Quelques citations...
«Je vole tous les films qui ont été faits, les grands artistes ne rendent pas des hommages, ils volent.»
«Les épées, les lames, le sang, tout cela procure des frissons cinématographiques à fort pouvoir érotique.»
«C'est en voyant La Passion du Christ de Mel Gibson que je me suis rendu compte à quel point les Italiens ont utilisé l'histoire de Jésus dans leurs westerns spaghettis…»
«J’étais nul comme élève, une scolarité lamentable. La seule chose que j’aie jamais étudiée un peu sérieusement, c’est le métier d’acteur.»
«J’ai du mal à avancer dans l’écriture d’un scénario tant que je n’ai pas trouvé le premier morceau musical qui mettra les spectateurs dans l’ambiance. J’ai très vite su que pour Kill Bill, ce serait Bang Bang (My Baby shot me down), et j’ai eu en tête le flamenco du combat dans le jardin enneigé avant même d’écrire cette scène. C’est la musique qui m’aide à trouver le rythme, la pulsation du film.»
«Le Doulos est mon scénario favori de tous les temps.»
«Faire du cinéma ressemble étrangement à faire l'amour»
«Aucun film ne peut transformer un gamin en tueur en psychopathe. En metteur en scène psychopathe, à la rigueur…»
«Boulevard de la mort est une histoire toute simple et pleine d'action, sur laquelle j'ai travaillé quatre à cinq mois. J'ai respecté les personnages et les situations des films de série B ou Z, des slashers que je voyais lorsque j'étais gamin dans les drive-in du Tennessee, tout au long des années 1970. Je ne considère pas Boulevard de la mort comme un film gore, mais une réinvention des films de cette époque que j'arrange à ma façon en essayant d'exciter au maximum le spectateur.»
«Brian De Palma m'a beaucoup influencé. C'est un type très brillant, l'humoriste le plus noir que les années 70 nous ont donné.»
«Uma et moi, c'est comme Marlene Dietrich et Josef von Sternberg : on va marquer l'histoire.»
«Je ressens dans mes tripes, dans mon corps, que faire du cinéma ressemble étrangement à faire l'amour.»
«Kill Bill est clairement un mélange de tous les genres de films qui me passionnent depuis mon enfance. Mon premier souvenir de cinéma, c’est Pour quelques dollars de plus. Ensuite, ce furent les films de kung-fu de la Shaw Brothers, les films de samouraï japonais comme Zatoichi, les Baby Cart ou Lady Snowblood, les « giallo » italiens, les mangas ou les Godzilla d’Inishiro Honda. Quand on me parle de cinéma, c’est à ces films-là que je pense. Alors, quand je fais mon premier film hommage, je ne peux que me replonger là-dedans. Tout en faisant attention de ne pas aller trop loin. Bon, c’est sûr que Kill Bill parlera plus à ceux qui ont grandi en regardant les films de samouraïs, de kung-fu ou les westerns-spaghettis. Si j’ai bien fait mon travail, ce public-là va se régaler pendant tout le film. Et si j’ai vraiment bien travaillé, ceux qui n’ont jamais vu un Sergio Leone, un Bruce Lee ou un Baby Cart de leur vie, vont eux aussi prendre leur pied. Ce sera peut-être même être encore meilleur pour eux parce que ce sera une expérience totalement inédite. C’est au public de me dire maintenant si j’ai réussi mon coup. »
«On m'a envoyé le scénario de Men in black. Au lieu de perdre mon temps à le lire, j'ai calé ma table avec.»
«Je suis en terrain familier lorsque je tourne une scène qui paraît sortir d'un film de terreur italien ou d'un kung-fu. Je sais comment cela se fabrique. C'est pour cela que mes films fonctionnent bien à travers le monde. Je ne me considère pas exclusivement comme un réalisateur américain. Des gens de tous les pays peuvent retrouver dans mon cinéma des choses qu'ils comprennent et qu’ils apprécient.»
«Les frères Wachowski sont des assassins»
«Je suis très influencé par Sergio Leone, mais comme je ne fais pas de westerns, je m’approprie son style. Je ne le copie pas, je m’en sers comme d’une atmosphère, dans des genres que lui n’a pas abordés.»
« Les images de synthèse sont le fléau du cinéma moderne, les frères Wachowski des assassins. Quitte à vouloir prendre son pied avec des jeux vidéos, autant coller sa bite dans une Nintendo.»
«Il m'arrive de passer des nuits blanches à me demander quel rôle je pourrais écrire pour que Warren Beatty accepte de jouer dans un de mes films. Ce mec est une icône, un grand parmi les grands, et je n'arrive pas à écrire une putain de ligne qui soit digne de lui.»
«Oliver Stone n'a pas seulement piqué mon script de Tueurs nés, il l'a également transformé en un bon gros paquet de merde.»
«Chaque plan de pieds de chacun de mes films est totalement justifié et s'inscrit parfaitement dans le rythme de mes séquences. Je ne suis pas un stupide fétichiste.»
«Jackie Brown est un film sur les opportunités manquées. Toutes ces opportunités qui s’amenuisent, tandis que vos choix deviennent de plus en plus primordiaux. Cette dernière chance qu’il vous faut absolument saisir, sinon c’est la fin. Cinq personnages qui veulent saisir cette dernière chance…»
«Sur le tournage de Pulp Fiction, ça se passait tellement bien entre Uma Thurman et moi que nous avions envie de continuer à bosser ensemble. Un soir, alors que nous étions assis dans un bar, à siroter une bière, nous avons commencé à discuter de cette idée d’une mariée vengeresse façon Truffaut et La mariée était en noir, où elle serait la femme-assassin ultime qui veut descendre ceux qui ont trucidé son mari le jour de ses noces. Une discussion très arrosée mais qui reste comme le point de départ du scénario. Dix ans plus tard, nous attaquions le tournage de Kill Bill.»
«Le week-end de la sortie en salles est sans nul doute le moment le moins important de la vie d'un film.»