[Pathfinder] Mes critiques en 2013

Modérateur: Dunandan

Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Jeu 30 Mai 2013, 10:02

Celui là je suis obliger, les Roger Moore, voilà y sont pourri, c'était dans l'air du temps de faire de la merde comme ça, mais là après un Casino Royal sympa, un Jason Bourne qui a modernisé le ciné d'espionnage, vlà qu'on se tape un truc écrit à la truelle ( à la rigueur c'est pas un soucis ) mais surtout filmé par un gars qui a dut passer du temps en temps de concentration tellement sa mise en scène pu le mort.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2013

Messagepar Pathfinder » Jeu 30 Mai 2013, 10:06

Pour la réalisation, on est bien d'accord et j'appuie pas mal sur le sujet dans ma critique.

Pour l'histoire, c'est dans la mouvance Bond. On prend du vieux (un méchant mégalo un brin has been) et on ajoute le charisme "Terminator" de Craig et de la baston à intervalles réguliers.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Jeu 30 Mai 2013, 10:10

Mathieu Amalric quand même, putain il est ridicule et cette fin où il pousse des petits cris !!! :mrgreen:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2013

Messagepar Pathfinder » Jeu 30 Mai 2013, 10:15

Oui il se flingue complètement à vouloir jouer le psycho. Suffit pas d'équarquiller les yeux comme un golio pour simuler la folie. Je suis d'accord avec toi.
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Impasse (L') - 10/10

Messagepar Pathfinder » Jeu 30 Mai 2013, 12:55

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Carlito's way 10/10

Voilà une dizaine d’années que je n’avais pas revu l’impasse. De Palma, je suis un fan absolu. Mais là, je dois me rendre à l’évidence. Il s’est définitivement grillé avec ce film mou du genou bouffant au râtelier d’un Scarface bien plus pêchu. Pacino fait amende honorable nous livrant une prestation tire larme à moitié foirée (ça pleurniche en veux tu en voilà !). Et que dire d’un Sean Penn grimé en avocat véreux ? Sur jeu quand tu nous tiens ! Mais ou est passé le talent visuel du réalisateur ? Ici, ça ronfle pendant 2 heures et ce n’est pas la gentille course à pied dans Grand central qui changera la donne. L’impasse, c’est chiant que ça n’en peut plus. C’est un peu comme si Derrick avait décidé de devenir gangster. Fuyez ce film qui pue le somnifère et préférez-lui l’incandescent Gangster Squad avec cette fois ci un Sean Penn habité en Mickey Cohen…

Comme je n’arrivais pas exprimer mon ressenti sur l’un des films les plus importants de ces vingt dernières années, j’ai préféré tenter de lui chier dessus. Vaine tentative surtout que nous tenons là l’exemple du film parfait. Gifle technique ! Tragédie moderne flamboyante ! Thriller tendu ! La claque est toujours aussi immense…
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2013

Messagepar Jack Spret » Jeu 30 Mai 2013, 17:07

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"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ?
- Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2013

Messagepar Pathfinder » Jeu 30 Mai 2013, 21:02

Merci Jacko! :super:
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Aux portes de l'au-delà - 8,75/10

Messagepar Pathfinder » Ven 31 Mai 2013, 14:26

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From beyond 8.75/10

Il y a des associations qui ont le don de m’émoustiller. Et quand sur le même film, je vois Stuart Gordon, Jeffrey Combs à la solde de Lovecraft, ça donne immédiatement l’un de mes films gore de chevet avec… Réanimator. Tiens donc !

Totalement atypique dans le paysage horrifique, From Beyond fait partie de ces projets fous mêlant créatures visqueuses et délires aussi graphiques que cochons. Car c’est bien beau de nous vendre le résonator comme une avancée scientifique majeure mais le but numéro un, c’est bien de faire frétiller le kiki du bon vieux docteur Pretorius. Ce mélange des genres (gore outrancier, savant fous et cul déviant) est au centre de la réussite du film. Cela permet de sortir de l’étiquette Réanimator et de proposer un spectacle encore plus outrancier. Ce huis clos (le même lieu et juste 3 personnages) est le contexte idéal pour Gordon de se lâcher encore plus que les aventure du docteur West. Et le bougre valide bien son ticket avec un bordel ambiant bien cradingue, livrant son trio en pâture à un professeur aussi libidineux que dangereux. Bien moins connu que certains ténors du genre, From Beyond traverse les années sans faillir avec sa seconde partie démente. Le pétage de plomb sexuel de Barbara Crampton, l’escapade sanglante de Jeffrey Combs et le baroud d'honneur de Ken Foree sont des instants de folie gravés dans le marbre et impossible à concevoir pour un newbie biberonné à Twilight. Pour les amateurs de tripailles (les vrais !), Gordon est d’une générosité rare. Ca coupe, ça explose, ça aspire par l’œil, ça mute dans tous les sens, dans une orgie de latex dégoulinant fleurant bon le rafistolage jouissif de fortune. Il ne manquait plus que Brian Yuzna et la fête du cradingue aurait été complète. Néanmoins, je ne boude pas mon plaisir car le film va loin dans le délire gore avec 80 minutes de saletés dégraissées à l’extrême.

Depuis sa découverte sur canal +, From Beyond avait une place à part dans mon cœur. A la revoyure, il rentre directement dans le top 5 des meilleurs délires gore 80’s.

Pour ceux qui voudraient découvrir le film:
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A noter que le blu ray UK possède une image magnifique!
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2013

Messagepar Scalp » Ven 31 Mai 2013, 14:41

T'as été soft sur les screens :mrgreen:
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2013

Messagepar Pathfinder » Ven 31 Mai 2013, 14:47

Kareem et Kill avait déjà fait une belle razzia!
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2013

Messagepar Pathfinder » Ven 31 Mai 2013, 15:00

Scalp a écrit:T'as été soft sur les screens :mrgreen:


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Sinon celle ci peut aider à cerner l'esprit du film.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2013

Messagepar Pathfinder » Ven 31 Mai 2013, 16:26

Bilan du mois de Mai (15 films):

Top du mois
Ca revenait haut la main à Carlito's mais le souvenir très frais de From Beyond a eut raison de mon bon sens!
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la suite des récompenses:

le p'tit plaisir du mois:
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la pépé du mois:
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le connard du mois:
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Hommes sans loi (Des) - 8/10

Messagepar Pathfinder » Lun 10 Juin 2013, 14:21

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Des hommes sans lois 8/10

S’attaquer au film de prohibition est un bon baromètre. Il permet d’évaluer le talent narratif mais aussi la taille des burnes nécessaires pour s’atteler à un tel chantier. Alors, il y a deux postures. La frontale, illustrée par un Gangster Squad aseptisé se bornant à singer les gros standards sans aucun talent. Puis il y a la sobre, celle qui voit le genre par le petit bout de la lorgnette, en lui injectant quelque chose d’inédit.

John Hillcoat n’est pas du même bois que de tous ces jeunes branleurs voulant à tout prix s’attirer la sympathie du public (genre je rends cool et sexy le gangster, tsss). Il propose un récit à hauteur d’hommes et va nicher son action bien loin des grandes villes et des figures classieuses du banditisme. Seul le très secondaire personnage campé par Gary Oldman rappelle le mythe. Mais là n’est pas le sujet, des hommes sans lois va s’intéresser à une petite famille de bouseux dont le fructueux commerce d’alcool va leur apporter son lot de malheurs. Le spectaculaire, Hillcoat s’en contrefout. Il laisse ça aux merdaillons en quête de reconnaissance. A l’instar de la Route, il va prendre son temps pour analyser les comportements de cette fratrie jugée inoxydable par la légende locale. Pour donner corps à ses personnages, il s’équipe d’un solide casting à deux vitesses. Tout en colère retenue, Tom Hardy bouffe l’écran en grand manitou du business. Comparer son emprise sur le film à celle de Brando dans le Parrain est loin d’être déconnant. Et il n’y a qu’un pas que je pourrais franchir sans problème. Les miettes seront partagées par un parterre de noms connus mais seul Guy Pearce tirera son épingle du jeu avec un rôle de bad guy hors normes. Je suis un fan de l’acteur et le voir en gros enculé sans aucunes limites est un immense plaisir jubilatoire (même s’il en fait des tonnes !). Pour le reste, le film coule de source avec une belle gestion du rythme et des pics de tension parfaitement insérés dans le récit (la première rencontre Hardy vs Pearce est un sommet !).

Film que je n’attendais pas particulièrement, des hommes sans lois permet de surnager dans ce marasme de films sans couilles qui commence à dangereusement perdurer. Je me dis que l’on peut finalement croire en l’authenticité de réalisateurs contemporains sans se raccrocher éternellement, par réflexes, aux dinosaures du passé.
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Master & Commander - 7,5/10

Messagepar Pathfinder » Mer 12 Juin 2013, 11:04

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Master and commander 7.5/10

Master and commander est un bon film d’aventures, bardé de bonnes intentions et surtout droit dans ses pompes.

Sans jamais verser dans le Bruckheimmer de bas étage, le film de Peter Weir se contente d’être un bon retour aux sources avec ce qu’il faut de péripéties pour ne jamais s’ennuyer. Et pourtant, il ne propose que deux grandes scènes d’action (la branlée du début et l’abordage final) sur plus de deux heures de métrage. Que se passe t-il donc entre les deux alors? Weir est assez fin pour ne pas se perdre en remplissage facile. Il préfère ainsi se focaliser sur son personnage central, le charismatique capitaine Aubrey et son amitié avec le médecin de bord Stephen Mathurin. Là ou beaucoup aurait forcé le trait avec de la mutinerie, de la trahison à outrance, le réalisateur australien opte pour le thème de la loyauté. Même dans la tourmente vengeresse imposée par un Aubrey un brin extrême, Weir n’en oublie jamais l’équipage, une bande de gars pas épargné par les évènements mais toujours fidèle à leur chef. A ce sujet, Russel Crowe possède clairement les épaules et le talent pour interpréter le solide capitaine qui d’un seul regard est capable de forcer le respect de chacun de ses hommes. Sa complicité avec l’ensemble du casting (et surtout le très sobre Paul Bettany) est évidente. Bardé de gros moyens, Master and commander ne cède jamais aux sirènes du blockbuster facile. Il contourne même l’écueil en prenant de cours les fans avides d’un POTC like (le film ne sera d’ailleurs pas un succès fulgurant) pour se focaliser sur l’aventure humaine, l’obsession et la dureté de la vie à bord d’un navire de combat.

Amateur de cette tarlouze de Jack Sparrow, passez donc votre chemin ! M & C c’est de l’aventure avec un grand A ou la démesure des dollars peut parfois servir la cause d’un film aussi rigoureux que divertissant et surtout bien loin des canons abrutissants du genre.
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Re: [Pathfinder] Mes critiques en 2013

Messagepar moricenlive » Mer 12 Juin 2013, 14:46

Le personnage de Jack Sparrow a été écrit comme étant gay en plus, ça tombe bien !
When a noise bothers you, listen to it John Cage.
scalp a écrit:Southland Tales d'un drogué
On dirait une version scary movie de Strange Days.
10/10
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