Rollerball de John McTiernan
(2002)
Une purge infâme. Un film dont la qualité est telle que la vision en devient très difficile, souvent gênante et clairement énervante au plus haut point, ce qui est certainement pire lorsqu'on le regarde en espérant y voir des relents du génie de John McTiernan. Pour le coup, voir un tel film sans avoir connaissance des nombreux problèmes de production a réellement de quoi faire douter sur McTiernan et le cinéma en général, mais même avec la justification d'un tournage et post-production chaotique, on se demande réellement ce qu'un tel réalisateur pouvait faire dans un projet pareil, dans le sens où absolument tout, de la production design au choix des acteurs, est d'un mauvais goût rare. En regardant Rollerball, c'est véritablement l'impression de voir un film dont tout les participants se seraient mis en tête de le saborder au maximum qui prédomine. Pas besoin de dire que l'ensemble n'a absolument rien à voir avec l'original de Norman Jewison, puisqu'il ose même changer totalement de vision du sport traité.
Pour le reste, je préfère lister les points noirs tant cela m'attriste de dire autant de mal d'un cinéaste que j'affectionne tout particulièrement. On a donc un Jean Reno en totale roue libre dans le pire rôle de sa carrière (c'est dire le niveau), un Chris Klein en Keanu Reeves du pauvre (pas étonnant, Reeves avait été le premier choix des producteurs à l'origine), LL Cool J dans un rôle pathétique, une réalisation foutraque qui donne l'impression de voir une version MTV du Rollerball, une séquence d'action de quinze minutes en vision nocturne (choix qui, de façon surprenante, rend totalement illisible la scène en question, bien joué au mec qui a fait ce choix en post-prod) et surtout, un montage chaotique tout simplement incompréhensible qui illustre à lui tout seul l'ampleur du désastre. Un film pénible et douloureux que je ne conseillerais même pas à mes pires ennemis, le genre de trucs qui te donnent envie de couper tout les ponts avec le cinéma.
Pour le reste, je préfère lister les points noirs tant cela m'attriste de dire autant de mal d'un cinéaste que j'affectionne tout particulièrement. On a donc un Jean Reno en totale roue libre dans le pire rôle de sa carrière (c'est dire le niveau), un Chris Klein en Keanu Reeves du pauvre (pas étonnant, Reeves avait été le premier choix des producteurs à l'origine), LL Cool J dans un rôle pathétique, une réalisation foutraque qui donne l'impression de voir une version MTV du Rollerball, une séquence d'action de quinze minutes en vision nocturne (choix qui, de façon surprenante, rend totalement illisible la scène en question, bien joué au mec qui a fait ce choix en post-prod) et surtout, un montage chaotique tout simplement incompréhensible qui illustre à lui tout seul l'ampleur du désastre. Un film pénible et douloureux que je ne conseillerais même pas à mes pires ennemis, le genre de trucs qui te donnent envie de couper tout les ponts avec le cinéma.
NOTE : 0/10