1 pour l'Apollonide
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Moviewar » Mar 02 Juil 2013, 06:49

Hm Sleeping Beauty c'est moyen .. Mais L'Apollonide c'est top ! :super:
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Velvet » Mar 02 Juil 2013, 07:04

Je suis d'accord pour l'apollonide, qui est vraiment pas mal.
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar francesco34 » Mar 02 Juil 2013, 07:44

Moi aussi, j'ai pas du tout accroché à Sleeping beauty, par contre L'appolonide c'est très bien :)
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2H37 - 5,5/10

Messagepar Velvet » Mar 02 Juil 2013, 07:57

2h37 de Murali Thalluri ( 2006 ) - 5,5/10
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Dans les toilettes d’un lycée, un adolescent est retrouvé mort. Le film retrace la journée du drame, en suivant le parcours de 6 adolescents ayant tous, des secrets inavoués ou inavouables. Le réalisateur, a eu l’idée de faire ce film, pour en faire une sorte d’hommage à une ancienne amie à lui s’étant suicidé.

Formellement, le film tend vers cette mise en scène « indé » lorgnant fortement vers le cinéma de Gus Van Sant. Plan extérieur sur le ciel ou les arbres, travellings ou caméra à l’épaule filmant les élèves de dos, tout ressemble à Elephant de GVS. Mais sans la grâce et la légèreté de ce dernier. Malgré ses allures contemplatives, 2h37 est un film frontal qui n’hésite pas à filmer l’insoutenable (viol, suicide) donnant au film un esprit nihiliste adolescent qui ne laisse pas de marbre.

2h37 n’est un film qui fait dans la demi-mesure. Tous les adolescents ont des problèmes graveleux, sans qu’aucun espoir ne soit possible. Ils ont tous un malaise profond , étant sur la corde raide. Isolement, cellule familiale en désarroi, les adolescents sont victimes de leur environnement. D’ailleurs le film, au contraire d’un Van Sant version Elephant ou Paranoid Park, ne se contente pas de filmer des faits mais impose une certaine culpabilité vis-à-vis de ces adolescents en recherche d’identité, ce qui alourdit le film avec son psychologisme de bazar.




Du point vue de la mise en scène, pour accentuer le coté réaliste de l’histoire, Thalluri a cette bonne idée de mélanger l’histoire se déroulant principalement au lycée avec des séquences (en noir et blanc) interviewant les adolescents, comme dans un confessionnal, mettant en valeur leurs doutes et leurs désillusions. Ce procédé, façon documentaire, n’est pas d’une grande subtilité mais permet au film d’avoir sa propre singularité.

La frontière entre les faits de société et les caricatures est étroite, et malheureusement 2h37 tombe la tête la première dans le piège des clichés. On a donc droit au beau gosse du lycée qui est un homosexuel refoulé, à la star du lycée qui est anorexique, à l’adolescent en surpoids qui est la victime de toutes moqueries, la bonne élève un peu fantomatique etc. Et à l’instar d’un Tony Kaye (American History X ou Detachment), le réalisateur ne lésine pas sur la surenchère de poncifs virant vite au pathos larmoyant, un peu gênant.

Malgré sa sincérité et son authenticité, 2h37 reste une œuvre comblée de lourdeurs psychologiques gâchant un peu les qualités formelles et émotionnelles présentes dans le film.
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Congrès (Le) - 9/10

Messagepar Velvet » Ven 05 Juil 2013, 09:43

Le congrès d'Ari Folman ( 2013 ) - 9/10
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Robin Wright, actrice sur le déclin approchant la cinquantaine et habitant dans un hangar aménagé près d’un aéroport, se voit proposer par la Miramount la possibilité de se faire scanner pour que son « double » soit utilisé dans tous les films possibles et inimaginables. Le cinéma va trop vite pour elle, le gout des télépsectateur est de plus en plus intransigeant, seule la nouveauté et la jeunesse les intéressent. Elle n’aura plus à jouer l’actrice, elle devra juste disparaître et profiter de la vie. Vingt ans plus tard, elle reviendra comme invitée d’honneur du Congrès Miramount-Nagasaki dans un monde cartoonesque et fantastique. Dans une première partie « réelle », Ari Folman, y dépeint une industrie du cinéma de plus en plus aliénée au profit de la personnalité de l’individu où les acteurs seront bientôt une espèce en voie de disparition où l’univers instantané et presque mystique du cinéma disparaîtra au profit d'une performance capture sans faille (malgré des bugs) presque inévitable. La relation acteur/producteur présentée de façon un peu manichéenne n'en est pas boulervsante et criante de vérité sur les aléas de la vie d'un acteur ou d'une actrice. Un peu démagogue, le réalisateur voit cette course effrénée vers cette hyper-technologie et la superficialité être à l’origine de la perte de l’émotion pure de l’être humain. Rappelant Mulholland Drive avec ses allures de critiques acerbes contre une certaine vision de cinéma ou Holy Motors pour cette noirceur mortifère quant à l'avenir du cinéma, Le Congrès est un film intime sur l’histoire d’une actrice à la carrière déchue. Avant d’être une actrice, Robin est surtout mère d’une fille et d’un fils. Ce dernier étant gravement malade d’un syndrome qui le rendra aveugle et sourd à l’âge adulte. Ces stigmates, ces fêlures qui déshumanisent son fils la déchirent.

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En tant qu’actrice, elle a peur de perdre son libre arbitre et elle a peur du temps qui file. Sous la pression de son agent bienveillant, elle décidera de se faire scanner. La scène où Robin se fait scanner fait écho à la séquence de scanning de Holy Motors. Cette première partie se finit en apothéose avec ce passage bouleversant et incroyablement terrassant, où l’agent de Robin (l’excellent Harvey Keitel) lui explique pourquoi il a choisi de devenir son agent. Même si sa deuxième partie est en film d’animation cartoonesque, Le congrès continue d’être rempli de tristesse. Et à ce moment précis, le film prend une ampleur tout à fait différente où tout n’est qu’imaginaire, où chacun pourra se transformer en qui il veut. Une nouvelle drogue permettrait aux uns et aux autres de se créer une personnalité idyllique où tout ne sera qu’illusion. Cette deuxième partie tout en couleur et en rêverie fantaisiste au Congrès futuriste , défie la notion d’espace, la temporalité, les mondes, la vie et la mort, l’amour et la destinée, où les humains sont virtualisés dans un monde complètement fantasmagorique. Dans sa théorie, où la vérité ne sera pas bonne à entendre où il est irrationnel de rester dans le réel, le film fait penser à The Matrix (prise de drogue en corrélation avec celles des pilules de The Matrix). Fable futuriste sur la perdition humaine d'un art, ovni esthétique, Le congrès est avant tout un portrait déchirant d’une femme qui vit avec la pire des failles : la peur. La peur de ne plus avoir le choix de s’exprimer dans une industrie du cinéma de plus en plus impersonnelle et la peur de laisser son fils dans un monde qui lui est inadapté. Elle ne veut pas seulement subsister mais exister. Le film, parle des failles humaines, qui nous gangrènent mais qui nous permettent d’avoir le plus grand des privilèges : celui d’avoir le choix.
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Seven - 10/10

Messagepar Velvet » Sam 06 Juil 2013, 08:23

Seven de David Fincher ( 1995 ) - 10/10
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Somerset, vieux flic bientôt à la retraite, va être remplacé par le jeune et fougueux David Mills. Mais les deux vont faire équipe sur l’enquête d’un sérial killer s’inspirant des 7 péchés capitaux. Souvent copié, jamais égalé. Seven a inspiré de nombreux films et est la quintessence d’un genre cinématographique incandescent.

Dès les premières minutes, on est happé par cette ambiance quasi anxiogène. Le générique, au montage syncopé et à l’esthétique glauque, donne le ton d’une œuvre qui marquera les esprits. Visuellement, le film est bluffant du début à la fin. Le grain de l’image est gras et sur la brèche, la lumière est caverneuse donnant une atmosphère poisseuse de tous les instants, la ville sent le soufre, lieu de toutes les folies et sous la pluie continuellement.

La force du film est de créer l’horreur sans réellement nous la balancer avec complaisance et avec gratuité. La mise en scène montre une violence viscérale, sans réellement la montrer. Elle est à la fois explicite (le crime de la paresse) et à la fois suggérée (le crime de la luxure).

Le duo Pitt/Freeman fait merveille et joue les équilibristes entre fougue de la jeunesse et pessimisme d’un certain vécu. Somerset campe le flic à l’ancienne, observant les moindres détails d’une société en souffrance qui dérive jusqu’à n’en plus finir. De l’autre côté, Mills, arrogant et impétueux, est le parfait nouveau flic qui n’a pas froid aux yeux. Les dialogues entre les deux compères sont souvent grinçants et jamais larmoyants.


A l’image de sa mise en scène, le scénario est brut de décoffrage et ne fait pas dans le psychologisme de pacotille. Fincher et Andrew Kevin Walker arrivent à donner de l’ampleur à leurs personnages en montrant leurs fêlures et leur quotidien, sans tomber dans les poncifs mélodramatiques inutiles. Fincher n’est pas qu’un simple bon metteur en scène, mais il est avant tout un excellent directeur d’acteur.


L’histoire, simpliste à première vue, est d’une efficacité sans failles mettant en œuvre une enquête aux multiples rebondissements. Grace à un scénario limpide et une mise en scène féroce (cette superbe poursuite infernale dans l’immeuble), Seven ne souffre d’aucune boursouflure et d’aucun temps mort.

D’une noirceur vertigineuse, le twist final de Seven engouffre le film dans le chaos le plus total, et laisse place à la folie et à la complexité de son sérial KIller. Cette fin dantesque, comme symbole de la mort de l’innocence déchue, est le genre de chute qui marque le spectateur à vie. Le scénario est le parfait contre pieds à tous les films de genre vus et revus.

Seven, c’est comme prendre une balle dans la tête. Irrévocable. Définitif. Mortel.
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Silence des agneaux (Le) - 6/10

Messagepar Velvet » Dim 07 Juil 2013, 10:31

Le silence des agneaux de Jonathan Demme ( 1991 ) - 6/10
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Un psychopathe, nommé Buffalo Bill, kidnappe et assassine des jeunes femmes. Clarice Starling, agent du FBI, est chargée d'interroger l'ex-psychiatre Hannibal Lecter. Psychopathe porté sur le cannibalisme, il est capable de lui fournir des informations concernant Buffalo Bill pour résoudre l’enquête.

Cette mise en scène propre, jamais tape à l’œil mais trop académique n’arrive pas à mettre en place une ambiance véritablement angoissante ni à insérer une imagerie morbide. Le silence des agneaux, victime de son ambition hollywoodienne, fait plus office de film effrayant la ménagère plutôt qu’un vrai spectacle anxiogène.

Ce non parti pris cinématographique rend le tout parfois assez quelconque, sans personnalité. Mis à part une ou deux scènes (celle de l’ambulance et celle de la baignoire), on ne ressent jamais rien durant tout le film : ni effroi ni fascination morbide. Traiter un sujet aussi glauque avec une façon aussi anecdotique desserre clairement le film. Le film est très timide dans le côté gore ou sanglant.

Ted Levine, qui campe une sorte de névrosé sanglant et excentrique n’arrive jamais à exister réellement malgré son environnement glauque et ses meurtres. C’est d’autant plus problématique puisqu’il est le sérial killer du film. Par comparaison, on est donc très loin d’un John Doe dans Seven. Mais on l’a bien compris, ce qui intéresse Demme, ce n’est pas Buffallo Bill mais c’est cette relation ambigu entre une agent du FBI et Hannibal Lecter.

Porté à bout de bras par ce duo (Clarice/Lecter) qui oscille entre répulsion et fascination réciproque, la mise en scène magnifique leurs scènes de dialogues, qui sont sans doute les moments les plus morbides et les grinçants du film.

Jonathan Demme utilise les champs contre champs où les personnages regardent la caméra, pour mieux nous imprégner de leurs jeux de regards et de leurs mimiques mais sans jamais exploiter leurs complexités psychologiques. Hopkins, à la limite du cabotinage, arrive à créer un réel personnage, physiquement effrayant par son regard perçant.


Mais cette force est aussi la plus grande faiblesse du film. Quand Lecter n’est plus à l’écran, ça se ressent et l’histoire perd en substance et en intérêt. L’enquête se déroule sans réel problème et le climax final est d’une facilité scénaristique et visuelle ennuyeuse.

On se retrouve face à un film grand spectacle sans réelle ambiance et sans réelle personnalité dont l’aura horrifique est clairement faussée. Un thriller plus ou moins agréable, sauvé de l’anonymat par une excellente direction d’acteur .
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Dim 07 Juil 2013, 10:46

Ah je me retrouve dans tes deux dernières critiques. Le statut du dernier m'a toujours surpris. Et j'ai du mal avec les serial killers qui paraissent cool et sympa.
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Murderer (The) - 7,5/10

Messagepar Velvet » Lun 08 Juil 2013, 08:16

The Murderer de Hong-jin Na ( 2011 ) - 7,5/10
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Gu-Nam, habitant à Yanji, est un chauffeur de taxi endetté et laissé seul par sa femme. Pour régler ses dettes, un dénommé Myun va lui proposer un échange de bons procédés. Gu-Nam doit tuer un homme se trouvant en Corée du Sud et Muyn lui efface sa dette. Mais tout ne va pas se passer comme prévu.

Après l’hypnotisant The Chaser, l’attente était peut être forte autour de ce The murderer. Le film se déroule en 4 parties et prend son temps pour monter en régime. Agrémenté d’une durée assez volumineuse ( 2h15), le film ne souffre pourtant d’aucun temps mort. The murderer alterne parfaitement les séquences faisant progresser le déroulement de l’histoire avec les séquences de pures violences graphiques.

Ponctuée d’une très belle photographie, la mise en scène fluide et dynamique donne du peps à son intrigue et à ses personnages. De nuits ou de jours, le réalisateur arrive à donner du volume et une vraie ampleur aux lieux qu’il filme, que cela soit les grandes villes ou les petits villages.

Comme dans The Chaser le casting est de très haut vol. Yun-seok Kim, en « parrain » d’une petite bourgade est d’un charisme assez incroyable et Jung-woo Ha, s’en sort avec les honneurs avec son jeu tout en authenticité.


Comme on pouvait s’y attendre, la mission de ne se passe pas comme prévu et Gu-Nam sera la cible de rebondissements qui s’enchainent à tout allure et on peut facilement perdre le fil de l’histoire avec cette multitude de nouveaux protagonistes. De son propre chef, Gu-Nam va tenter de retrouver sa femme l’ayant laissé seul. Recherche personnelle aux antipodes de cette mission meurtrière, cette quête va donner un peu de poésie et d’émotion au film.

Par moments, The murderer se transforme en film de fugitif avec les traditionnelles scènes de poursuites en voiture ou à pieds. Et à vrai dire, ces séquences, malgré leurs qualités esthétiques, tombent parfois un peu comme un cheveu sur la soupe, enlevant cette pointe de férocité et de poésie au cinéma de Hon Jin Na. Mais cela est contre balancé par des séquences de bravoures sanguinolentes où tout est bon à prendre pour éclater de l’ennemi : hache, os, couteau, poing etc..

The Murderer a bon nombre de qualités mais souffre de quelques passages un peu lassants. Même si on peut chipoter sur quelques points, au vu de la longueur du film, le deuxième long métrage de Hong Jin Na reste un film très intéressant à suivre, avec bon nombre de rebondissements, et magnifié par certaines séquences de frénésie sanglante plus jouissives les unes que les autres
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Lun 08 Juil 2013, 09:59

Découvert en salles, je ne m'attendais pas à grand chose (je me demandais comment le réal pouvait transformer l'essai de The Chaser) et ce fut une grosse claque !


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Velvet] Mes critiques en 2013

Messagepar Alegas » Lun 08 Juil 2013, 10:46

Ouais il est génial celui là, le gros climax sur le port c'est certainement un des trucs les plus fous que j'ai pu voir dans un film coréen.
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Bittersweet life (A) - 9/10

Messagepar Velvet » Mar 09 Juil 2013, 09:22

A Bittersweet life de Kim Jee Woon ( 2006 ) - 9/10
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Un chef de gang a une jeune maîtresse mais il pense qu’elle a une liaison avec un autre homme. Il demande à son bras droit, Sun Woo, homme froid et sans scrupule, de la surveiller et de faire le nécessaire pour supprimer une quelconque aventure avec un autre homme.

Cette dualité entre l’univers classe du film et la violence des procédés des protagonistes est mise en exergue par une réalisation sans esbroufes mais d’une grande qualité plastique. Une sorte de monde de papier glacé où tout est beau et clinquant, qui peut laisser de marbre mais qui malgré sa froideur, donne de vrais moments de cinéma. Les plans ne sont jamais prétentieux, la photographie est superbe. La violence, souvent présente, n'est jamais utilisée de façon ostentatoire mais est montrée comme un réel plaisir graphique.

Le scénario marie habillement le chaud et le froid. Se basant sur un casting de haut vol, cette histoire qui prend des allures de vengeance provient de la chose la plus simple qui soit : le regard d’une femme, sa gestuelle, ses courbes. Cette sensation, si minime soit-elle, arrive à désarticuler l’univers et les fondamentaux du bras droit d’un des mafieux de la ville.

Sun Woo, joué par l’excellent Lee Byung-Hun, campe une sorte de garde-fou sombre et qui suit une ligne de conduite sans jamais y sourciller, jusqu’à la rencontre de cette jeune femme. La force du film est de ne jamais tomber dans le mélodramatique exacerbé accompagné de violons, et préférant se concentrer sur la vengeance d’un homme ayant toujours tout donné pour son chef mais qui voit en cette femme, le vide de sa vie et de l'humanité qu'il a perdue.

Intense et déshumanisé, le jeu de Lee Byung Hun tout en intériorité donne beaucoup de charisme au personnage. D'ailleurs on peut facilement se demander si ce film n'a pas été une sorte d’inspiration à Drive pour Ryan Gosling.

Cette confiance disparue entre les deux hommes, le film éclate, explose en une suite de règlements de comptes sanglants et sans concessions. Les scènes de combats que ce soit à mains nues ou en mode gunfight sont d’une grande fluidité et sont pleine de rage.

Le film atteint des sommets de virtuosité lorsque Sun Woo arrive à s’échapper de ses ravisseurs dans cette sorte de hangar désaffecté. Malgré leur coté esthétisant, les joutes sanglantes sont jouissives et trépidantes.

Non dénué d’une pointe de romantisme, A Bittersweet Life reste un polar onirique, classe et à la froideur implacable.
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