[Niko06] Mes critiques en 2008

[Bik]

Bah j'lai pas trouvé en qualité regardable moi, donc si tu as un bon lien je suis preneur

[Alegas]

Die Hard 4 - Retour en enfer
de Len Wiseman

Que l'attente a été longue depuis le magistral "une journée en enfer", film d'action ultime et réinvention du genre à lui tout seul!!! Exit McTiernan qui a signé les 2 meilleurs épisodes, bienvenue à Len Wiseman, jeune réalisateur plutôt doué qui nous a livré deux "Underworld" pas inintéressants. On peut comprendre que la volonté de la Fox ait été de rajeunir la franchise mais ce n'est sans doute pas de cette façon qu'il fallait procéder...
En effet, l'intrigue tourne clairement autour du high tech pour faire moderne... et bien sur notre McLane adoré est complètement dépassé. Ca donne quelques gags sympas mais il n'y a rien de nouveau là-dedans, c'est très largement inspiré de la série 24! C'est un des principaux reproches qu'on peut faire à ce film: un sérieux manque d'originalité quand le 1er et le 3ème épisode ont révolutionné le cinéma d'action dans ses fondements. De plus il n'y a plus aucune unité de temps et d'espace, les personnages évoluent d'une ville à l'autre sur plusieurs jours, ce qui casse drôlement le rythme!
On peut rajouter aussi que pour la 1ère fois John McLane se porte volontaire pour une mission est devient très patriote... les temps changent! Tous ces "petits" détails et bien d'autres font que ce die hard 4 ne semble pas vraiment faire partie de la série.

Autre problème, l'ennemi... Ok Timothy Olyphant est un bel acteur qui rayonnait dans la série Deadwood (tenant tête à l'exceptionnel Ian "cocksuckers" McShane) mais là il est d'un fade déprimant. C'est sans doute difficile de passer après les frères Grüber (Alan Rickman et Jeremy irons, inoubliables!) mais à aucun moment il n'impressionne vraiment. Heureusement que McLane est mis une fois réellement en danger par Maggie Q, toujours aussi sexy, dans LA scène d'action du film.

Car oui il y a de nombreuses scènes d'action, certaines plutôt énormes, mais à la limite du surréalisme donc on ne ressent aucun risque véritable pour le héros... Pour faire simple, die hard 4 est un bon film d'action pop-corn, bien filmé et agréable à suivre, mais c'est un die hard bien faible...

6/10

[Hannibal]

Tout à fait d'accord avec toi pour ce qui est des volets 1 et 3 de la série (période McTiernan)

et très belle critique, j'aurais mis légèrement plus mais je suis d'accord dans le fond.

[jean-michel]

belle analyse fouillé !! je suis d'accord

[Bik]

On ne peux qu'etre d'accord, belle critique, meme si je rajoute 0,5 pts de plus

[Niko06]

Filatures (aka Eye in the sky)
de Yau Nai Hoi

Filatures est le premier film en tant que réalisateur de Yau Nai Hoi, qui n'est pas débutant pour autant dans l'industrie car il est le scénariste attitré de Johnnie To pour qui il a écrit entre autres election 1 & 2, PTU, running on karma, running out of time, the mission... Bref tous les meilleurs films du nouveau maître de Hong Kong.
Pour son passage derrière la caméra il s'entoure d'un casting et d'une équipe technique habitués des films de To, qui produit le film par le biais de sa société Milyway. On reconnaitra donc Simon Yam, Lam Suet... Là où Yau Nai Hoi fait fort c'est qu'il réussit à se démarquer de tous ces polars produits à HK et fortement influencés par l'esthétique de Johnnie To. En effet il oublie le côté très esthétisant qu'on peut trouver dans ces productions en s'orientant plus vers du réalisme, caméra souvent à l'épaule. On sent clairement l'influence des séries TV américaines modernes sur le traitement de ces brigades spécialisées.

Ici on tend clairement vers des films comme ennemi d'état ou la mort dans la peau avec une utilisation intelligente des techniques d'espionnage moderne (utilisation du réseau de caméras urbaines, traçage de carte de crédit...) en plus des filatures classiques auxquelles le titre fait référence. La grande force du film tient dans son scénario bien entendu, Yau Nai Hoi prouve une fois de plus l'étendue de son talent dans le domaine en créant de nombreux enjeux dramatiques et une tension parfois spectaculaire. Le duel que se livrent à distance Simon Yam et Tony Leung Ka-Fai est à ce propos un modèle du genre qui donne lieu à quelques scènes mémorables et qui se conclue de manière somme toute logique.

Pour une fois on a aussi droit à des personnages féminins qui ne sont pas des cruches, fait assez rare. Même si certaines scènes semblent provenir d'autres films déjà vus, Filatures est suffisamment original et son scénario assez solide pour sortir de la masse et pour un 1er film l'effort est à saluer. Par contre il ne faut pas s'attendre à un polar mêlant action et gunfights, ça n'est vraiment pas le cas!

7,5/10

[Bik]

Ah ca me tente bien ca

[Scalp]

oue il est pas mal, j'ai bien aimé aussi.

[Bik]

J'te préviens direct, pas d'nibard

[Scalp]

bein je sais je l'ai vu et critiqué deja

[Bik]

[Dunandan]

Histoire de Fantômes Chinois
de Ching Siu-tung

20 ans déjà qu'est sorti ce monument! A l'époque le film a fait le tour des festivals du monde entier, récupérant de nombreux prix, et a lancé la vague du cinéma "asiatique" sur l'occident. Et paradoxalement le succès à HK n'a pas vraiment été au rendez-vous.
La magie de ce premier HDFC tient dans une alchimie parfaite entre les différends intervenants: Tsui Hark à la production (et qui voulait se racheter après l'échec de Zu), Ching Siu-tung à la réalisation (seulement 2 films au compteur en tant que réalisateur à l'époque: le sublime duel to the death et Witch from Nepal, mais chorégraphe déjà plus que confirmé), le regretté James Wong à la musique et 2 jeunes acteurs (Joey Wang et Leslie Cheung, qui deviendront les immenses stars que l'on sait)... Le tout pour aboutir sur une oeuvre essentielle, inoubliable, divertissante et en même temps métaphorique.

Il est difficile de dire à quel genre appartient le film... Mélange de romance, de fantastique, de kung-fu avec un zeste de comédie! Mais ce qui est certain c'est que la réussite artistique de l'ensemble est telle qu'elle a engendrée une quantité phénoménale de copies plus ou moins réussies. HDFC est une oeuvre pleine de poésie macabre, d'amour impossible. Il rejoint d'ailleurs le meilleur de l'oeuvre de Tim Burton sur certains points. C'est aussi une expérimentation de tous les instants pour Tsui Hark et Ching Siu-tung qui ont été plus que marqués par les réussites que sont Star Wars (pour l'utilisation des SFX) et Evil Dead (pour la façon de bouger la caméra).

Les scènes d'action sont nombreuses et dépassent l'imagination mais ce qui reste en mémoire c'est l'émotion. Ces instants de rare beauté entre Leslie Cheung et Joey Wang (la scène du baiser dans le bac rempli d'eau... à donner des frissons!). Ces jeunes acteurs donnent vie à ce jeune lettré et cette fantôme qui n'appartiennent pas au même monde alors que l'amour qui les lie est immense. Ils se font les représentants de HK et de la Chine, 10 ans avant la rétrocession.

Classique instantané, véritable chef d'oeuvre qui n'a pas pris une ride, HDFC est un film symbole d'un cinéma et d'une époque révolus, à consommer sans modération.

10/10

[nicofromtheblock]

Arrête ! Tu vas me faire craquer sur le coffret !
Je n'ai jamais vu cette trilogie mais je n'en ai entendu que du bien ...



... Non, il ne faut pas que je craque

[Johtaro]

Arrête ! Tu vas me faire craquer sur le coffret !
Je n'ai jamais vu cette trilogie mais je n'en ai entendu que du bien ...



... Non, il ne faut pas que je craque

fais gaffe il y a que 6000 exemplaire du coffret... j'ai pas du tous hésité pour ma part...

[Scalp]

Arrête ! Tu vas me faire craquer sur le coffret !
Je n'ai jamais vu cette trilogie mais je n'en ai entendu que du bien ...



... Non, il ne faut pas que je craque

moi je dit craque, en plus le coffret il est magnifique