[Val] Mes Critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar Val » Mer 12 Juin 2013, 20:25

:mrgreen:

Tiens d'ailleurs Logan, si tu ne là pas lu, je te conseille Le Démon d'Hubert Selby Jr. Ca raconte une histoire assez proche finalement mais en allant beaucoup plus loin notamment car si McQueen traite ce sujet comme une addiction et une souffrance, Selby le traite comme un passe temps pour tromper l'ennui au départ, ce qui lui permet d'aller beaucoup plus loin.
Le deux oeuvres forment un assez bon diptyque en quelque sorte.
Avatar de l’utilisateur
Val
Terminator
Terminator
 
Messages: 18441
Inscription: Mer 27 Aoû 2008, 14:51

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mer 12 Juin 2013, 20:27

Et voilà Logan va encore faire fumer sa quéquette après ça.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60902
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar Logan » Mer 12 Juin 2013, 20:27

C'est noté, ca pourrait me plaire vu le résumé :super:
Logan
 

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar Val » Mer 12 Juin 2013, 20:31

J'avais d'ailleurs écrit une bafouille lorsque je l'avais lu.
Avatar de l’utilisateur
Val
Terminator
Terminator
 
Messages: 18441
Inscription: Mer 27 Aoû 2008, 14:51

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar moricenlive » Jeu 13 Juin 2013, 06:58

Logan a écrit:Morice si tu veux te rattraper aprés Man on fire tu sais ta prochaine critique :eheh:

:fuck: j'fais pas de critiques pour le top moi.
When a noise bothers you, listen to it John Cage.
scalp a écrit:Southland Tales d'un drogué
On dirait une version scary movie de Strange Days.
10/10
Avatar de l’utilisateur
moricenlive
Predator
Predator
 
Messages: 3497
Inscription: Lun 13 Aoû 2007, 09:23

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar Logan » Jeu 13 Juin 2013, 07:51

Ca le ferais pas rentrer dans le top de toute facon, aucun rapport.
Logan
 

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Jeu 13 Juin 2013, 08:02

Oue pis y reste des films à dégommer du top de toute façon :chut:
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60902
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar Logan » Jeu 13 Juin 2013, 08:13

Donne moi une liste je m'en occupe :super:

:mrgreen:
Logan
 

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Jeu 13 Juin 2013, 08:16

Les trucs de danseuses !!! :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60902
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar moricenlive » Jeu 13 Juin 2013, 09:16

Logan a écrit:Ca le ferais pas rentrer dans le top de toute facon, aucun rapport.

Il est où l'intérêt alors ? Et maintenant on peux jarter les films qu'on veut ? J'ai une critique (objective évidemment) de Casino prête depuis un bail mais j'ai pas envie que mon topic redevienne encore un lieu d'insultes.
When a noise bothers you, listen to it John Cage.
scalp a écrit:Southland Tales d'un drogué
On dirait une version scary movie de Strange Days.
10/10
Avatar de l’utilisateur
moricenlive
Predator
Predator
 
Messages: 3497
Inscription: Lun 13 Aoû 2007, 09:23

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar Logan » Jeu 13 Juin 2013, 09:17

L’intérêt c'est de parler du film non :idea:

(Et je suis curieux de voir ta critique de Casino, balance la :eheh: )
Logan
 

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar moricenlive » Jeu 13 Juin 2013, 09:29

Les gens ne sont pas encore prêts.

J'me sens pas encore de faire une critique de Shame, et à cause d'Escott, il n'atteindra pas les 10. :? Pourtant j'avais pas été marqué par un tel film depuis la sortie de There Will Be Blood.
When a noise bothers you, listen to it John Cage.
scalp a écrit:Southland Tales d'un drogué
On dirait une version scary movie de Strange Days.
10/10
Avatar de l’utilisateur
moricenlive
Predator
Predator
 
Messages: 3497
Inscription: Lun 13 Aoû 2007, 09:23

Only God Forgives - 8,5/10

Messagepar Val » Mer 19 Juin 2013, 00:17

Only God Forgives de Nicolas Winding Refn (2013)

Image



Si je fais partie de ceux qui ont clairement détesté Drive, le précèdent opus du cinéaste, force est de constater qu’il livre ici un film de bien meilleur facture et qui confirme le fait qu’il ne faudrait pas se laisser à renoncer trop vite à pénétrer l’univers d’un cinéaste. Only God Forgives rappel un certain cinéma de genre qui se fait hélas plus rare ces temps-ci : histoire minimale, film très court et ne perdant pas de temps dans les explications ou approfondissement inutile. Une histoire courte, tel un conte moderne.

Image


Only God Forgives est le récit de la rencontre malheureuse entre un policier de Bangkok, ange exterminateur et rendant la justice comme bon lui semble (on ne sait d’ailleurs jamais si on peut le qualifier de bons ou mauvais, car après tout, toutes ses victimes n’étaient pas « innocentes », ce qui rend le personnage extrêmement dérangeant) et une famille de dealers de drogues, dont le fils ainé est mort après que le policier, Chang, ait décidé implicitement de son exécution. Cherchant à le faire tuer, le frêre de la victime et sa mère s’apercevront qu’il est bien plus coriace que ce à quoi ils s’attendaient. Le personnage de Chang est clairement le personnage principal du film, à la grande surprise du public, Gosling n’ayant en réalité qu’un rôle secondaire. Stoïque, tout de noir vêtu, sa présence hante littéralement le film. Insaisissable et imprévisible, il est l’image de la vengeance venue remettre de l’ordre dans un Etat corrompu. Son interprète, Vithaya Pansringarm, est la révélation du film, apportant au personnage son physique commun mais magnétique. Il bouffe littéralement le film : la caméra ne voit plus que lui dès qu’il est dans le champ. Sa démarche lente et son pas assuré, son sabre en guise de bras de la justice, et le thème de Cliff Martinez accompagnant chacune de ses apparitions, finissent de caractériser ce personnage déjà marquant dans l’histoire du Cinéma de ces dernières années. Gosling, quant à lui, met le spectateur dans l’embarras : est-il génial ou tel Jean Reno dans Léon, est-il au naturel ? En lui faisant jouer un abruti de première, puceau frustré et castré, Refn prend le pari de mettre à mal sa star. Le plan où, sourire benêt mêlé à un aplomb inébranlable, il montre les poings à Chang, avant de se faire démonter la tronche, est à mourir de rire. Kristin Scott Thomas s’en sort très bien malgré le fait que l’on pouvait avoir un mauvais a priori, à la vue de son maquillage.

Image


La mise en scène est évidemment le point fort du film. S’adjoignant les services du chef opérateur d’Eyes Wide Shut, Refn nous plonge dans un véritable enfer sur terre, à la dominante rouge évidemment, où la puanteur, la sueur, la fumée, suinte à tous les coins de rue. Pour la description du club de Gosling, on pense au Suspiria de Dario Argento où on retrouve les couloirs labyrinthiques à dominantes rouges. On pense aussi à Argento lors de la scène de torture/interrogatoire, menée par Chang. Le cinéaste réussit toujours à livrer des cadres très réussis et le film est presque « beau » à regarder. On pourra reprocher un style tape à l’œil. Certes, le film en fait des caisses, la subtilité n’est manifestement pas dans le style de Refn, mais, cela s’accorde assez à ce qui est raconté. En ce sens, le film m’a plus.

Toutefois, il faut admettre que le scénario en fait peut-être un peu trop par rapport au sujet traité. Par exemple, je ne suis pas vraiment convaincu par les scènes d’humour disséminées ici et là, à l’image de la scène dite de karaoké, bien qu’on puisse la trouver utile pour la fin du film. Aussi, peut-être Refn est-il trop scolaire sur l’utilisation de certains thèmes, en particulier ceux tournant autour de la mère.

Image


SPOILER :
En ce qui concerne la fin du film, je pense que le personnage de Gosling meurt dans son club, tué par Chang. En effet, Refn nous montre le personnage de Gosling comme un garçon castré par sa mère, incapable de ce fait d’avoir une relation avec une femme, c’est-à-dire impuissant. A la place, il transforme son énergie sexuelle en énergie violente, ce qui lui permet de démontrer une force physique imposante auprès d’un malheureux client. Après la mort de sa mère, il lui ouvre le ventre et dans un moment d’instinct de mort, si cher à Freud (c’est en ce sens que l’utilisation de certains thèmes m’ont paru lourd), il insère sa main dans son ventre, comme pour revenir à l’état fœtal. Se retirant d’elle, c’est comme une renaissance. Il retrouve sa virilité, il bande à nouveau. Mais il a de fait perdu son énergie et, seul avec sa bêtise, il ne fait pas le poids face à l’ange exterminateur. Le film se finit donc avec Chang chantant devant ses collègues, comme plus tôt dans le film, reprenant sa routine et prêt à continuer son œuvre repentrice.


8,5/10
Critiques similaires
Film: Only God Forgives
Note: 8,5/10
Auteur: Tarankita
Film: Only God Forgives
Note: 8/10
Auteur: Jimmy Two Times
Film: Only God Forgives
Note: 7/10
Auteur: angel.heart
Film: Only God Forgives
Note: 7,5/10
Auteur: osorojo
Film: Only God Forgives
Note: 7/10
Auteur: Jack Spret

Avatar de l’utilisateur
Val
Terminator
Terminator
 
Messages: 18441
Inscription: Mer 27 Aoû 2008, 14:51

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar Scalp » Mer 19 Juin 2013, 05:19

Genre le film il a que des bonnes notes.
Avatar de l’utilisateur
Scalp
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 60902
Inscription: Ven 04 Jan 2008, 13:17

Re: [Val] Mes Critiques en 2013

Messagepar Mark Chopper » Mer 19 Juin 2013, 07:55

T'inquiètes, on sait que tu mettras 1 ou 2.
Avatar de l’utilisateur
Mark Chopper
BkRscar
BkRscar
 
Messages: 44009
Inscription: Dim 12 Fév 2012, 13:14

PrécédenteSuivante

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 6 invités



Founded by Zack_
Powered by phpBB © phpBB Group.
Designed by CoSa NoStrA DeSiGn and edited by osorojo and Tyseah
Traduction par phpBB-fr.com
phpBB SEO