La dame rouge tua sept fois - Emilio Miraglia ( 1972 )
Conçu suite au succès publique et critique de la trilogie animalière de Dario Argento, il est vrai que dans son contexte le film renvoi aux premiers giallos du maître incontesté du genre, l'intrigue se déroulant dans milieu de la bourgeoisie où on y trouve des personnages tous plus louches les uns que les autres, certains pourtant en eux les séquelles d'un traumatisme passé. À cela le le réal va insuffler des éléments fantastique, notamment une structure narrative renvoyant au conte gothique, des décors très proche dans l'esprit du bis rital des 60's et son ambiance baroque, une séquence de rêve onirique et les apparitions fantomatiques de sa dame rouge.
Plutôt intéressant dans son récit, efficace dans sa mise en scène, envoûtant dans sa bande son et porté par des acteurs convaincants, le film se laisse suivre sans jamais ennuyeux, le rythme étant en plus de ça très bon et les meurtres bien cool et shootés avec nervosité. Malheureusement le plus gros défaut du film concerne ceux-ci, par les meurtres en eux même mais plutôt la façon dont ils sont amenés, la dame rouge se promenant au grand jour en passant inaperçue, ainsi que leur issue, une fois son forfait accomplie, notre tueuse à bien le temps de quitter les lieux alors que ceux-ci sont la plupart du temps blindés de témoins...
Cela-dit, mise à part cet élément un peu trop traité à l'arrache, le film est quand-même un honnête giallo qui devrait sans mal satisfaire les amateurs ( indulgents ) du genre.
7/10