[oso] Mes critiques en 2013

[osorojo]

Ouais, c'était 1€ les double programmes, je risquais pas grand chose ^^

Ca permet de tenter le genre pour pas grand chose, et pour ce premier, même si je note mal, j'ai aimé voir de la SF un peu datée. Je vais me faire les autres sans trop tarder

[Kakemono]

C'est vrai que Mark avait déjà bien vendu les films de Toyoda.

Pas assez bien vendu, puisque seul Oso s'y colle pour le moment

Je vais y venir ne t'inquiètes pas. Je me suis prévu Blue Spring dans la semaine comme première approche.

[osorojo]

Ptain, tu fais chier, j'ai cru que j'avais écrit une critique en dormant cette nuit

[Kakemono]

J'ai une semaine de retard dans la lecture de critiques, ne soit pas étonné.

[osorojo]

TORSO

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Sergio Martino (1973) | 7.5/10
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Un petit slasher à l'italienne, efficace et carré, qui délivre généreusement ce que l'on espère y trouver, à savoir de jolies gazelles filmées sous tous les angles et des meurtres sanguinolents particulièrement sadiques. Martino compose ici un divertissement gratiné qui fera sourire les amateurs du genre et grincer des dents les jeunes tendres : choisissez votre camp.

Pour ma part, même si je suis un poil déçu de la séance, eut égard à sa réputation plus que flatteuse, j'ai tout de même passé un très chouette moment qui me fait renouer, dans les tripailles et les larmes, avec le cinéma italien de la belle époque. Bon choix de séance, puisque pour l'occasion, Martino soigne spécialement ses prises de vue et trouve une belle inspiration dans sa manière de mettre en images son tueur. Même si ce dernier ne maintient pas longtemps le mystère sur son identité, il est filmé avec beaucoup d'idées, au moyen de cette célèbre vue subjective typique du giallo qui exprime ici tout son potentiel. Reste en mémoire, notamment, cette prise de vue en contre plongée laissant entrevoir les jambes du boucher en train de monter les marches vers une future victime potentielle. Glaçant !

Dommage que Torso souffre des maux généralement associés aux films du genre. Le plus handicapant étant le jeu assez approximatif de la plupart des comédiens. On a beau être habitué à ces ambiances grandiloquentes, elles participent même au côté sympathique que l'on associe à ces bobines, mais dans le cas présent, ça plombe parfois les séquences. Toutes celles impliquant Luc Merenda sont assez fébriles par exemple : l'acteur, que j'aime pourtant beaucoup, ne parvient à s'approprier son rôle et fait dans l'approximation dès qu'il s'agit d'entrer dans sa peau de docteur beau gosse prêt à secourir demoiselle en péril.

Enfin, ne crachons tout de même pas dans la soupe. En tant qu'amoureux du genre, j'ai beaucoup apprécié Torso. Pour ses évidentes qualités plastiques d'abord, pour son ambiance mélancolique et désabusée ensuite. Et puis, en matière d'occisions sordides, il marque un certain nombre de points bonus.

Quant à sa très belle réputation, ne serait-ce que pour le boulot monstre abattu par Martino pour mettre en scène son tueur, elle est plus que justifiée : Torso est une référence solide en matière de slasher énervé à l'italienne, alors si vous êtes en quête d'un petit giallo bien gaulé, ne passez pas à côté.

[angel.heart]

Bien.

Par-contre :

TORSO

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Phil Tucker (1953) | 4/10
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Y a un petit souci là...

[Jack Spret]

[osorojo]

Corrigé ^^

[Dunandan]

LE VAGABOND DE TOKYO

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Seijun Suzuki (1966) | 7.5/10
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Jolie expérience visuelle que ce vagabond de Tokyo[, témoin d'un véritable oeil d'esthète qui n'a de cesse que de jouer avec la lumière et les couleurs avec beaucoup d'inspiration. Entre deux séquences dialoguées qui tentent de maintenir un semblant de script, Suzuki s'amuse avec l'image pour nous proposer des séquences d'une très belle tenue. C'est fasciné qu'on se laisse porter par les ambiances très marquées qu'il nous propose, afin de faire vivre des personnages peu communs, portés par des acteurs magnétiques et une actrice sublime

Suzuki possède indéniablement cette singularité qui forge les films que l'on n'oublie pas. A l'image de la bande son très originale qui habille la fougue visuelle en présence, partie intégrante de l'histoire et des personnages, le vagabond de Tokyo est une oeuvre visuelle et poétique qui fascinera les uns, ennuiera probablement les autres, mais qui est si marquée par l'univers de son auteur qu'elle ne peut laisser indifférent.

[osorojo]

SPECIAL

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Jeremy Passmore, Hal Haberman (2008) | 6.5/10
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Petite variation sympathique sur le thème du superhéro réaliste qui parvient à flirter habilement entre drame et comédie. On se laisse surprendre par le ton très cru de certains passages, poussés à leur paroxysme dans un pessimisme saisissant. Ces séquences très noires étouffent les quelques intentions comiques des réalisateurs, nous ôtant toute possibilité de nous laisser aller dans le rire lorsqu'il est possible. On est donc dans un sentiment assez étrange, qui oscille entre le divertissement et la critique sociale parfois très acerbe.

Servi par le très habité Michael Rapaport (bien meilleur que dans Prison Break) et propulsé par une bande son magnétique, Spécial fait l'effet d'un petit ovni au bon sens du terme. Et s'il souffre parfois d'un budget que l'on devine riquiqui et de quelques longueurs dues à un script qui ne s'assume finalement jamais véritablement, il est facile de se laisser charmer par ce genre de bobine un peu atypique. Beaucoup trouveront le temps longs, d'autres se questionneront à propos de l'intention première du film, n'y saisissant pas le sous texte qui se ballade un peu laborieusement entre les lignes, mais ceux qui aiment les expériences un peu en marge, qui tentent de compenser un manque de moyen évident par une tonalité originale, pourront y trouver leur compte. J'ai pour ma part bien apprécié ce petit moment marginal, à la folie, certes contenue, mais bien présente à l'écran.

[pabelbaba]

Pour que tu mettes la moyenne, Rapaport doit pas juste être meilleur que dans Prison Break, mais ça doit être carrément la perf de sa vie tellement il est nul...

[osorojo]

Ben écoute, franchement il assure dans ce special, le rôle n'a rien à voir et il s'y investit vraiment

[maltese]

Il jouait dans Prison Break? Aucun souvenir de ça...
Me rappelle juste de son rôle de flic dans Friends

[Mark Chopper]

Il jouait dans la saison 4.

Sinon, il était excellent dans la série Boston Public (seule performance de sa part que je qualifierai ainsi).

[Scalp]

Il est bon dans Copland.