[angel.heart] Mes critiques en 2013

[angel.heart]

Les possédées du diable - Jess Franco

Bon bah, au bout d'une bonne quinzaine de tentatives ( on ne pourra pas dire que j'ai pas persisté, surtout que j'ai quand-même claqué des thunes pour voir ces films, j'avais donc vraiment envi de les aimer... ) je crois que je vais quand-même arrêter le cinoche de Jess Franco.
Si je ne suis pas de ceux qui pensent qu'un film doit obligatoirement raconter quelque-chose ( j'accepte quand-même souvent de me laisser bercer par des propositions de cinéma qui mise essentiellement dans l'ambiance, sans forcement me soucier d'une ligne narrative cohérente ) j'ai du mal à voir du talent chez ce mec et je ne trouve que très rarement de la grâce en ces longues plages érotico-pop/jazzy qui peuplent la filmo du bonhomme. Bon cela-dit, ce Lorna, the exorcist reste quand-même parmi ce que j'ai pu voir de plus potable dans la filmo du réal. J'ai bien aimé l'histoire, aussi mince soit-elle, la beauté dégagé par quelques beaux plans d'une architecture hautement cinégénique et la plastique des actrices. C'est pas énorme mais entre deux scènes d'ennui ça a malgré tout suffit à me faire maintenir un minimum d'intérêt pour la chose. Mais quand-même, je pense m'arrêter ici ( même si j'ai bien conscience que je ne suis pas à l'abri d'une rechute, causée par des jaquettes et autres affiches aguicheuses... ) .

Désolé Lina, mais je crois que pour moi la route s'arrête ici...

5/10

[Mark Chopper]

Il faudrait juste une compilation des scènes de cul de Lina Romay en fait.

[angel.heart]

C'est clair!

[angel.heart]

Avis édité.

Petite critique 3 posts plus bas...

[pabelbaba]

Super, je vais tenter de me le faire rapidement!

[angel.heart]

Ne serait-ce que pour Milian, tu ne devrais pas regretter l'achat.

[zack_]

Tu m'enlèves l'intro "ce n'est pas une critique" et tu rajoute un mot et ca passe en critique! N'oublions pas qu'on est pas obligé d'avoir des pavés.

[angel.heart]

Ok :


Identification d'une femme - Michelangelo Antonioni

J'ai beaucoup aimé. Jusqu'à présent c'est même le film d'Antonioni que je préfère, le seul qui ne m'ait pas ennuyer un seul instant malgré ses 2h10.
Mise en scène élégante, narration surprenante dans ses changements d'époque et Milian génial, tout en sobriété, son perso est très touchant dans sa façon de percevoir la vie à travers le regard d'un artiste, l'ensemble étant en plus de ça très joliment dialogué.
Et j'ai également beaucoup aimé la BO au synthé qui confère au film une bien jolie ambiance, parfois étonnement très 80's dans l'esprit.
Un beau film.

8/10

[angel.heart]

Pour faire plaisir au boss je passe quelques avis express en petites critiques :


L'homme, l'orgueil et la vengeance - Luigi Bazzoni

Après les très bons Journée noire pour un bélier et Le Orme je continu de découvrir la filmo d'un réal peu prolifique ( il me semble qu'il doit avoir 5 films à son actif ) mais assurément très doué avec mine de rien une bonne patte bien reconnaissable.
Atypique ( même pour du spaghetti ), baroque et envoûtant, Luigi Bazzoni utilise ici le western comme toile de fond pour en fait nous livrer un drame, celui-ci s'attardant d'avantage à sonder les zones d'ombre, mais aussi de lumière, de l'esprit humain, plutôt qu'à faire jouer du gun ses persos.
Ce qui donne un film surprenant, audacieux, tant dans sa forme que pour sa narration très lente, mais vraiment intéressant.

7/10

[angel.heart]

Les échappés - Jean Rollin

Rollin délaisse le fantastique poético-gore/cheapos et livre un road movie tristounet, particulièrement touchant dans sa façon de dresser le portrait des deux adolescentes tourmentées à qui la vie peine à vouloir sourire. Il y a des scènes sublime, dont celle à la patinoire où l'une de nos "héroine" démontre un talent certain pour cette pratique, laissant suggérer que si la vie ne lui avait pas donné des cartes de merde, son parcours aurait pu ( dû ) être tout autre.
Bonus non négligeable, les dernières minutes du film nous montre une Brigitte Lahaie, comme à son habitude, peu farouche, avant de débouchée sur un final franchement mélancolique. Vraiment un bonne surprise, je n'en attendais pas tant de la part de Jean Rollin.


7/10

[angel.heart]

Le Voyage fantastique - Richard Fleischer

Beaucoup aimé. Je l'ai même clairement préféré au Dante ( auquel je n'ai jamais totalement accroché, malgré tout l'amour que je porte au réal ).
J'ai vraiment apprécié le traitement très premier degré, pour un sujet atypique ( un space opéra dans le corps humain! ) toujours pris au sérieux, ce qui aurait pu être une faute de goût rendant la chose indigeste et involontairement ridicule si ça n'était pas aussi appliqué, avec un souci du détail qui apporte une certaine crédibilité à l'ensemble ( en tout cas pour les spectateurs dont les limites de suspension d'incrédulité ne seront pas franchies ). Sans compter que Fleischer shoot ça parfois avec une nervosité étonnante et ce, dès les toutes premières minutes du film est sa superbe intro façon "polar urbain".
Du tout bon.

7/10

[angel.heart]

Meurtre à la mode - Brian De Palma

Bah c'est pas mal du tout pour du premier film. Une partie des thématiques qu'on retrouvera tout au long de l'oeuvre du grand De Palma est déjà ici présente, certes, il aurait peut-être fallu canaliser un peu le trop plein d'envie, d'énergie, et les idées parfois un peu fofolles du jeune réal ( y a parfois du burlesque un peu relou... ) mais celui-ci fait déjà preuve d'un talent certain et quelques très bonnes scènes laissaient déjà apercevoir la future patte d'un réal qui allait bientôt devenir le maître du genre.
En tout cas, malgré ses défauts, ce Murder a la mod tient quand-même bien la route et impressionne de par la nervosité qui se dégage de ses scènes de meurtres. Moi qui pensais me faire un peu chier, j'ai en fait bien accroché.

6,25/10

[angel.heart]

Rolls-Royce Baby - Erwin C. Dietrich

Du film érotique mettant en vedette Lina Romay ( muse de regretté Jess Franco, qui contrairement à son habitude est ici rasée! ) dans son propre rôle ( celui d'une petite coquine, folle du cul ) dont le plus gros défaut et que ses scènes "d'action", qui vont quand-même assez loin ( fellation, apparition de clitos... ), sont trop souvent filmées de façon banal et que l'ensemble s'avère rapidement ultra-répétitif dans son déroulement. Lina est sur les route, elle rencontre un mec qui la branche, elle se le tape et aller hop, au suivant... C'est à peu près ça pendant 1h30...
Par-contre, le film se montre plus intéressant ( car plus inspiré ) quand il film l'érotisme en retenu, à ce titre la chouette séance photo nous dévoilant le corps de Lina et ses changement de positions via l'objectif de l'appareil s'avère bien plus stimulante que toute les parties de jambes en l'air que le film offre.

5/10

Ça reste donc sympathique... :

[angel.heart]

Hellraiser : Inferno - Scott Derrickson

Et bien contre toute attente c'est pas mal du tout.
Alors j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film, because acteurs pas top, visuel cheapos et intrigue qui semble être en mousse mais arrivé à peu près à mis métrage l'ensemble devient étonnement prenant et on se surprend même à ce soucier du sort du perso principal ( un homme au fond mauvais ) pris au piège de cette spirale infernale. Ambiance glauque et tendue pour un putain de bon rythme, j'ai trouvé ça franchement efficace et ça m'a presque fait oublier que je me suis fait chier pendant la première moitié du film.
Comme souvent, la présence de pinhead se limite presque à du caméo mais ça n'est pas gênant, l'intérêt principal du film étant ailleurs.

6/10

[Dunandan]

L'adieu au Roi - John Milius

Beau film, à la fois guerrier et pacifiste. Une sorte de David Lean musclé qui sent la sueur et les grosses couilles velues, un peu comme si Rambo s'était égaré dans une des grandes fresques de l'age d'or du cinoche hollywoodien.
Par-contre, en ce qui concerne la réal, je l'ai trouvé assez inégale. Disons que je trouve Milius très inspiré lorsqu'il s'agit de filmer la sauvagerie des batailles et donner de la tension aux corps à corps ( ou même de l'émotion aux scènes plus intimistes... ) mais pour shooter les paysage je l'ai senti un peu plus en mode automatique. Clairement, ça a de la gueule, mais il y avait moyen de donner au film un souffle épique plus imposant.
Pour Nick Nolte c'est pareil... Il est bon, mais je ne l'ai pas senti à fond...
Toujours est-il qu'en l'état, le film est une réussite, même si je trouve qu'il y avait moyen de faire un truc plus ultime.

7,5/10