![Image](http://www.cinemadauphine.fr/wp-content/uploads/2013/05/SOUS-SURVEILLANCE-Affiche-France.jpg)
itre: Sous-Surveillance
Réalisateur: Robert Redford
Acteurs: Robert Redford, Shia LaBeouf ...
Année: 2013
Le scénario du film renvoie à un évènement historique marquant de l'histoire des Etats-Unis. En 1969, un groupe de jeunes militants radicaux se faisant appeller "Weather Underground" revendiquent plusieurs attentats. Quelques membres de ce groupe ont fait un braquage dans une banque entrainant la mort d' un vigile. 30 ans après, une des braqueuses est retrouvée et arrêtée. Un jeune journaliste local nommé Ben Schulberg, très intéressé par cette histoire, est chargé de faire un reportage sur cette affaire controversée. Au fur et à mesure de l'avancée de son enquête il va trouver la piste de Jim Grant, un avocat ayant une vie banale. A ce moment-là,Ben n'est pas encore conscient que ses découvertes auront de lourdes conséquences...
Le début du film mérite d'être clair avec un flash information sur les évènements de 1969 suivi quelques minutes après par l'arrestation de la braqueuse. On est vraiment dès le premier instant dans le film, tout le monde est au même niveau grâce à ses explications. Tout le film s'enchainera entre des plans sur Jim et sur Ben. Etrangement ils ne se rencontreront que deux fois au cours du film, au début et à la fin. Initialement j'étais allé voir ce film pour l'acteur Shia LaBeouf qui a tourné dans la trilogie "Transformers" et dans l'excellent western "Des hommes sans loi". J'ai trouvé que dans "Sous-Surveillance" sa performance était juste exceptionelle. Le rôle lui correspondait parfaitement. Je suis sûr que personne d'autre n'aurait été à la hauteur. Par contre, je me suis beaucoup ennuyé quand Robert Redford passait à l'écran. Je l'ai trouvé pas très dynamique et convaincant pour" un grand acteur".De ce fait, je suis ressorti avec une impression mitigée. Autre choix du réalisateur pour le film qui est plutôt réussi: le fait qu'il se concentre plus sur la psychologie des personnages laissant les scènes d'actions en retrait. Cela ne m'a pas manqué en fin de compte. Pendant ces deux heures, le film se concentre plus sur la psychologie de Jim Grant.