[angel.heart] Mes critiques en 2013

[Dunandan]

Le seul film qu'il ne pouvait pas traiter au second degré ...

Showgirls, Le Quatrième Homme, Katie Tippel, tu veux que j'en rajoute ?

Pas vus (Showgirls juste des extraits ). Mais je disais pas ça de façon générale. C'est vraiment le seul qu'il ne pouvait pas traiter de cette manière par rapport au genre traité, mais je ne voulais pas dire que tous ses films étaient à prendre au 2nd degré

[Alegas]

Happy Feet 2 - George Miller ( 2011 )

Bon je vais faire très court et donc ne pas revenir sur la forme qui, comme dans le premier est irréprochable, on en prend encore une fois plein les yeux et plein les oreilles, je vais donc m'attarder sur le fond qui, s'il était déjà puissant dans le premier volet, m'a semblé ici proposer quelques chose d'encore plus fort.

Par exemple, un truc à première vu tout con mais qui m'a semblé tellement beau et lourd de sens, c'est quand le film s'attarde sur le parcours existentiel et épique du krill. Un tout petit kril qui avait soif de vie et le désir d'apprendre, en voulant voir toujours plus loin... Découvrir quels mystères pouvaient bien se cacher au-delà des portes de son monde, lequel se limitait jusqu'à présent qu'à son banc, où, perdu au milieu de celui-ci, il se sentait tout petit être insignifiant parmi tant d'autres. Et c'est là une des grandes valeurs que le film véhicule... Les cartes qui nous ont été distribuées dans la vie, nous conférant notre statut de départ, ne doivent en aucun cas être un frein aux ambitions de chacun. Cela ne doit pas nous empêcher de rêver, de vouloir évoluer...

Bien plus que tout ce qui touche au plan technique, c'est là le véritable exploit d'Happy Feet 2. Arriver à tenir un tel propos, si intelligent, si pertinent...
Nous faire ressentir de telles émotions en posant des questions qui nous parlent réellement, soulever des problèmes auxquels on a tous ( ou presque... ) dû faire face un jour... Faire tout ça en nous montrant à l'écran des manchots, des krills et autres éléphants de mer animés!... Mais c'est ouf!!!

Pour ces raisons et pour beaucoup d'autres, Happy Feet 2 est une oeuvre immense, où, rarement une telle énergie positive aura été dégagée à l'écran ( comme ailleurs... ), un véritable message d'espoir et une magnifique déclaration de paix et de solidarité entre les peuples et les différentes classes sociales, où l'immensément grand et l'infiniment petit se rejoignent pour former un tout.

C'est juste magnifique!

10/10

[Mark Chopper]

Bon, je vais me pencher sur le premier...

[angel.heart]

Sage décision, car c'est franchement à voir.

Et moi les animés en général c'est pas vraiment pas tasse de thé. Mais là c'est autre chose que L'age de glace...

[Mark Chopper]

Tu me rassures, parce que je ne me rappelle pas du dernier film d'animation américain que j'ai réussi à mater en entier.

[angel.heart]

De ces 20 dernières années je crois que les seuls que j'aime réellement sont South Park, Le géant de Fer et dans une moindre mesure ( pas moins bon, mais il me tien moins à coeur ) Les indestructibles.

Et maintenant les Happy Feet, donc.

[Heatmann]

Tu me rassures, parce que je ne me rappelle pas du dernier film d'animation américain que j'ai réussi à mater en entier.

le genre de phrase a placer en debut de mois , t'est un malin en effet mark

[Mark Chopper]

De ces 20 dernières années je crois que les seuls que j'aime réellement sont South Park, Le géant de Fer et dans une moindre mesure ( pas moins bon, mais il me tien moins à coeur ) Les indestructibles.

Et maintenant les Happy Feet, donc.

Pas vu Les Indestructibles en entier, sinon tout comme toi : South Park et Le Géant de fer, c'est ce que j'ai vu de mieux côté US.

Tu me rassures, parce que je ne me rappelle pas du dernier film d'animation américain que j'ai réussi à mater en entier.

le genre de phrase a placer en debut de mois , t'est un malin en effet mark

Disney, Dreamworks, Pixar... Yep, ça n'a jamais été mon truc et je ne l'ai jamais caché. A part Ghibli et plus récemment les films de Hosoda, même l'animation japonaise m'ennuie.

[angel.heart]

Pas vu Les Indestructibles en entier, sinon tout comme toi : South Park et Le Géant de fer, c'est ce que j'ai vu de mieux côté US.

Content de l'apprendre!

[angel.heart]

Alien from L.A - Albert Pyun

La qualité principale du film réside dans son visuel, Pyun bénéficiait apparemment d'un budget confortable et ça se sent à l'écran.
Malheureusement, tout le reste est à ranger dans les défauts...

3,5/10


Voyage au centre de la Terre 2 : l'île mystérieuse - Brad Peyton

Quelques gags sympas, des créatures réussies, tout comme la fameuse île en question, et un Dwayne Johnson en forme suffisent tout juste à rendre l'ensemble divertissant. En tout cas c'est mieux que le premier après voilà, ça n'est pas un film que je reverrais...

5/10



Meurtre à la mode - Brian De Palma

Bah c'est pas mal du tout pour du premier film. Une partie des thématiques qu'on retrouvera tout au long de l'oeuvre du grand De Palma est déjà ici présente, certes, il aurait peut-être fallu canaliser un peu le trop plein d'envie, d'énergie, et les idées parfois un peu fofolles du jeune réal mais celui-ci fait déjà preuve d'un talent certain et quelques très bonnes scènes laissaient déjà apercevoir la future patte d'un réal qui allait bientôt devenir le maître du genre.

6,25/10



Le jour des fous - George Dugdale, Mark Ezra

Du slasher old school exclusivement réservé aux amateurs du genre, c'est à dire que ceux qui veulent juste se détendre les nerfs du cul en savourant les plaisirs que peuvent offrir des meurtres bien sadiques et du bonus boobs, c'est bon ceux-la peuvent rester. En revanche, à ceux qui espèrent un peu plus et accorde une place non négligeable à l'écriture, il leur est conseillé de passer leur chemin.

6/10



Blanche Neige et le chasseur - Rupert Sanders

Une bonne mise en place du sujet, un visuel qui à de la gueule et une Charlize Theron imposante ont suffit à me faire croire pendant quelques minutes que j'allais vraiment apprécier ce Blanche Neige. Ça c'était avant qu'arrive rapidement une putain de baisse de rythme et que je comprenne que j'allais avoir droit à un film mou d'la bite, plutôt appliqué mais manquant cruellement d'originalité et bouffant à tous les râteliers.
Malgré des qualités évidentes j'ai trouvé le temps très long.

5/10

[angel.heart]

Happy birthday to me - Jack. Lee Thompson ( 1981 )

Une bien belle intro nous présente le tueur de façon on ne peut plus giallesque, la seule partie de son corps sur laquelle la caméra s'attarde étant ses mains gantées de cuir. Celui-ci, après avoir tenté de tuer une femme par strangulation, finira son travail en tranchant la gorge de sa victime au rasoir.
Une entrée en matière efficace et particulièrement cool, qui suffit à rassurer le spectateur quand à son investissement, une chose étant sûr à la vision de ces quelques minutes, dans le pire des cas, la forme sera au rendez-vous.

Chose qui se confirme par la suite, le réal proposant un travail très appliqué pour tout ce qui concerne les zigouillages, une bonne partie du temps hors-champs, mais avec toujours de bonne idées de mise en scène et une nervosité qui fait plaisir à voir. Pour ce qui concerne le scénario, celui-ci n'est pas déplaisant ( même si un peu téléphoné dans sa dernière partie ) et se laisse suivre tranquillement, parallelement à sa série de meurtre, le film proposant une intrigue introspective en s'attardant sur la psychologie de son héroine, traumatisée par un passé peu glorieux, lequel lui revenant en mémoire par segments.

Rien de bien révolutionnaire la-dedans mais tout ça suffit à passer un chouette moment, je dirais même que dans la catégorie slasher 80's on tiens ici le haut du panier.

7/10

[angel.heart]

Female Demon Ohyaku - Yoshihiro Ishikawa ( 1968 )

C'est de la boulette!
Visuellement à tomber, le film à encore les pied dans le chambara tel qu'il en fleurissait pas dizaines ( au bas mot ) dans les 60's, tout en se posant comme un des grands précurseurs d'un genre hautement féminisme et bien connu pour ses débordements de sexe et de violence, ultras graphiques, qui n'allait pas tarder à faire une entrée fracassante dans le cinéma d'exploitation japonais durant la décennie 70's : Le pinky violence.

Le film nous conte donc le parcours peu glorieux d'une femme, rescapée dans sa jeunesse du suicide d'une mère prostitué, qui avait pour projet d'être accompagnée de son enfant dans la mort. Ayant donc survécu à ce drame, et conservant une profonde cicatrice parcourant son omoplate, symbole d'une douleur psychologique, l'enfant est maintenant devenu une belle jeune femme, gagnant sa vie en tant funambule dans un cirque tout en pratiquant de petites escroqueries, principalement au détriment de la gente masculine. Elle croisera sur sa route un ronin, défenseur des opprimés, avec lequel elle connaîtra une brève histoire d'amour avant qu'une inévitable couille dans le patté vienne mettre un terme à ce petit éclat de bonheur.

Tant pour son contexte, social et historique, que dans la quête vengeresque de son personnage féminin, le film fait immédiatement penser à la future bombe Lady snowblood et chose surprenante, notre héroine interprétée par la sublime Junko Miyazono n'a pas à rougir de la comparaison avec le personnage de Meiko Kaji, tant celle-ci crève l'écran par sa beauté, sa force, sa détermination et pour finir, sa cruauté.
Le film à la bon goût d'attendre la dernière demi-heure pour faire éclater sa violence, laquelle voyant donc son impact décuplé du fait que tout ce qui a précédé nous a montrer une femme s'en prenant plein la gueule, être moralement et physiquement abattue, exploités, humiliés, avant que toute cette rage grandissant en elle finisse par sortir transformant une victime en impitoyable bourreau.

À ce titre, le final du film se pose comme une des scènes les plus marquantes du genre avec son passage à la guillotine, hallucinant de sadisme et sur le plan graphique, beau à s'en crever les yeux. D'ailleurs tout le film est une tuerie visuelle, au noir et blanc d'une incroyable densité.
Non sans déconner, c'est du lourd, assurément une des plus belles réussites du genre. Et j'ajouterais d'ailleurs que le film n'est absolument pas réservé qu'aux amateurs de pinky, le parcours de son personnage féminin, sa romance torturé et son coté chambara étant susceptible de plaire à un plus large publique.

8,75/10

[Logan]

Tu confirmes que le DVD est All zone?

[Mark Chopper]

J'ai trouvé Female Demon Ohyaku en Albanie : j'y jetterai un oeil très prochainement.

[angel.heart]

Bah y a intérêt!

Je ne sais pas si le dvd est all zone vu que j'ai un lecteur multi-zone...