Modérateur: Alegas
francesco34 a écrit:Après je suis d'accord, la remarque de Mark est évidente, on n'est pas débiles... y'a plein de gens qui ont vu des films violents et sont pas devenus des brutes sanguinaires pour autant (j'en fait partie aussi aux dernières nouvelles).
C'est bien sûr un ensemble d'éléments (dont la démission totale des parents, les même qui surréagissent si un prof se montre trop sévère envers leur progéniture). Mais dites pas que ça ne participe pas à un climat de banalisation de la violence.
Mark Chopper a écrit:On paye vraiment des scientifiques pour rien...
Quand on coupait les mains des hérétiques du temps du schisme protestant, c'était après avoir vu quel film ? L'homme a toujours été violent et je maintiens qu'il l'est de moins en moins, car nous vivons dans des sociétés de plus en plus policées.
La violence des images n'est qu'une représentation. La désigner comme cause revient à inverser la chaîne de causalité.
Dans une revue exhaustive, l'Académie américaine de pédiatrie a répertorié plus de 3 500 études pour la seule question de savoir si l'exposition à des contenus audiovisuels violents augmentait le niveau d'agressivité du spectateur. Seuls dix-huit travaux n'ont pas révélé d'influence. Tous les autres ont rapporté une association positive d'une magnitude équivalente à celle qui lie tabagisme actif et cancer du poumon. Pas une seule recherche n'a identifié d'effet cathartique, c'est-à-dire de diminution des comportements violents en présence d'images violentes.
A la lumière de ces évidences on comprend aisément que l'Académie américaine de pédiatrie affirme aujourd'hui sans détour, en accord avec tous les spécialistes du domaine que "les évidences sont. maintenant claires et convaincantes : la violence dans les médias est l'un des facteurs causaux des agressions et de la violence réelle. En conséquence, les pédiatres et les parents doivent agir (...) Le débat devrait être terminé."
En pratique, les images violentes agissent à trois niveaux :
La désensibilisation à la souffrance d'autrui ;
L'augmentation des sentiments d'angoisse et d'insécurité ;
L'exacerbation de l'agressivité.
Ce seul facteur télévisuel amène nos jeunes spectateurs à voir chaque année près de 1 800 meurtres et 9 000 actes violents. Dans la majorité des cas ces derniers apparaissent réalistes, moralement justifiés et dénués de conséquences judiciaires ou traumatiques. Comment penser sérieusement que ce déluge pourrait laisser indemne le cerveau d'un enfant ?
Selon une étude récente, chaque heure de programmes violents consommée quotidiennement à 5 ans multiplie par plus de quatre la probabilité qu'un enfant présente des comportements violents et asociaux à 10 ans.
Plus généralement, une simulation publiée dans le prestigieux journal de l'association américaine de médecine avait permis de conclure que "si, hypothétiquement, la technologie télévisuelle n'avait jamais été développée, il y aurait aux Etats-Unis chaque année 10 000 homicides de moins, 70 000 viols de moins et 700 000 agressions avec blessures de moins". Nous voilà loin d'un effet homéopathique.
Selon une étude récente, chaque heure de programmes violents consommée quotidiennement à 5 ans multiplie par plus de quatre la probabilité qu'un enfant présente des comportements violents et asociaux à 10 ans.
Mark Chopper a écrit:Et la télé pousse au meurtre
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