[Mark Chopper] Mes critiques en 2013

[Scalp]

MP !!!

[Logan]

Je dirais bien MP aussi mais j'ai espoir d'une sortie fr.

[Mark Chopper]

Oui, ça finira par sortir. Et vous, vous mettrez la même note que Milkshake je pense.

Par contre je viens d'apprendre que son prochain avec Andy Lau serait orienté comédie gol

[Milkshake]

Plutôt d'accord avec ta critique ça me donne presque envie de baiser ma note

Drug War livre quand même bien sa marchandise mais sans être mémorable.

[Mark Chopper]

Oui, ça fait le job et ça vaut mieux que ce qu'on voit depuis quelques années (les Dante Lam notamment), parce que Johnnie To fait dans le sobre et l'efficace. Mais j'espérais un retour au genre avec quelque chose de plus important, pas du To en mode automatique.

Mais c'est sûr qu'à chaud, le final nous laisse sur une bonne impression.

Le personnage de Haha et le flic qui l'imite, j'ai cru que j'allais faire une overdose de rires forcés. Il tape un peu sur les nerfs ce perso.

[Milkshake]

Ecoute le jeu de rôle c'est ce que j'ai trouvé de plus sympa (avec les 2 scènes d'actions), c'est bien amené, oui l'acteur en fait des caisses mais ça reste plus divertissant que le tirage de gueule avec des acteurs monolithique auquel on a droit durant toute la première partie.

Après il faut pas rêver, Johnnie To ne ferra jamais un Election 2, c'était un petit miracle dans sa filmo.

[Mark Chopper]

Il a récemment évoqué l'idée de faire un 3, alors je garde bon espoir.

Le jeu de rôle, c'est une bonne idée mais le personnage imité a été mal choisi

[Val]

Plutôt d'accord avec ta critique ça me donne presque envie de baiser

[Mark Chopper]

Tu n'as pas compris que je boostai la libido des BoMiens ?

[Mark Chopper]

Angel Dust, de Gakuryû (Sogo) Ishii (1994)

L'histoire : Une femme enquête sur une série de meurtres perpétrés dans le métro de Tokyo. Elle retrouve alors un ancien amant, un psychiatre démis de son poste et principal suspect…

Un film qui a marqué le retour de Sogo Ishii au long-métrage de fiction après une période d'abstinence forcée de dix ans... Pas facile à l'époque de trouver des financements au Japon et l'ex-prodige qui avait débuté alors qu'il était encore étudiant à la fin des années 1970 et tenté de réveiller avec des pellicules punks et expérimentales un cinéma qui crevait peu à peu n'échappait pas à la règle. L'homme n'est pas resté inactif pendant cette décennie et a signé quelques documentaires sur la scène musicale et des travaux alimentaires à la télévision. Et surtout : il a changé. Exit la période dite "punk" et bonjour la période dite "psychédélique" : un qualificatif que plusieurs fans de la première heure remplaceront par "chiante". Et il faut bien avouer que la découverte de Angel Dust, histoire de tueur en série et de profiler, leur donne raison. Interprètes sous Prozac et rythme léthargique : l'ensemble se suit avec un ennui poli et ne doit finalement son maigre intérêt qu'à son travail sur le montage et sur le son qui se révèle, comme souvent chez Ishii, assez hypnotique. Bon, tout ceci est bien maigre et mieux vaut voir ou revoir The Crazy Family ou Electric Dragon 80.000 V plutôt que de s'imposer ce somnifère, histoire de se rappeler quel grand cinéaste Ishii peut être.

Note : 4/10

[Mark Chopper]

Fulltime Killer, de Johnnie To et Wai Ka-Fai (2001)

L'histoire : Un tueur à gages au style flamboyant décide de défier celui qui est considéré comme le numéro un dans sa profession, un homme dont l'attitude discrète tranche radicalement avec la sienne...

Ma récente déception vis-à-vis de Drug War, dont j'attendais trop, m'a donné l'envie de me (re)plonger dans l'oeuvre de Johnnie To, du moins dans ses polars, et de combler quelques lacunes... Bon, je débute mal avec ce Fulltime Killer : polar (trop) référentiel, qui semble débuter comme une parodie de John Woo ou de certains blockbusters US avant d'adopter un style plus tragique via une rupture de ton peu maîtrisée. C'est bien simple, si Robert Rodriguez décidait de faire du polar HK, nul doute que le résultat ressemblerait à la première heure, avec Andy Lau qui en fait des caisses (c'est le personnage qui veut ça, mais tout de même) dans un rôle de tueur à gages qui a vu trop de films. L'histoire connaît quelques coups de mou, Takashi Sorimachi dans l'autre rôle principal est transparent et heureusement que Kelly Lin est mignonne et que Simon Yam est de la partie, sinon ce serait une catastrophe. Sans parler de la dernière partie, avec Lau qui souffre d'un trauma ridicule et Yam qui passe de flic à une parodie d'écrivain. Bon, tout n'est pas à jeter et l'histoire réserve quelques bons moments en terme de comédie ou d'action, mais il faut débrancher son cerveau et ne pas trop chercher la patte de Johnnie To dans cette boursouflure filmique.

Note : 5,5/10

[Dunandan]

Running Out of Time, de Johnnie To (1999)

L'histoire : Un voleur qui n'a plus qu'un mois à vivre décide de défier un inspecteur de police. S'ensuit un jeu du chat et de la souris entre les deux hommes...

Sorti la même année que The Mission, Running Out of Time reste souvent dans son ombre même s'il ne mérite en rien sa réputation d'oeuvre mineure. Sur un scénario signé par les français Julien Carbon / Laurent Courtiaud, Johnnie To livre un thriller ludique, parfaitement rythmé, qui doit beaucoup à son duo d'acteurs en pleine forme. D'un côté, Andy Lau dans un rôle de gentleman cambrioleur à la classe folle et de l'autre, Lau Ching-Wan en inspecteur efficace qui donne des migraines à sa hiérarchie. Deux hommes pas si différents qui, c'est une évidence, auraient pu devenir amis s'ils ne se retrouvaient pas chacun d'un côté différent de la barrière. Le jeu a toujours été l'une des données essentielles du cinéma de Johnnie To et le spectateur prend autant de plaisir à regarder ce film qu'Andy Lau à jouer avec Lau Ching-Wan. Le plaisir est d'autant plus présent que le script dissémine plusieurs touches d'humour subtiles qui font mouche (comme quoi l'humour HK n'est pas toujours lourdingue) ainsi qu'une esquisse de romance, tout en regards et en non-dits, loin des niaiseries habituelles. Un divertissement de premier choix, teinté de tragédie, qui manque peut-être d'une scène d'anthologie comme To en a le secret, mais qui n'en demeure pas moins parfait pour une soirée détendue.

Note : 7,5/10

[Jack Spret]

D'accord avec tes deux avis.
Je met sensiblement les mêmes notes.

[Mark Chopper]

Electric Dragon 80.000 V, de Gakuryû (Sogo) Ishii (2001)

L'histoire : Dragon Eye Morrison a été électrocuté lorsqu'il était enfant. Depuis, il communique avec les reptiles et libère toute l'énergie électrique concentrée en lui en s'épuisant sur sa guitare. Thunderbolt Buddha, un justicier foudroyé à l'adolescence, le provoque en duel...

Voici un film à part au sein de la seconde partie de la carrière de Sogo Ishii, dite "psychédélique"... En effet, loin des longs-métrages éthérés, et souvent ennuyants, qu'il a signés au cours des années 1990 et 2000, Electric Dragon 80.000 V constitue une parenthèse, un retour aux sources de sa période dite "punk". Proche de l'esprit de son court-métrage Shuffle, ce film au pitch improbable démarre pied au plancher et ne laisse guère au spectateur le temps de reprendre son souffle : face à cet objet filmique non identifié, on se croit dans un comic book sous acides ou bien plongé dans un manga cyberpunk qui carbure à la coke. L'histoire n'est rien de plus qu'un prétexte pour Sogo Ishii qui rappelle à ses fans qu'il peut reproduire la recette de ses premiers succès, qui ont constitué l'une des principales influences de Shinya Tsukamoto lorsqu'il tournait le premier Tetsuo. Electric Dragon 80.000 V est avant tout une expérience sensorielle, qui a l'avantage d'être courte, et vous en mettra plein les yeux et les oreilles. Un affrontement complètement fou qui vous donnera envie d'empoigner une guitare.

Note : 8/10

[Scalp]

T'écris rien sur le To ?