La Guerre des Boutons
Date de sortie : 18 avril 1962 (1h 30min)
Réalisé par : Yves Robert
Avec : Jacques Dufilho, Yvette Etievant, Michel Galabru
Genre : Comédie
Nationalité : Français
Deux villages, Longeverne et Velrans, sont en guerre. C'est la guerre que mènent chaque année les écoliers des deux communes. Quand la troupe de Longeverne commandée par le grand Lebrac fait un prisonnier, on soustrait à ce dernier tous ses boutons. Cette méthode remporte un franc succès, à tel point que les troupes, pour éviter cette extrême humiliation, se mettent à combattre nues.
La plus part d’entre nous ont en mémoire des bagarres dans ou hors de l’école. Avec la Guerre des Boutons je me suis replongé dans cette époque ou culotte courte, blouse grise et béret je filais et prenais des gnons. Petite bande de garnements nous allions également affronter les gars des écoles voisines, plus tard des quartiers. Un peu plus inconscients en plus des lance-pierres et épées en bois nous avions des arcs, par chance ces armes de gamins n’ont laissé que de petites cicatrices. Nous n’étions pas à la campagne, les terrains vagues nous servaient de champs de bataille. La crainte du père, de l’autorité était présente. Les séjours en pension faisaient parti des sanctions possibles. A l’occasion de ces séjours nous reformions nos clans, nos bandes, nous reproduisions ce que nous avions laissé à l’extérieur.
Une intro un peu longue pour confirmer qu’Yves Robert a su recréer cette ambiance d’insouciance, d’innocence propre aux enfants de ces années 60.L’action, se situant en zone rurale, adoucit l’ambiance. Les querelles de villages, les guerres de chapèles, les vieux conflits de famille sont la petite touche qui vient colorer le tableau, donner un côté pittoresque à cette histoire. A travers ce récit, nous retrouvons les thèmes légers ou parfois douloureux de l’enfance l’affection, les coups des pères, la bouteille, les amitiés, l’instit. sympa etc.…).
Un film rafraîchissant, une belle réussite, qui l’espace d’une heure trente nous fait oublier la dure réalité d’une jeunesse sacrifiée (tout au moins une partie)…un autre débat.