Fais gaffe, j'ai La nouvelle fureur de vaincre et Dragon Lord en cale, je pourrais bien les remonter de la pile Le tout en VF bien entendu
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Le même cotât que le mois dernier au film près (et je l'ai pas fait exprès )
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Pfff j'ai 4 critiques en retard, ça m'était jamais arrivé. C'est un cercle vicieux cette affaire, plus je vois le retard, moins j'ai envie de les faire
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Vouloir rendre hommage au cinéma de la Shaw Brothers, c'est bien. Le faire avec un scénario moyen, c'est moins bien. Se choisir le rôle principal quand on s'appelle RZA, c'est une belle erreur. Composer la musique u film quand on fait du rap, c'est complètement débile. RZA pense qu'il est aussi doué que Tarantino car il lui a demandé de signer quelques musiques de Kil Bill. Mais comme il a pas vraiment d'idées et que son script est à chier, il demande conseil à Eli Roth (tiens un ami de Tarantino) qui va lui servir de nourrice durant l'écriture. Un bon point vu que les productions du bonhomme sont pas négligeables. Pour un premier film, il est clair que RZA a eu de trop grosses ambitions. Et un égo surdimensionné. Parce qu'avec son charisme d’huître, comment faire vivre le personnage du forgeron ? Le personnage qui avait une aura incontestable et qui aurait pu donner lieu à un putain de personnage est réduit à un vulgaire artisan à la moue boudeuse.
Si les combats sont plutôt bien chorégraphiés (même si ça reste très pauvre en bravoure), c'est filmé avec les pieds. On ne comprend rien, ça bouge dans tous les sens et pire, lorsque plusieurs combats se déroulent dans plusieurs pièces avec plusieurs personnages, on passe de l'une à l'autre sans crier gare. En plein coup de pied, on va passer à une autre scène qui n'a absolument rien à voir en terme de vitesse. La coordination des cascades est lamentable et je ne parle même pas du combat final du forgeron contre Corps de cuivre. RZA cherche à mettre 50 000 effets cools dans son film sans jamais vraiment y avoir réfléchi durant le tournage. Ça donne un film qui prend vie sur la table de montage où on a tenté tant bien que mal de cacher les défauts à grands renforts d'effets stylistiques.
Et que dire du plan en 360° à vomir tellement la fluidité a été oublié. J'ai entendu dire que Brian De Palma a été hospitalisé à la vue de ce plan merdique où Russell Crowe cabotine comme un petit fou, en se demandant à chaque phrase qu'est-ce qu'il peut bien branler tout seul, perdu en plein Chine féodale. C'est donner du caviar aux cochons que de filer un tel budget et de tels moyens pharaoniques à un type n'ayant aucune vision artistique. Un sous Tarantino approuvé par Tarantino himself, ça fait mal.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Dès la première phrase, t'as réussi à me décourager de lire le reste. Encore une fois, je pense que tu te méprends en voulant un scénario et le reste ne pourra que te décevoir en regardant le film dans cette optique.
Et que dire du plan en 360° à vomir tellement la fluidité a été oublié. J'ai entendu dire que Brian De Palma a été hospitalisé à la vue de ce plan merdique où Russell Crowe cabotine comme un petit fou, en se demandant à chaque phrase qu'est-ce qu'il peut bien branler tout seul, perdu en plein Chine féodale.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Tu peux, de toute façon, il est pas à une mauvaise note près.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."
Après un premier film qui a régalé la planète et un second film qui n'était autre qu'un vulgaire remake du premier, version thaïlandaise, Todd Philipps tente quand même de conclure sa trilogie car il y tient à sa meute. Et il a eu raison car si Very Bad Trip 3 ne brille pas par son humour, il peut se targuer de mieux clôturer sa saga que The Dark Knight Rises. On y trouve une écriture qui n'est jamais à côté de la plaque, réussissant à réunir les enjeux et les personnages des deux autres épisodes. La trilogie de la gueule de bois se regarde donc comme une véritable cuite: longue descente agréable, moments désagréables agrémentés de vomissements et récupération intensive de toutes ses facultés. Mais si la meute était véritablement soudée au début, il ne reste qu'un seul loup qui sort du lot: Alan.
Car c'est vraiment lui le potentiel comique de la saga. Complètement déjanté, à fortes tendances psychopathiques, il font une sacrée paire Chow et lui. Sans eux, on peut affirmer sans trop de risques que la saga aurait été un flop monumental dès le deuxième épisode. Cooper et Helms sont si insipides qu'ils font de la pure figuration, hormis lorsqu'il s'agit de mettre la main à la pâte dans les quelques scènes d'actions du film. Scènes qui ne servent qu'à exploser le budget du film et réveiller le spectateur qui s'attendait à rire aux larmes. Car si le travail d'écriture a été fourni sur les personnages et les rebondissements qui font écho à certains passages des deux autres opus, l'humour a été oublié. Là où on avait quelques pointes cyniques et un humour noir et saugrenu bienvenu, on atteint ici le diptyque pipi/caca régressif qui à tendance à vite énerver.
Si Very Bad Trip 3 évite à la saga de finir en eau de boudin et parvient à remonter le niveau d'un second épisode lourdingue et fainéant, il est grand temps de mettre fin à la franchise et d'abandonner la meute définitivement. Phillips a fait le tour du road movie comique avec sa saga, espérons qu'il passe la vitesse supérieure et qu'on le retrouve de nouveau à l'oeuvre sur quelque chose de plus enrichissant et novateur.
"- Ça vous dirait un petit échange dans la ruelle, derrière le bar ? - Si c’est un échange de fluides corporels, je suis pas contre. Mais alors dans ce cas, tu passes devant."