[Jack Spret] Mes critiques en 2012

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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2012

Messagepar osorojo » Sam 22 Juin 2013, 11:54

C'est sur que Tony est devenu super flemmard, à mon avis on va l'attendre longtemps son prochain ! :chut:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Sam 22 Juin 2013, 11:59

Ah oui, il faudrait actualiser la conclusion de la critique Jack :wink:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2012

Messagepar Jack Spret » Sam 22 Juin 2013, 12:12

Ah oui bien vu.
Et encore j'ai déjà enlevé la dernière phrase qui étais 'Réveille-toi, Tony !" :eheh:


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2012

Messagepar Mark Chopper » Sam 22 Juin 2013, 12:16

:eheh:
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Re: Starman - 8/10

Messagepar Kakemono » Dim 23 Juin 2013, 15:01

Jack Spret a écrit:Pour tout fan du cinéma de Big John, c’est une erreur de faire l’impasse sur Starman, qui regroupe absolument tout ce qui fait l’essence même de son cinéma. Puissant, évocateur et enchanteur.

8/10



Moi aussi j'ai mis du temps avant de découvrir ce film. Même si il est assez atypique dans la carrière de Big John, il reste magnifique et surprenant.
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Dim 23 Juin 2013, 15:42

La part des anges génial
Dans la tete de John malkovich faut que je me l'achète, j'avais adoré a sa sortie.
Starman que de souvenir surtout avec la série que je suivais assidûment étant gosse.
zack_
 

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2012

Messagepar Kakemono » Dim 23 Juin 2013, 21:50

J'ignorais totalement qu'une série avait suivi le film. :shock:
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2012

Messagepar Jack Spret » Dim 23 Juin 2013, 21:51

+1 :shock:
Et y'a qui au casting ?
C'est sur combien de saisons ?


"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
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Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2012

Messagepar zack_ » Lun 24 Juin 2013, 11:47

Je me rappel d'ailleurs plus de la série que du film et c'était très bon pour l'époque
1 saison 22 épisodes de 45 minutes

Image
avec Robert Hays (le héros des deux Y a t-il un pilote...)

zack_
 

Re: [Jack Spret] Mes critiques en 2012

Messagepar Jack Spret » Lun 24 Juin 2013, 16:51

Sympa :D
Bon par contre les trailers en espagnol, ça me fait toujours pisser de rire :lol:


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Incident (The) - 8,5/10

Messagepar Jack Spret » Sam 20 Juil 2013, 11:28

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The Incident - Alexandre Courtès

Il n’est pas rare de voir des réalisateurs français s’approprier le genre avec brio. Mais la vie de ses rares péloches n’est alimentée que par le buzz des festivals et elles se retrouvent à sortir directement en magasin sans même un passage auprès du grand public. Navrant vu la qualité de ces dernières dont The Incident fait clairement partie. Après avoir fait le bonheur des festivaliers, il nous arrive dans les bacs sans même un petit détour par les salles obscures. C’est donc aux fouineurs les plus avides de sensations fortes qu’il appartient d’assurer la longévité de tels films, permettant en même temps de promouvoir le talent des réalisateurs concernés.

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Le film ressemble clairement à un gendre du Carpenter de la belle époque. Alliant l’aliénation du Prince des ténèbres et l’enfermement d’un Assaut, on plonge en apnée dans cette folie crasse où la blancheur immaculée de l’asile se verra souillée par le sang des innocents. Court mais suffocant, la bobine est parsemée d’une infinité de détails dans lesquels on ressent un certain perfectionnisme et un amour du genre. Certains plans sont ingénieux (comme le reflet du cuistot en surimpression sur un malade mental), la musique minimaliste nous conforte encore dans l’idée que Courtès a bien fait ses devoirs et s’est bouffée toutes les meilleures bobines des années 80/90.

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Les personnages sont clairement définis, même si certains passent à la trappe afin de délimiter le groupe principal au strict minimum, chacun ayant une personnalité vraiment différente. On a droit à une sortie à l’extérieur après un début qui annonce la couleur,sorte de retour à la surface permettant au spectateur de reprendre la plus grande quantité d’air possible avant de replonger dans les méandres de la folie humaine. Car les fous ne font pas semblant. Et ils font terriblement peur (certains semblent être tout droit sortis d’un véritable asile !).

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Calquant sa horde de tarés sur ceux de Romero dans The Crazies, le terrain de jeu limité oblige le réalisateur a faire preuve d’originalité et de sadisme (le dernier personnage meurt de façon cruelle !) et explique la courte durée du film. Mais 1h20 de tension quasi constante dans une maison de fous, c’est plus qu’il n’en faut pour un homme sain d’esprit.

8,5/10
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H2G2: le guide du voyageur galactique - 9,5/10

Messagepar Jack Spret » Sam 20 Juil 2013, 11:33

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H2G2, le guide du voyageur intergalactique


Ça fait plusieurs mois que je passe à côté du roman éponyme de Douglas Adams et que je me dis qu’il faudrait que je le lise avant de voir le film qui en a été tiré. Mais une envie soudaine de visionner une comédie loufoque s’est emparée de moi dans la soirée et j’ai sorti le DVD savamment dissimulé afin d’éviter ce genre de conneries: voir l’adaptation avant de terminer le roman. Et grand bien m’en fasse car j’ai ri comme une baleine (en particulier durant la scène du cétacé en question) et que ça m’a davantage motivé à acquérir le bouquin, premier d’une trilogie (ils sont au nombre de 6 en fait !).

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Dans la droite lignée des Monty Python, H2G2 est pétri de bonnes intentions: que le public ait honte de rire de blagues aussi connes que la Lune et inventer un monde fabuleux, digne des plus grands artistes surréalistes. En cela, les costumes de monstres et les décors sont particulièrement réussis, laissant libre cours à l’interprétation des personnages par les acteurs qui se retrouvent nez à nez avec un acteur dans une pièce et non pas une balle de tennis sur fond bleu. Les effets spéciaux atteignent largement le niveau de ceux de n’importe quel space opera, Star Wars en tête (ce dézoom quasi infini sur le vaisseau exterminateur au début est tout simplement mortel !).

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Les personnages sont tout plus déments les uns que les autres: entre les bureaucrates antipathiques, le robot maniaco-dépressif (Marvin, je t’aime !) et le président galactique dont le cerveau fonctionne au jus de citron pressé, on est en droit de se demander sur quelle planète on est tombé. Cette planète, c’est celle où réside à la fois un imaginaire farfelu, une liberté créatrice folle et un génie visuel incontestable. Humour so british oblige, le film regorge de scènes cultes qui font date dans l’inconscient collectif, qu’on le veuille ou non (un ami m’en parle depuis des années et me ressort des répliques entières).

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A voir et à revoir seul ou entre potes. Un film de rêveur éveillé qui pose les bases d’une problématique intéressante mais dont personne n’a la prétention d’avoir la réponse. A ceux là, je répondrais 42 !

9,5/10
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Solitaire (Le) (1981) - 9,5/10

Messagepar Jack Spret » Sam 20 Juil 2013, 11:37

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Le solitaire - Michael Mann


Avant de commencer, rendons à César ce qui appartient à César. Drive doit tout à Thief. Ou plutôt Drive doit tout à Michael Mann. Les ténèbres de la ville personnifiée, la musique électronique créatrice d’ambiance, le voleur au grand cœur et au code de conduite inaltérable. Tous ces éléments ont largement contribué au style du cinéaste depuis ces débuts. Et le fait qu’il inspire la jeune génération peut être considéré comme un honneur. Mais lorsque ce sont les élèves habiles qui raflent les récompenses au nez à la barbe de leurs maîtres, le monde du 7ème art ne tourne plus très rond.

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Cette scène, intense, rend le personnage de Frank aussi humain qu’un citoyen lambda lorsque ses mains tremblent devant son geste impulsif.

Premier film et premier chef d’œuvre, Mann investit le monde du cinéma en se réappropriant le genre. Pur film de casse (le braquage est l’un des meilleurs qu’il m’ait été donné de voir avec celui du Cercle rouge), il arrive tout de même à insinuer une romance profondément mélancolique sans jamais se prendre les pieds dans le tapis. A l’instar de Heat, c’est cette faculté à mêler amour et haine, violence et tendresse qui fait que l’on reste scotché à la pellicule jusqu’à la dernière minute.

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James Caan a été forgé dans le même moule que Steeve McQueen ou Paul Newman: un charme animal et une classe inégalable.

Caan est de loin le point fort du film, apportant au personnage une épaisseur nécessaire au savant mélange des genres du cinéaste. Mais ce serait blasphémer que d’oublier la talentueuse mise en scène, aux photos à la fois sombres et lumineuses, véritable prisme de l’âme torturée de Frank, cherchant la rédemption dans des actes répréhensibles. Alors Mr Refn, avant d’allez vous coucher, n’oubliez pas vos deux Notre Père et vos trois Ave Maria devant votre photo de Michael Mann entourée de cierges, car je sais que vous en avez une…

9,5/10
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In the Loop - 8,5/10

Messagepar Jack Spret » Sam 20 Juil 2013, 11:41

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Une satire pas piquée des vers sur les dessous de la politique internationale.


In the loop


Malgré l’ampleur du sujet discuté (l’entrée en guerre des Etats-Unis contre l’Irak), le réalisateur parvient à nous faire hurler de rire grâce à un facteur déterminant: la dédramatisation nerveuse. Tous les personnages impliqués dans cet évènement se bousculent, se chahutent et s’engueulent pour ramasser des miettes de renseignements et donner un coup de pouce à sa carrière en misant sur le bon cheval. Sauf que tout ce chaos ministériel donne lieu à des répliques proprement hilarantes (Peter Capaldi impayable en directeur de communication tyrannique), à des scènes d’une incroyable liberté de ton (il faut les entendre éructer le mot "fuck" à tout va) et à un genre de comédie bien particulier. Les joies du téléphone arabe dans ce qu’il a de plus régressif et jubilatoire.

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Baby Cart vol.1, le sabre de la vengeance - 8/10

Messagepar Jack Spret » Sam 20 Juil 2013, 11:46

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Le loup à l’enfant: chasseur et chassé à la fois, il n’aura de cesse d’avancer vers sa destinée en foulant aux pieds une bonne centaine de cadavres.


3 ans ! C’est ce qu’il m’aura fallu pour regarder en intégralité cette saga. C’est exactement le même nombre d’années qu’il faudra à Kenji Misumi pour donner naissance aux six épisodes qui la compose. 6 épisodes inégaux (le dernier épisode est de mauvaise facture comparé aux autres) mais représentatifs d’une époque et d’une envie d’en découdre avec le film de sabres (chambara) auquel le public est habitué. Fort de la renommée de la saga Zatoichi, le producteur Shintaro Katsu permettra à Baby Cart de voir le jour, sous la houlette de son créateur, le scénariste originel Kazuo Koike (Crying Freeman, La femme Scorpion). Après un premier épisode particulièrement violent et original dans sa manière de traiter le genre, la saga deviendra au fur et à mesure une des pierre angulaires du cinéma traditionnel japonais.

Image
La mise en scène est une poésie cruelle, alliant la beauté des plans à la violence des combats avec une maestria technique imparable.


Se nourrissant de la diversité des cultures présentes de par le monde dans les années 70, Baby Cart en aura influencé plus d’un. De Quentin Tarantino à Georges Miller en passant par John Carpenter, aucuns de ses hommes ne se cachent de leur amour pour l’odyssée sanglante et vengeresse d’Ogami Itto, ancien bourreau du shogun devenu tueur à gages suite à un complot ayant coûté la vie à sa femme. Poussant inlassablement le landau de son fils tel un fardeau pesant sur ses épaules, ce ronin monolithique et terrifiant de par son mutisme et sa réputation de bretteur hors pair cherchera à obtenir la tête du chef de clan Yagyu Retsudo. Et ce à n’importe quel prix. Il n’hésitera pas à mettre en danger la vie de son fils une fois que celui-ci aura choisi de lui même la voie du sabre (ladite scène est bouleversante).

Image
O-Yuki, tueuse hors pair, est le pendant féminin d’Ogami.


Inhumain dans son maniement du sabre et son échelle des valeurs, Ogami ne pourra s’empêcher de laisser transparaître son humanité lors des scènes le mettant en scène avec son fils Daigoro. Spectateur du massacre perpétré par son père, il ne cessera jamais d’apprendre au travers des actes et des paroles de ce dernier, jusqu’à calquer sa personnalité sur la sienne et adopter une ligne de conduite identique: largement amorale mais parfaitement honorable. Chaque épisode nous montre une facette du père par le biais de la compréhension du fils. L’honneur, le pardon, la générosité seront autant de valeurs traitées au fur et à mesure que les épisodes s’enchaînent.

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La saga arrive à mélanger violence, érotisme et critique sociale dans un seul et même cocktail. Détonnant !


Les scénarios, exemplaires dans le traitement des personnages, la chorégraphie des affrontements et la linéarité du récit malgré des quêtes annexes savoureuses (n’oublions pas qu’en plus de sa soif de vengeance, Ogami est devenu un tueur à gages) permettent aux acteurs de donner le meilleur d’eux mêmes. Tomisaru Wakayama, l’interprète principal, est un véritable roc ne laissant entrevoir aucunes failles. Charismatique à souhait, il laisse exploser son talent dans des chorégraphies endiablées où l’hémoglobine a une place de choix. Magnifier la violence et la montrer sous son meilleur jour semble être l’une des lignes directrices de la mise en scène de Misumi. Les combattants croisés au fur et à mesure seront de plus en plus coriaces, jusqu’à sortir du bestiaire du fantastique (les morts-vivants du dernier opus), faisant écho au leitmotiv du bourreau ("Nous sommes dans l’enfers des damnés") qui sert de relais entre chaque épisode.

Image
Chaque duel est unique par son paysage, chaque adversaire l’est également par sa technique. Un bonheur de tous les instants !


Piochant allègrement dans les codes du western (les duels du troisième épisode, la fusillade finale du dernier épisode), James Bond (la scène dans la neige de l’épilogue ressemblant à une parodie de L’espion qui m’aimait), les prédécesseurs du chambara (Les films de sabres d’Akira Kurosawa), Baby Cart parvient à se forger une identité propre et à être adopté par un large public avide de sensations. Cette renommée ouvrira la voie de la consécration au réalisateur Kenji Misumi qui, même s’il ne participe pas à la réalisation de la totalité des films (il sera remplacé sur le quatrième et dernier opus), aura largement contribué au succès de la saga en y imprégnant sa patte visuelle et artistique.

Image
Sergio Leone n’aurait pas renié ce genre de plan magistral.



Episode 1: Le sabre de la vengeance => 8/10
Episode 2: L’enfant massacre => 9,5/10
Episode 3: Dans la terre de l’ombre => 9/10
Episode 4: L’âme d’un père, le coeur d’un fils => 8,5/10
Episode 5: Le territoire des démons => 7,5/10
Episode 6: Le paradis blanc de l’enfer => 6/10
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