[francesco] Mes critiques en 2013

[francesco34]

Moi perso je me force pas à voir des films qui me font pas du tout envie ou qui n'éveillent pas ma curiosité. Si je suis allé voir Fast 6, c'est parce que j'espérais y prendre du plaisir et apprécier le film. Je pars rarement avec un à-priori négatif à l'esprit quand je découvre un film.

[Scalp]

Bein à part les derniers trucs que je me suis maté en divx pour m'endormir la nuit, quand je vais au ciné j'ai toujours espoir de mettre au moins 5 et ça pour tout les films que je vais voir.

[Waylander]

Dans ce cas là LOTR c'est un film pourri, pourquoi Frodon y prend pas un aigle géant pour aller jeter son putain d'anneau ???

Si tu relisais le livre il y a la réponse. Même dans les livres sur la Terre du Milieu et dans ses "Lettres" Tolkien explique pas mal de choses sur certains choix qu'il a fait et pourquoi.

[Scalp]

Bein dans le film c'est pas expliqué !!! non mais, pis si tu veux je peux chipoter sur Legolas qui fait du surf.

[Eikichi Onizuka]

Arrête-moi si tu peux
de Steven Spielberg (2002)



A travers le portrait de ce prodigieux jeune imposteur, Spielberg évoque d'une certaine manière sa propre jeunesse. Quasiment du même âge que le véritable Frank Abagnale, Spielberg se projette beaucoup dans ce personnage très proche de lui. Sa carrière d'escroc fait suite à sa fugue, elle-même provoquée par le divorce mal vécu de ses parents. Thème hautement Spielbergien et très personnel. Et qu'est ce qu'un metteur en scène sinon quelqu'un qui veut faire croire à un public que ce qu'il voit est vrai, alors que tout est faux...
Comme toujours avec Spielberg on retrouve une mise en scène impeccable, un sens du cadre, et une magnifique photo. Le film s'ouvre sur un générique mémorable, un choix intéressant puisque Spielberg avait abandonné l'utilisation du générique de début depuis assez longtemps.
Mais ce qu'on retient surtout, c'est la formidable histoire de Frank Abagnale, cizelée par un script fort bien écrit. La vie de ce type est incroyable, et le voir passer ainsi d'un costume à un autre impose le respect.
Leonardo DiCaprio est parfait dans le rôle, et la façon dont plusieurs fois il fait preuve d'un aplomb et d'une audace sans borne est brillament retranscrise à l'écran. La scène de l'hôtel en Californie, la première fois qu'il rencontre le personnage de Hanks venu l'arrêter, et qu'il s'improvise agent secret pour le duper et s'échapper en douceur, est un modèle du genre.

8/10

[ERNST STAVRO BLOFELD]

Moi je monte même jusqu'à pour celui-là. J'adore

[francesco34]

BILAN MAI 2013

29 films vus dont 12 ciné

films découverts

Catimini (Nathalie Saint-Pierre) : 5/10 (2013 Canada)
Enfance clandestine (Benjamin Avila) : 7/10 (2013 Argentine)
Epic (Chris Wedge) : 7,5/10 (2013 USA)
Fast & Furious 6 (Justin Lin) : 3/10 (2013 USA)
Fleurs de sang (Alain Tanner & Myriam Mézières) : A/10 (2001 Suisse)
Goth (Gen Takahashi) : 4,5/10 (2008 Japon)
Jay et Bob contre-attaquent (Kevin Smith) : 7,5/10 (2001 USA)
La guerre des clans (Chu Yuan) : 7/10 (1976 HK/Chine)
Le tableau (Jean-François Laguionie) : 7/10 (2012 France)
L'école de la sensualité (Noboru Tanaka) : 6,5/10 (1972 Japon)
L'homme aux poings de fer (RZA) : 7/10 (2013 USA)
L'hypnotiseur (Lasse Hallström) : 2/10 (2013 Suède)
Liberal arts (Josh Radnor) : 6,5/10 (2012 USA)
Mama (Andres Muschietti) : 6/10 (2013 Espagne)
Mud (Jeff Nichols) : 6/10 (2013 USA)
Sous surveillance (Robert Redford) : 5,5/10 (2013 USA)
Stoker (Park Chan-wook) : 7,5/10 (2013 USA)
The call (Brad Anderson) : 5,5/10 (2013 USA)
The theatre bizarre (collectif) : 4/10 (2001 USA)
Trance (Danny Boyle) : 5,5/10 (2013 GB)
Unhinged (Don Gronquist) : 1/10 (1982 USA)
Upside down (Juan Solanas) : 1,5/10 (2013 France)
Very bad trip 3 (Todd Philips) : 3,5/10 (2013 USA)
Waxwork (Anthony Hickox) : 7/10 (1987 USA)

films revus

Arrête-moi si tu peux (Steven Spielberg) : 8/10 (2002 USA)
Barton Fink (Joel Coen) : 7,5/10 (1991 USA)
Fantomas contre Scotland Yard (André Hunebelle) : 7,5/10 (1966 France)
Les mondes de Ralph (Rich Moore) : 7,5/10 (2012 USA)
Star Trek le film (Robert Wise) : 7,5/10 (1978 USA)

séries

Les dernières saisons de Lost
Battlestar Galactica saisons 1 et 2
Games of thrones saison 3

film du mois

[Dunandan]

Pulsions
de Brian de Palma (1980)



Ah qu'il était bon De Palma à l'époque
Alors y'a déjà tout ce qui fait la quintescence de son cinéma dans ce film là. Mise en scène virtuose, obsessions personnelles, scénario Hitchcockien.
Brillamment épaulé par son complice Pino Donaggio qui signe une BO inspirée (croisement entre Herrmann et Morricone), De Palma distille son suspense matiné d'érotisme assez poussé et de perversions.
Comparaison à Hitchcock oblige (bien que le maître n'a jamais poussé le bouchon aussi loin dans les démonstrations sexuelles), on a d'abord un schéma scénaristique assez surprenant, avec l'héroïne qui meurt au bout de 30 minutes, à l'instar de celle de Psychose. La scène du musée pourra aussi de façon plus lointaine faire écho à celle de Vertigo. Et donc l'utilisation de la musique est elle-aussi très Hitchcockienne, musique très présente d'ailleurs.
Mais on a aussi les effets de mise en scène que De Palma maitrise à merveille, split screen, caméra très mobile, plans en plongée verticale... un sens du cadrage et du montage qui donne de magnifiques séquences, comme la poursuite dans le métro, ou la scène finale de douche et l'apparition soudaine dans le miroir (génial effet avec le regard qui se focalise sur les chaussures du tueur qui deviennent un leurre).
Cette scène de la douche qui ouvre et clôt le film sera d'ailleurs réutilisée de façon humoristique par De Palma dans son non moins génial Body Double quelques années plus tard.
Et pour finir mention spéciale à Nancy Allen (bien jolie par ailleurs).

8.5/10

[Alegas]

Robin des Bois, Prince des Voleurs
de Kevin Reynolds (1991)



Les vieux mythes ont la peau dure. En s'attaquant à Robin des Bois, Costner dont la côte ne cessait de grimper, prenait tout de même un certain risque malgré les allures de blockbuster de l'entreprise. On n'était pas encore dans la folie des remakes et reboots qui nous ont envahi depuis une décennie maintenant, et ce genre de films n'avait pas spécialement la côte à cette période là (de même que les westerns).
Bizarrement il fut en compétition au même moment avec une autre version de Robin des Bois (avec Patrick Bergin) sortie quasiment en même temps. Le Costner éclipsa tellement l'autre (j'avais vu les 2 en salle, y'a pas photo) qu'on en a presque oublié son existence.
Alors quoi de neuf dans ce Robin des Bois façon 90's? Garder la bonne vieille recette, les personnages marquants, et saupoudrer le tout d'un humour assez particulier et d'un discours plus moderne. Du mythe on garde donc tous les personnages qu'on aime, Petit Jean, Frère Tuck, le Shériff de Nottingham, Lady Marianne, sur fond de complot afin de piquer le trône du brave Richard Coeur de Lion parti en croisade. Mais on introduit aussi quelques nouveautés, histoire de surprendre un peu le chaland: Will l'écarlate qui s'avèrera être le demi-frère caché du héros, et surtout Azeem, le Maure compagnon d'évasion de Robin depuis les croisades. C'est surtout par le biais de ce personnage qu'on introduit un regard et un discours de tolérance sur les religions. Ca mange pas de pain et c'est jamais mauvais de rappeler quelques fondamentaux.
Ce qui marque beaucoup c'est un ton assez décalé, avec pas mal d'humour surtout par le Shériff, servi par un Alan Rickman qui cabotine joyeusement. On a aussi des petites choses bien senties, comme l'inversion traditionnelle des rôles où c'est la princesse qui voit le gars nager nu près d'une cascade ydillique. Ou encore le mariage forcé entre Marianne et le Shériff qui n'est pas sans évoquer celui de Princess Bride, fleuron de la comédie de cape et d'épée. Mais cet humour est souvent teinté de macabre, avec le personnage de la sorcière, ou encore des éléments comme lors de la scène de viol qui suit le mariage; ou bien le moine frère Tuck qui devient assassin en pleine église; ou encore la pendaison d'un enfant! Cette dualité dans le ton devient le sel du métrage et en fait le charme principal.
Bein sûr y'a quelques éléments un peu abusés, comme par exemple le père de Robin qui vit seul avec un vieux serviteur dans son grand château... Où sont donc les dizaines de domestiques nécessaires pour tenir une baraque pareille, et la garnison de soldats? Ou des détails (mon côté pinailleur habituel qui ressurgit) comme lorsque les hommes du Shériff arrivent avec des catapultes dans un sous-bois difficile d'accès à une vitesse phénoménale et sans s'être fait repérés... Et je tairais la résurection classique de la vieille bique pour le coup d'éclat final, sachant qu'elle était morte à un autre endroit du château (elle s'est téléportée en mourant, bigre!)
Costner s'est visiblement bien amusé dans le rôle, et il campe un Robin des Bois hautement sympathique et plaisant. A ses côtés j'aime bien Morgan Freeman, et donc le cabotineur de service Alan Rickman qui en fait des caisses mais dont l'exhubérance est communicative. Et puis le caméo final de Sean Connery (qui avait lui-aussi joué Robin dans le très joli La rose et la flèche) est assez savoureux.
La BO de Kamen est mémorable, et la réalisation de Reynolds assez efficace à défaut de s'avérer novatrice.

Ma version de Robin préférée, avec celle de Disney...

8/10

[Heatmann]

mythique .

rien que d'entendre le theme , pour moi ca evoque et resume tout simplement tout le moyen age .

Un putain de modele d'aventure , romance , populaire , classe , epique ... top 100 for ever

[Mark Chopper]

Je me souviens, quand j'étais ado ma mère avait reçu la VHS en cadeau par les 3 Suisses

Le logo du catalogue était bien apparent sur la jaquette. Je l'ai bien usée cette vidéo à force de la mater.

[Creeps]

Je crois que le coup de la sorcière me tue le film, je le reverrais une troisième fois pour en être bien sûr. Dunandan style

[francesco34]

Vendredi 13
de Sean S.Cunningham (1980)



Devenu un classique du slasher ayant engendré un grand nombre de rejetons, ce film a pourtant plus de défauts que de qualités.
Ma première revision depuis presque 30 ans ne lui est pas du tout favorable (et déjà dans mon souvenir, même ado ça m'avait pas emballé plus que ça puisque j'avais jamais cherché à mater les suites).
Alors basiquement on a des jeunes gens qui retapent une colo au bord d'un lac avant la saison et vont se faire trucider un par un par un mystérieux tueur... c'est tout. Ce genre là repose essentiellement sur le savoir-faire du réalisateur, et sur la qualité et générosité des effets gores.
Alors en ce qui concerne les effets gores, c'est la désillusion... Pourtant avec Tom savini aux maquillages on pourrait s'attendre à du lourd, mais on a que quelques effets assez courts (souvent le résultat et pas l'acte). On ne retiendra que la mort de Kevin Bacon (qui était d'ailleurs la seule dont je me souvenais).
Et niveau réalisation on vole vraiment pas haut. Cunningham a maté Halloween de Carpenter et ça se sent dans ses plans en vue subjective du tueur. Sauf que Carpenter gardait ça pour l'ouverture du film, pas pour tout le métrage... Et ne quasiment jamais donner de forme au tueur finit par ruiner un peu l'effet. Et puis Cunningham est quand même pas très doué (j'avais vu son film suivant y'a quelques mois, A stranger is watching, de la grosse daube). D'ailleurs un point commun à ces deux films, il se fiche de toute vraisemblance ou logique, et ne cherche qu'à obtenir ses effets à tout prix, au détriment de toute crédibilité, et sur ce point on pourrait en écrire un wagon.

4/10

[Scalp]

Le statut de ce film est incompréhensible.

[ERNST STAVRO BLOFELD]

En même temps, les bons films d'horreur ça court pas les rues.